Splendides photographies !
Je suis content qu'elles vous aient plu. Et dire que je ne fais des photos que six fois par an.
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Splendides photographies !
Je suis content qu'elles vous aient plu. Et dire que je ne fais des photos que six fois par an.
Si on avait pu inventer tout simplement un autre mot - imparole...
Imparole passe assez difficilement. Peut-être non parole serait-il plus acceptable.
Du reste, joli site que le vôtre. Splendides photographies !
N'est-il pas la même chose en ce qui concerne l'adjectif connu ?
Oui, en effet. Le complément d'objet exprimant ce pour quoi, ou la ou les personnes pour qui, telle chose est inconnue, est introduit par la préposition de ; cf. les exemples cités dans les envois précédents. Cependant, pour une raison que je ne m'explique pas, l'on ne dit pas, comme l'on s'y attendrait (ou l'on dira beaucoup moins volontiers) : telle chose est inconnue(ou connue) de moi, mais bien plutôt: telle chose m'est inconnue. Telle chose m'est connue laisse supposer que la préposition introduisant le complément d'objet est à, ce qui semble contredire un peu ce qui précède.
Quant à il était connu à des lieues à la ronde et inconnu au bataillon, bataillon et des lieues à la ronde me paraissent plutôt être des compléments circonstanciels de lieu introduits par la préposition à.
Voila ce que je viens de trouver sur le silence et la poésie :
MICHEL CAMUS :
(...) Les médias ont peur du silence. Insensibles à la haute poésie, les hommes qui vivent à la surface de la vie sont incapables de pressentir le secret du silence vivant caché dans tout silence de mort. (...) C'est par là que le poète échappe à la prison de la langue. "Il n'y a pas de poésie sans silence", disait Roberto Juarroz. Cette présence infiniment proche infiniment lointaine du silence vivant, on peut l'appeler indifféremment présence du sacré ou conscience de la transcendance immanente au sens où la transcendance est immanente à la conscience elle-même. C'est de l'ordre du secret que la poésie initiatique tente, par impossible, de faire partager. C'est un secret pour ainsi dire transpoétique, car il traverse la parole et le silence, car il est en amont de la parole et du silence. C'est le tiers secrètement inclus dans l'opposition binaire de la parole et du silence. Ce tiers inclus , aucun poète n'a jamais dit et ne dira jamais ce que c'est. Maître Eckhart y fait allusion en évoquant l'essence d'une "troisième parole" qui n'est ni dite ni pensée et qui n'est jamais exprimée. Le silence poétique peut accéder, dans son vécu, à un haut degré lumineux de silence. Seul ce silence-là peut nous délivrer des opacités et des pesanteurs du langage. Ce n'est pas un silence vide, c'est un silence plein et même débordant de sens silencieux. (...)
(...) ma tête était bien buée.
C'est joli, d'avoir dans des buées dans la tête !
Pour la voix rogue de Lubomir Jarin, difficile de se faire une idée ... En tout cas, vos portraits sont très beaux, vraiment expressifs.
Pour "se tenir / garder à carreau", autant pour moi... J'y ai collé un "x" d'instinct, sans même prendre le temps de vérifier... sic. A l'avenir, je me rappellerai la règle du "sept fois tu tourneras..."
Et pour "connu/inconnu de "... Je laisse aux plus doctes le soin de répondre sur ce point. On dit bien "inconnu au bataillon" mais aussi "inconnu des services du fisc" ... De même pour connu : "Il était connu de tous" ou "Il était connu à des lieues à la ronde"...
Reste plus qu'à attendre la cavalerie (les renforts)
"La poésie, c'est de la parole ou du silence ?"
Qui a écrit : "Le silence qui suit la poésie, c'est encore de la poésie." ?
Je l'ai vu il n'y a pas longtemps, sur papier (une quête par moteur m'a donné que dalle), et je vais le rechercher -sur papier- pour avoir une idée du contexte.
Tout d'abord je vous dois des excuses. Hier, très ému et un peu ivre dans le vrai sens du mot, ma tête était bien buée. J'ai honte de toutes les fautes, mais en revanche, j'ai bien réussi de transmettre ce que je voulais dire.
SELON TLFi :
Se garder, se tenir à carreau. Être sur ses gardes; rester sur la réserve, se tenir coi. J'ai été extrêmement prudent, j'ai pas raconté d'histoire, je voulais me tenir à carreau (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 200)
LE PETIT ROBER :
Inconnu à, de (qqn). « Un nouveau monde qui lui était inconnu » (La Bruyère). Un phénomène inconnu de tous.
N'est-il pas la même chose en ce qui concerne l'adjectif connu ?
Bonjour Valéry,
Si puis me permettre, avant d'essayer une réponse à la question...
Bonsoir,
Aujourd'hui je suis allé à la première d'un livre poétique (bulgare) où on a posé cette question. J'ai essayé de la traduire et même maintenant je ne suis pas sûr que j'y aie arrivé (incorrect) ; il vaut mieux dire "Je ne suis pas sûr d'y être arrivé" ou, mais moins élégant à mon sens, " je ne suis pas sûr que j'y sois arrivé" .
Si on pouvait considérer silence comme le contraire de parole la réponse serait, (pas aurait) "oui". Heureusement que ce n'est pas si facile en ce qui concerne la question "La poésie, c'est de la parole ou du silence ?"Comme la poésie doit contenir selon moi* des souffles sincères et ("est" est la forme conjuguée au présent du verbe Etre) des haleines franches, son meilleur porteur serait le silence. Quand même je ne reste pas tout à fait satisfait du mot. Si on avait pu inventer tout simplement un autre mot - imparole...
Qu'en pensez-vous ?
selon moi* J'entends d'ici la voix rogue de Lubomir Jarin, journaliste bulgare de 85 ans et peu connu de nos contemporains : "Ce n'est qu'une précaution qui irait très bien à un froussard qui se garde (tient ?) à carreaux."
Se tenir à carreaux = se tenir coi, rester tranquille, sage.
Rogue signifie hautain, plein de morgue : c'est ce que vous avez voulu dire ? (c'est juste pour mieux saisir le sens de votre message).
Quant à la réponse à la question, je ressens la poésie comme un silence intérieur très éloquent. Un silence qui parle, c'est un peu antinomique, c'est vrai... C'est pourtant bien ainsi ! Cela suppose une affinité avec le poète, une captation de son regard sur la vie, l'envie d'épouser ses mots, de les ficeler au son de sa bouche.
On peut penser que lire un poème à voie haute nous éloigne du silence... Je ne le crois pas. Sa lecture ne fait qu'habiller le silence. Mystérieuse alchimie...
Bonsoir,
Aujourd'hui je suis allé à la première d'un livre poétique (bulgare) où on a posé cette question. J'ai essayé de la traduire et même maintenant je ne suis pas sûr que j'y aie arrivé. Si on pouvait considérer silence comme le contraire de parole la réponse aurait "oui". Heureusement que ce n'est pas si facile en ce qui concerne la question "La poésie, c'est de la parole ou du silence ?"
Comme la poésie doit contenir selon moi* des souffles sincères est des haleines franches, son meilleur porteur serait le silence. Quand même je ne reste pas tout à fait satisfait du mot. Si on avait pu inventer tout simplement un autre mot - imparole...
Qu'en pensez-vous ?
selon moi* J'entends d'ici la voix rogue de Lubomir Jarin, journaliste bulgare de 85 ans et peu connu à nos contemporains : "Ce n'est qu'une précaution qui irait très bien à un froussard qui se garde à carreau."
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