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Revue du sujet (plus récents en tête)
1 208 Message de Pierre de Jade Hier 00:51:23
C'est parfois coton de tisser des liens, il faut savoir prendre sur soie.
Il est plutôt logique que lorsqu'on ne tient pas la distance, on perde du terrain.
Le repli sur soi quand on en a plein le dos n'est pas le remède idéal pour redresser la situation.
Entretenir une ambiance bon enfant avec des adultes qui l'ont mauvaise est une tâche ardue.
L'écorché vif est en général un individu qui n'a pas eu de pot durant sa jeunesse.
Pour qu'il soit crédible, le maintien de l'ordre ne doit pas être confié à des dérangés.
La planète des singes
Chassez le naturel, il revient au galop. Chassez la nature, c’est ballot mais elle ne revient pas toujours comme on l’aurait souhaité. La nature fait bien les choses, à condition de ne pas trop la contrarier. La nature humaine d’un naturel quelque peu contrariant est, elle, loin de toujours bien faire les choses. Il n’est pas rare de voir certains de ses représentants s’extasier devant des natures mortes, exposant au grand jour l’ambiguïté de cette souche qui a pris racine sur la planète comme les mauvaises herbes sur un terrain vague.
Fouler au pied la nature c’est risquer des entorses à l’action de la cheville ouvrière de la vie, comme aimait à le répéter un naturopathe de mes connaissances qui ne se foulait pas trop.
On a beau se dire que la nature reprendra toujours ses droits, que l’Homme fasse tout de travers ou non, le fait qu’il mette du sien pour accentuer le caractère éphémère de son passage sur Terre met en lumière la tendance erratique de son évolution. On peut même se demander s’il ne va pas finir par remonter au singe avec l’intelligence artificielle en plus, outil qui l’aidera certainement à dénicher et choisir les meilleures bananes. Avantage un peu léger pour justifier d’une quelconque évolution, non ? Multiplier les arborescences pourquoi pas, mais à condition qu’elles ne se développent pas au détriment des arbres. Les singes n’apprécieraient pas.
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 
Lassé de se noyer dans un verre d'eau, il sombre dans l'alcool.
L'attirance pour les individus qui ont du coffre est le point commun entre le professeur de chant et le maître-chanteur.
Le béton est tellement armé qu'il lui arrive souvent de croiser le fer.
Méfiez-vous de ce qu'on appelle communément le haut du panier, ce n'est souvent qu'un cabinet des anses.
Si vous êtes incapable de soutenir la comparaison, supportez la différence.
Il est clair que l'on ne sombre pas dans la folie sans raison.
Vol en escadrille
Que l’objectif de certains de nos congénères soit de se la couler douce ne doit pas faire oublier que la vie n’est pas un long fleuve tranquille. La vérité est que l’Homme doit se casser le tronc pour affronter les embûches qu’elle se fait un malin plaisir à semer sur son chemin. Telle une branche de chêne qui vous tombe sur le coin de la figure en allant chercher le pain alors qu’un instant plus tôt vous vous portiez comme un charme. Un coureur de 110m haies dont le père était garde-barrière et la mère adepte des lapalissades vous le confirmerait, les obstacles sont partout. Une tendance inhérente à la nature humaine consistant à s’en créer là où ils n’existaient pas, la peur du vide, certainement. Même lorsque tout roule, il se trouvera toujours un empêcheur de tourner en rond pour vous mettre des bâtons dans les roues. Et dans ce domaine, l’imagination s’affranchit des obstacles. D’où l’obligation de poser des limites pour que certains ne dépassent pas les bornes et l’invention des garde-fous pour éviter de tomber dans la déraison. Mais ce n’est pas toujours suffisant car comme le disait Jacques Chirac, un grand philosophe de la fin du siècle dernier, les emmerdes, ça vole en escadrille. Et les impondérables finissent toujours par peser.
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 
regina a écrit:Merci , toujours un plaisir de vous lire , le sourire aux lèvres 
Merci pour le commentaire sympa. 
Merci , toujours un plaisir de vous lire , le sourire aux lèvres 
Lassé de construire des ponts, il rend son tablier.
Pour un politique, s'obstiner à serrer la vis est une démarche qui, de l'avis général, tourne au vice.
Se lever au chant du coq après s'être couché avec les poules tue dans l'œuf toute velléité de grasse matinée.
Pour ne pas risquer de se faire un sang d'encre, le mieux est de limiter l'usage du stylo à bile.
Se prénommer Benjamin et être l'aîné d’une fratrie c'est comme s'appeler Lejeune et entrer en Ehpad, déroutant.
Les individus qui savent ce qu'ils veulent veulent que ça se sache.
