Si vous choisissez de faire un retour en arrière dans un récit au passé, vous devez utiliser le plus que parfait. Pour marquer la soudaineté il vous faut un adverbe, comme vous le dit Alco.
Le passé antérieur a une valeur d'antériorité (qui n'est pas une valeur de retour dans le passé). On l'utilise pour marquer l'antériorité d'un fait  par rapport à un autre, qui lui se situe dans le passé.
Au présent : une fois qu'il a posé son manteau sur une chaise, il vient s'asseoir auprès de moi.
Au passé :   une fois qu'il eut posé son manteau sur un chaise, il vint s'asseoir auprès de moi.
Cet exemple montre que le passé antérieur a le même rôle, pour le passé, que le passé composé pour  le présent.
Mais il n'y a pas de retour en arrière; on signale simplement qu'un fait a eu lieu avant un autre.

Oui, mais avec un R à tomber « Une forte douleur l'avait fait tomber par-terre »

Je te remercie.

Donc chaque fois qu'il y a un événement soudain, l'emploi du plus-que-parfait s'impose ?

Exemple de la phrase suivante : Une forte douleur l'avait fait tombé par-terre ou Une forte douleur l'eut fait tombé par terre ?

Il s'agit d'une action soudaine. Si c'était du passé tout court, et non du passé dans le passé, j'aurais écrit : le fit tomber...

Bonjour,

Voici ce que j'écrirais : Elle l'avait giflé... Il l'avait insulté... une crise nerveuse l'avait soudain terrassé.
Le passé antérieur ne convient effectivement pas, me semble-t-il. La soudaineté du fait s'exprime simplement par l'adverbe soudain.