Passer au contenu du forum

forum abclf

Le forum d'ABC de la langue française

Mise à jour du forum (janvier 2019)

Remise en l'état – que j'espère durable – du forum, suite aux modifications faites par l'hébergeur.

Répondre

Répondre

Rédigez et envoyez votre nouvelle réponse

Vous pouvez utiliser : BBCode Images Binettes

Tous le champs doivent être remplis avant d’envoyer ce formulaire, ou alors vous avez utilisé la fonction copier/coller qui n'est pas supportée par l'éditer de texte.

Information obligatoire pour les invités


Information obligatoire

Revue du sujet (plus récents en tête)

28

Torsade de Pointe a écrit:

Mais j’ai l’impression de me mêler les pinceaux, et je ne sais pas trop ce que vaut mon petit exposé. Vais-je poster néanmoins? Bah oui, allons-y, cela me vaudra peut-être le plaisir, un tantinet masochiste, de me voir opposer une nouvelle fois une gigantesque binette moqueuse.

après bien du retad dû à un petit voyage, hmm:/:/je suis bien désolée si cette gigantesque binette vous a offusqué... elle n'était qu'humoristique,vous pouvez m'en croire, mais peut-être aussi sa grande taille altère-t-elle la rapidité du forum... je serai plus raisonnable désormais!
s'en aller a son exact équivalent en italien: andarsene; me ne vo: je m'en vais (de ce lieu); ce ne serait donc plus un gallicisme, mais un romanisme?
mais il est exact que dans certaines des expressions récemment citées, le sémantisme de "en" reste bien flou; pourtant, il a souvent comme référent le complément du verbe: vous en avez menti, disait la langue classique; vous avez menti à ce sujet; le sort en est jeté: les dés sont jetés en cette circonstance (la traversée du Rubicon en l'occurrence, ou toute autre circonstance similaire)
voilà, en espérant me faire pardonner cette binette quelque peu irrévérencieuse!!!

27

Bonsoir Aubert,

Drôle ? Tout a fait d'accord avec toi. Mais c'en est vraiment ainsi.
D'ailleurs, ton presque-patronyme Robert y précise :
Vieilli. « Ils en ont menti » (Muss.), ils ont menti sur ce point.

Hélas ! Heh! Tu en est las ? Moi itou ! hmm

26

"Il en a menti ???"

Drôle de formulation ...

25

Bonsoir Torsade de Pointe.

N'en déplaise à mon cher modérateur préféré (loc. cit.) et à toi, Pointe torsadée :

le Grévisse consacre un court paragraphe à la question (§ 503) :

En et y ont une valeur très imprécise, tantôt vaguement pronominale, tantôt vaguement adverbiale, dans un grand nombre d’expressions.

Grevisse en cite

Bravo pour le deuxième Grevisse ! (exclamation d'un adepte grevissoir, grevissien, grevissique, grevissitudin,  etc... - manque tout de même le bon "d'usage" wink)

EN en position absolum'ENt "appsollue" :

En l'an « ZERO » étEn  disparu avEN son ENtrée même... tout EN s'EN allENt sENs sENs! roll

24

Piotr :

Dans les expressions relevées, le pronom en se référait presque toujours à un complément sous-entendu, c'est pourquoi je posai la question de savoir s'il existe des tournures où il est utilisé absolument.

Les cas où en est employé de manière absolument absolue, si tant est qu’ils existent, doivent être plutôt rares en effet, car en creusant un peu, on trouvera toujours quelque complément sinon évident, du moins plausible ou imaginable. Dans s’en faire, p.ex., comme l’a souligné Marina ci-dessus, en se réfère très vraisemblablement à des soucis, des tracas, de la bile,… Mais ce complément est repoussé à l’arrière-plan, la tournure devenant en quelque sorte autonome, un élément lexical à part entière. Toutes ces tournures en acquièrent du coup un caractère idiomatique.

Je m’aperçois (un peu tard) que le Grévisse consacre un court paragraphe à la question (§503):

En et y ont une valeur très imprécise, tantôt vaguement pronominale, tantôt vaguement adverbiale, dans un grand nombre d’expressions.

Grevisse en cite ensuite un ceratin nombre, que je reproduis ici, tout en les numérotant:

1.    s’en aller
2.    s’en venir
3.    s’en retourner
4.    en vouloir à quelqu’un
5.    s’en prendre à quelqu’un
6.    je n’en reviens pas
7.    ce qu’il en coûte
8.    c’en est fait
9.    en imposer
10.    s’en tenir à quelque chose
11.    en rester là
12.    en être (il en est ainsi, autrement, de même, etc.)
13.    en finir
14.    en avoir assez
15.    c’en est trop
16.    il en a menti
17.    en prendre à son aise
18.    en user avec quelqu’un
19.    en croire quelqu’un
20.    s’en tirer
21.    s’en faire
22.    en faire de même
23.    en faire à sa tête
24.    n’en rien faire
25.    n’en pas finir
26.    s’en tenir à
27.    en user mal avec quelqu’un
28.    il s’en faut de beaucoup.

Cela fait donc vingt-huit au compteur ! Mais ne sommes-nous pas tragiquement en retard pour Vivatragédie?

Vivatragédie, êtes-vous encore là ?

23

J'ai failli louper ta réponse, Piotr ...
Effectivement, cela réduit considérablement le nombre des exemples, avec cette restriction, nous sommes loin des vingt demandés.

Au fait, je suppose qu'un verbe, conjugué ou non, ne peut pas être considéré comme un complément ...

22

Aubert a écrit:

Que veut-on dire exactement quand on parle du pronom EN, employé  "absolument" ?

Littré a écrit:

En termes de grammaire, prendre, employer un mot absolument, c'est ne pas lui donner de complément.

J'avais fait remarquer que, dans les expressions relevées, le pronom en se référait presque toujours à un complément sous-entendu, c'est pourquoi je posai la question de savoir s'il existe des tournures où il est utilisé absolument.

21

Ca marche, je suis le roi du code bébé smile

20

En fait, il me reste une question ...

Que veut-on dire exactement quand on parle du pronom EN, employé  "absolument" ?

Pssst, Mon nom c'est Péééééééééééééééééééééchon, pour ceux qui veulent me citer ...

19

Torsade des Pointes a remarquablement fait le tour de la question. J'apporterai une petite correction à ce propos :

cette expression contient une séquence de mots — coeur joie — reliés par un principe syntaxique qui est incompatible avec la syntaxe du français actuel, et qui appartient, en revanche, typiquement aux langues germaniques, puisque dans cette façon de composé l’intensif (coeur) précède l’extensif (joie);

D'abord, accordons nos violons terminologiques : pour les hexagoniaux, intensif ne s'applique qu'à ce qui renforce l'idée exprimée. Pour désigner ce que TdP nomme intensif et extensif, nous disons déterminé et déterminant.

Ensuite,  en Ancien français, il était possible de marquer la possession en faisant précéder le déterminé par son déterminant.
Exemple donné par mon manuel :
al Saint-Denis mostier, au couvent de Saint-Denis.
Cette construction était moins courante, mais elle a existé en français où elle calque une structure latine.
Donc, pas un poil de grenouille d'influence germanique ici.