L'Académie gagnerait à renoncer à ses pavanes. Qui a pu les affubler de cet habit de confrérie et voyez-vous qui il attire ?
Toute élection purement honorifique prive de sa place un authentique écrivain ou un authentique érudit et en décourage parmi eux de se porter candidat. Sans les grands écrivains le dictionnaire de l'Académie - Le TLFi, en tout cas - perdrait une grande part de son intérêt, de sa richesse et de son autorité. Et sans le dictionnaire, que reste-t-il à l'Académie pour servir la langue et ses locuteurs, à part peut-être un site Internet ?