Une histoire de trous
Force est de reconnaître que le trou a toujours occupé une place essentielle dans le monde qui nous entoure. Son absence créerait indiscutablement un grand vide. L’espace lui-même, déjà si troublant, serait orphelin de ses trous noirs. La Terre serait peuplée de populations errantes qui n’auraient pas la possibilité de vivre dans un trou perdu. Ou même à Trouville, qui n’est pas un trou perdu mais qui aurait eu beaucoup plus de mal à faire son trou dans le monde du tourisme, au même titre que le trou normand dans la gastronomie française. L’Homme serait aveugle, incapable d’avoir les yeux en face des trous sans même avoir bu comme un trou, qu’ils soient borgnes ou non. Serge Gainsbourg n’aurait pas percé grâce au poinçonneur des Lilas.
Il serait facile de rétorquer qu’une absence de trous ne manquerait pas d’avantages. Que plus personne n’aurait à se plaindre de trous dans ses chaussettes, dans les caisses de l’Etat, dans la raquette, que le trou de la Sécu n’occuperait plus l’espace médiatique, que les voyageurs aériens n’aurait plus à craindre les trous d’air et que les trous de mémoire ne hanteraient plus les esprits.
Et que, et ce n’est pas le moindre des avantages, on aurait échappé à tous ces trous de balle qui dirigent le monde et qui n’hésitent pas depuis des siècles à envoyer des troufions se faire trouer la peau à leur place.
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 
Celui qui ne recule devant rien pour se mettre en avant se retrouve bien avancé lorsqu'il doit faire machine arrière.
Entre un gnon et une beigne, la ressemblance est frappante du coup.
Mieux vaut une suite de remarques frappées au coin du bon sens qu'être frappé dans un coin de Sens à la suite d'une remarque.
Faire courir un bruit marche beaucoup mieux dans un couloir.
Chéri est l'anagramme de riche, anagramme plutôt pauvre et un peu merdique, j'en conviens, mais tout de même d’un niveau supérieur à chier.
Qui veut voir assez loin ménage ses montures.
Avec accusé de déception
- Il m’en est arrivée une bonne hier soir
- Une bonne nouvelle ?
- Ah non, plutôt mauvaise celle-ci
- Il faudrait savoir !
- Vers 20h, je me pointe avec mon carton d’invitation à l’entrée de la réception à laquelle j’étais convié
- Jusque-là, rien de plus normal
- Attends la suite. Le vigile me dit de passer à la réception de la réception
- Ça se complique ton histoire
- Je me présente devant le réceptionniste qui me demande si j’ai le laissez-passer. Je lui réponds « quel laissez-passer, j’ai un carton d’invitation , il vous faut un mot de passe de 12 caractères et une photo dédicacée pour pouvoir entrer ? ». Il a été bien reçu.
- Bien envoyé !
- Il me rétorque « pour des raisons de sécurité, on n’entre pas sans laissez-passer, j’ai des consignes à appliquer. Si je vous laisse passer, je serai accusé de laisser-aller ». Là-dessus, je me laisse un peu aller à la colère, et lui ordonne d’appeler son responsable, ce qu’il fait à contrecœur.
- C’était Fort-Chabrol ta réception !
- C’était surtout fort de café. Le responsable arrive comme une fleur après 5mn à bouillir, moi pas le café, me signifie une fin de non-recevoir à ma réclamation et finit devant mon impatience par m’envoyer sur les roses
- Je comprends que tu l’aies eu mauvaise. Tu as dû rebrousser chemin ?
- Je n’ai pas eu le choix. Mais crois-moi que dès ce matin j’ai envoyé une lettre salée à l’organisateur en recommandé avec accusé de réception pour dénoncer ma mauvaise réception à sa réception !
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 
Le facteur chance est là pour éviter au destin de prendre un mauvais pli.
On ne fait pas progresser l'art lyrique de façon significative en poussant la chansonnette.
Semez la confusion, vous récolterez des salades.
Gare au retour de bâton si vous tentez de faire chanter un ténor du barreau !
L'humour est devenu une attraction en réaction à la gravité.
C'est lorsqu'il n'y a plus personne à la ronde que la situation tourne à l'isolement.
Ici c’est paris !
Les paris sont partout. On trouve même vingt-trois localités nommées Paris aux Etats-Unis et je parie que beaucoup ne le savent pas. Ce n’est bien sûr pas nouveau. Sous l’influence romaine, les paris n’étaient déjà pas rares dans les rues de Lutèce. En remontant plus loin encore dans le temps, les Perses n’hésitaient pas à parier sur des courses de chevaux. L’émergence des premiers pronostiqueurs et de leurs célèbres tuyaux persans datent de cette époque. Des tuyaux qui au fil des années et des nombreux parieurs qui ont fini au tapis, persan ou non, sont devenus par déformation les tuyaux percés dont tous les turfistes contemporains ont fait les frais au moins une fois dans leur carrière. Aujourd’hui, on parie sur tout et surtout on parie. Officiellement sur les numéros du loto, le quinté gagnant de la 5ème à Auteuil ou de la 3ème à Deauville, le vainqueur de Paris-Brest (ce n’est pas du gâteau), de Bayonne-Pau (en espérant un coup de Pau). Officieusement sur les chances qu’un politique ne raconte pas de conneries pendant trente jours consécutifs, qu’un prêtre ne soit pas pédophile ou sur la nationalité du prochain pape. Le champ d’action est illimité et l’addiction profonde. Seul l’amer du pari, n’intégrant jamais le clan des heureux élus par la chance, prendra le parti de ne plus la tenter en risquant de passer pour un paria auprès des parieurs invétérés.
