Maupassant est mon ecrivain préféré pour les nouvelles avec Wilde... mais les lire ne suffit pas tant que çà...?
en tout cas merci de ta réponse qui est constructive

Dans une nouvelle, il me semble important que le dialogue donne des indices narratifs absents de la narration, sinon, il y a double-emploi. Ce qui, d'ailleurs, peut être l'effet recherché...
Par exemple : inutile d'écrire : ça va ? -ça va... sauf si on veut montrer par là que les personnages n'ont rien à dire.

Faire une cure de Maupassant.

merci GB. je pense aussi ne pas avoir assez de recul par rapport a mes écrits.
Veux tu lire la dite nouvelle et me conseiller sur le discour?

Si cela devait être joué, il faudrait adapter. Même les pièces de théâtre sont revues quand elles passsent de l'écrit à la scène.
C'est donc une question de technique littéraire.
Je ne change pas mon idée : parler le texte, le dire à haute voix. Après, il y a sûrement des techniques à maîtriser : discours direct, indirect, rapporté, etc. Probablement pas évident quand on est devant la page blanche
J'utiliserais certainement des modèles que je trouve réussis et conformes à mon objectif : décortiquer la méthode, pourquoi ça marche, etc.
Au boulot !

merci pour ta réponse GB.
c'est pour faire un dialogue dans une nouvelle. Les dialogues sont mon point faible qui reuinent toujours la nouvelle quand ils apparaissent.
Ce n'est pas déstiné a être joué mais qui sait.
en tout cas merci pour tes conseils

Peut-être que personne n'a de bonne réponse à donner ou que la question est trop vaste ?
Dans les éléments que vous donnez, il y a plusieurs choses : le dialogue écrit d'une part, le dialogue joué, d'autre part. J'imagine que vous parlez d'un dialogue destiné à être joué (théâtre, mise en scène...) ?
Il y a probablement des recettes, mais il faudrait se tourner du côté des spécialistes du sujet. Moi, je pense que je gueulerais le texte, comme Flaubert le faisait à ce qu'on dit, ce que j'écris, pour essayer de sortir le texte de l'écrit ; ensuite, j'essaierais de respecter le réalisme linguistique (ne pas faire parler un ouvrier comme un avocat toulousain), je chercherais des détails réalistes pour ancrer le dialogue quelque part (usage de mots particuliers, de tics de langage)... Tout cela et bien d'autres choses encore devrait contribuer à construire une sorte d'artefact du réel : à la fois on voit bien que c'est faux, que c'est artificiel, mais c'est mieux que vrai. L'art ajoute à la nature et l'art est souvent plus vrai que nature.
Et je commencerais pas faire très court

comment interperter ce silence?!

je n'ai trouvé que çà
C. L'écriture des dialogues
Le dialogue, c'est le plus difficile. Il ne faut pas que les dialogues d'une scène disent ce que la scène veut dire (éviter les personnages-scénaristes). A proscrire aussi les "dialogues de
fond de court" où les personnages attendent sagement que l'autre ait fini de parler pour parler
à son tour. Depuis Capra, on ne fait plus ça. Le dialogue doit donner l'illusion de la vie, il peut
être littéraire mais il ne doit pas y avoir de phrasé. Se poser aussi le problème de la
communication: dans tous les dialogues réels, il y a du tacite, du déjà-su. Ce n'est pas grave si
Collège au cinéma Ain. Hervé LE SOURD 1997
le spectateur ne comprend pas tout, c'est bien qu'il y ait de l'opaque et aussi des choses
intéressantes à écouter quand même, un peu comme quand on surprend un conversation dans
un autobus. Un dialogue n'est jamais transparent. De plus un dialogue ne permet jamais une
communication parfaite: il doit y avoir du mal-répondu, du mensonge, de l'aveuglement, de
l'incompréhension. C'est cela qui fait vivre les personnages.