Passer au contenu du forum

forum abclf

Le forum d'ABC de la langue française

Mise à jour du forum (janvier 2019)

Remise en l'état – que j'espère durable – du forum, suite aux modifications faites par l'hébergeur.

Répondre

Répondre

Rédigez et envoyez votre nouvelle réponse

Vous pouvez utiliser : BBCode Images Binettes

Tous le champs doivent être remplis avant d’envoyer ce formulaire, ou alors vous avez utilisé la fonction copier/coller qui n'est pas supportée par l'éditer de texte.

Information obligatoire pour les invités


Information obligatoire

Revue du sujet (plus récents en tête)

24

Remarque :

Je suis dans la rédaction (du journal)

Ceci peut signifier :
     Je suis dans l'équipe de redaction (du journal)
ou
     Je suis  dans la salle de redaction (du journal)

https://www.cnrtl.fr/definition/redaction

23

https://www.youtube.com/watch?v=5YO7Vg1 … =TEDxTalks

22

Elle invente même des mots wink

21

Krokodilo a écrit:

Coco 47 a écrit : Rassurez-vous, j'ai entendu ce soir à la télévision deux grands journalistes faire une faute d'accord de ce type. L'un parlait d'une lettre qu'il avait mis en ligne, l'autre de la carrière qu'avait fait un artiste.

Je crois cette erreur plus fréquente avec le verbe faire et je pense que cela vient de son rôle d'auxiliaire devant un infinitif, comme avec laisser.
Elle s'est fait maigrir, la maison qu'elle a fait repeindre, qu'elle a laissé saccager (Grevisse)

Samedi soir sur France 2, émission On n'est pas couché (que ça m'énerve ce titre, alors que je voudrais On n'est pas couchés !).
Laurent Ruquier à Ségolène Royal :
— Vous vous êtes faite avoir.
Ségolène Royal (sèche) à Laurent Ruquier :
— Je me suis fait avoir (sans liaison qui puisse prêter à confusion).
Et toc !
On n'est pas obligé de voter pour elle, mais au moins elle parle français.

20

On m'a toujours vendu la citation sur la culture comme étant d'Herriot.
Quoi qu'il en soit, prière de ne pas se méprendre : le tout oublié, c'est uniquement les déclinaisons et les conjugaisons latines et grecques !
La culture, c'est ce qui reste quand on est devenu incapable de faire une version latine.

19

(en réponse à Sylvain B)

Jusqu'ici j'avais cru que c'était de Paul Valéry et il me semblait l'avoir appris au lycée. J'ai donc voulu vérifier, et comme tous les résultats donnaient Édouard Herriot, j'ai essayé de faire  précéder la citation de «Paul Valéry», tombant à pic sur : « Je n'hésite jamais à le déclarer, le diplôme est l'ennemi mortel de la culture. » Paul Valéry - 1935  - http://lesgerboises.blogspot.com/2010/0 … is-le.html

Cette parole m'en rappelle une autre, de Henri Poincaré en 1911 sur les statistiques : « [...] et pour cela il faudrait peser et non compter, ce que les statisticiens ne savent pas faire. » Les sciences et les humanités. http://www.google.fr/url?sa=t&sourc … mp;cad=rja

Les intellectuels sont quelquefois bien inspirés - prophétiques -, il leur arrive de très bien voir, et soixante-quinze ou cent ans après on n'a toujours pas voulu les écouter.

18

Personnellement, c'est ce qui m'épate : comment peut-on faire en France des études de maths et de physique ou de toute autre discipline avec des faiblesses en français ?
Ces faiblesses sont de nature à gêner la compréhension.

On ne le peut justement pas, en fait. Peut-être faudrait-il différencier les faiblesses d'ordre orthographique de celles qui concernent la syntaxe ou la maîtrise lexicale permettant non eulement de comprendre mais de réfléchir et de conceptualiser.

Un exemple tout simple: mon fils enseigne les mathématiques dans un établissement classé en zone sensible et lors d'une discussion où, naïve, j'exprimais mon étonnement devant l'extrême faiblesse de ses élèves en mathématiques, langage que je pensais international car abstrait, il me répondit que leur intelligence n'était pas tant en cause mais que les lacunes immenses en français conditionnaient la compréhension et le raisonnement mathématique. Tout est, effectivement, lié. Sans une maîtrise de la langue, on ne peut accéder au raisonnement abstrait.

D'ou j'en déduis qu'il conviendrait de mieux définir en quoi consistent les faiblesses en français des étudiants scientifiques.

17

yd a écrit:

La culture, c'est ce qui reste quand on a tout oublié, formule magique de la France rationnelle des temps modernes

Après cette formule d’Herriot, il y eut celle de Sagan :

La culture, c’est ce qui reste quand on ne sait rien faire.

pointant du doigt la prééminence du faire sur le savoir, du « technicien » sur l’«intellectuel »…

16

"Le niveau souhaitable pour un ingénieur est le niveau C1 du « Cadre européen de référence pour les langues » du Conseil de l'Europe.  En aucun cas, un diplôme d'ingénieur ne sera délivré à un étudiant n'atteignant pas le niveau B2 certifié. (...) En particulier, la pratique d’une seconde langue étrangère est vivement conseillée."
(rapport sur l'enseignement des langues dans les écoles d'ingénieurs, mars 2011)

Je ne comprends pas le rapport entre cette exigence d'une certaine maîtrise d'une langue étrangère ( car les notions de c1, C2) ne concernent pas la langue maternelle -) et le prétendu faible niveau en français.

J'ai même envie de vous dire qu'un trop faible niveau dans sa propre langue maternelle deviendra vite un frein à l'acquisition d'un niveau C1 ou C2 en langue étrangère, car ces deux derniers niveaux exigent de hautes compétences grammaticales. Si le sujet ne les maîtrise pas dans sa langue maternelle, ici le français, il aura peu de chances d'y parvenir en quelque langue étrangère que ce soit.

15

krokodilo a écrit:

Ils n'ont plus le temps de faire du français, avec les maths, la physique et l'anglais ! C'est ce que je voulais dire plus haut : durant les études, pour ce qui est du français on vit sur ses acquis, donc avec nos faiblesses,

Personnellement, c'est ce qui m'épate : comment peut-on faire en France des études de maths et de physique ou de toute autre discipline avec des faiblesses en français ?
Ces faiblesses sont de nature à gêner la compréhension.