Mais il y a fort à parier que la fin des paris ne soit pas pour demain. Les paris seront toujours paris !
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 
Tout-à-fait et, vous allez rire (c'est le but recherché), j'avais inscrit cette variante de bon mot de Jean Yanne dans la liste de mes prochaines parutions (mot pour mot)
Pathos a écrit:Pierre de Jade a écrit:Mieux vaut passer de Longwy au Tréport que de vie à trépas.
Votre bon mot me fait penser à un autre, celui d'un humouriste, un peu saltimbanque touche-à-tout, assez populaire dans les années 1970 :
"Mieux vaut avoir l'âge de ses artères que l'âge de César Franck."
César Franck, c'est je crois un musicien et compositeur français du XIXe siècle.
Qui connaît aujourd'hui, et qui même connaissait hier, cet artiste, excepté dans le cercle finalement assez restreint des vrais mélomanes et férus de musique classique, et de ceux qui aiment dénicher ou redécouvrir des créateurs considérés comme de seconde zone ou oubliés ?
Naïvement je me demande si ce mot n'aurait pas acquis une pérennité plus grande, n'aurait pas été plus compréhensible et connu si l'humoriste, Jean Yanne, puisqu'il s'agit de lui, avait plus simplement dit :
"Mieux vaut avoir l'âge de ses artères que l'âge de César Jules."
Pierre de Jade a écrit:Mieux vaut passer de Longwy au Tréport que de vie à trépas.
Votre bon mot me fait penser à un autre, celui d'un humouriste, un peu saltimbanque touche-à-tout, assez populaire dans les années 1970 :
"Mieux vaut avoir l'âge de ses artères que l'âge de César Franck."
César Franck, c'est je crois un musicien et compositeur français du XIXe siècle.
Qui connaît aujourd'hui, et qui même connaissait hier, cet artiste, excepté dans le cercle finalement assez restreint des vrais mélomanes et férus de musique classique, et de ceux qui aiment dénicher ou redécouvrir des créateurs considérés comme de seconde zone ou oubliés ?
Naïvement je me demande si ce mot n'aurait pas acquis une pérennité plus grande, n'aurait pas été plus connu et compréhensible, et même plus drôle, si l'humoriste, Jean Yanne, puisqu'il s'agit de lui, avait plus simplement dit :
"Mieux vaut avoir l'âge de ses artères que l'âge de César Jules."
Procrastiner reste le meilleur moment de l'ajourné.
Que le détartrage soit une activité récurrente est dans la logique des choses.
Dieu soit loué, peut-être, mais il a surtout été bien vendu.
Comme son nom l'indique, l'écorché vif n'est pas bien dans sa peau.
Je suis toujours à l'heure mais ce n'est jamais la bonne.
Il est déconseillé de faire l'autruche quand on est pris pour une buse, c'est très peu ressemblant.
Développer le négatif
Si la dépression vous guette, il vous est fortement conseillé pour votre santé mentale de détourner les yeux et les oreilles des chaînes d’info, précurseurs indiscutables dans le domaine controversé du suicide assisté. Le contenu véhiculé est si anxiogène que certains n’hésitent pas à se rabattre sur des films d’horreur pour ne pas sombrer dans le désespoir et retrouver un peu de légèreté. Certes, les événements internationaux n’incitent pas à l’hilarité au-delà du raisonnable mais noircir allègrement le tableau au quotidien relève d’un art à faire passer Soulages pour un débutant. La quête du drame est la nouvelle quête du Graal pour ces chaînes, prêtes à bondir sur le plus petit fait divers comme des morts de faim sur un sandwich SNCF. Mettre en musique tous les malheurs du monde pour tenter d’en faire des hits comme à la parade est devenu leur credo. Partant des constats éprouvés que le malheur de quelques-uns fait le bonheur de beaucoup d’autres et des patrons de chaînes et que les trains qui arrivent à l’heure n’intéressent que ceux qui les prennent, l’objectif visé est de monter en épingle le négatif pour ne pas planter l’audimat. Une démarche qui n’est pas la meilleure façon de présenter une photographie objective de la Société dans son ensemble. Mais certainement la plus efficace pour ne pas faire broyer du noir aux annonceurs publicitaires.
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 