Passer au contenu du forum

forum abclf

Le forum d'ABC de la langue française

Mise à jour du forum (janvier 2019)

Remise en l'état – que j'espère durable – du forum, suite aux modifications faites par l'hébergeur.

Répondre

Répondre

Rédigez et envoyez votre nouvelle réponse

Vous pouvez utiliser : BBCode Images Binettes

Tous le champs doivent être remplis avant d’envoyer ce formulaire, ou alors vous avez utilisé la fonction copier/coller qui n'est pas supportée par l'éditer de texte.

Information obligatoire pour les invités


Information obligatoire

Revue du sujet (plus récents en tête)

24

vous vous  faites une idée totalement fausse de la politique du Québec envers ses populations amérindiennes

Tiens donc ! quel aveu...


À quoi sert-il de féminiser — masculiniser — la forme des neutres sémantiques ?
Les vocables sentinelle ministre victime professeur fripouille témoin personne assassin tortue ont un genre grammatical non neutre qui s'accorde très bien avec l'indistinction sexuelle prescrite à leurs signifiés respectifs.

Si des gens ont envie de dire auteuse autrice autoresse autorine auteure autorelle autoreuse au lieu d'employer auteur pour un animé de sexe féminin, grand bien leur fasse.

Je recopie, et je plussoie.

23

greg a écrit:
Le Lieutenant a écrit:

J'ai noté quelques évolutions sur ce sujet (auteuse*, notamment). Sont-elles reconnues par l'Académie Française? Et, quelle que soit la réponse, peut-on espérer une généralisation des formes féminines de noms de métiers? Qu'en pensez-vous?

L'Académie française n'a pas d'autorité sur notre langue.

Ceux des féministes qui s'imaginent déjà calife à la place du calife — sur le périmétricule de la prétendue "féminisation" lexicale — n'en ont pas davantage.

À quoi sert-il de féminiser — masculiniser — la forme des neutres sémantiques ?
Les vocables sentinelle ministre victime professeur fripouille témoin personne assassin tortue ont un genre grammatical non neutre qui s'accorde très bien avec l'indistinction sexuelle prescrite à leurs signifiés respectifs.

Si des gens ont envie de dire auteuse autrice autoresse autorine auteure autorelle autoreuse au lieu d'employer auteur pour un animé de sexe féminin, grand bien leur fasse.

L'ennui, c'est que beaucoup de ces personnes souhaitent en outre imposer leurs choix particuliers à l'ensemble des locuteurs. Et ne reculeront devant rien pour stigmatiser ce qui est pourtant le fonctionnement d'une langue comme le français.

Effectivement, on ne peut pas lutter contre l'Histoire, dans un sens ou dans l'autre. Du coup, il serait intéressant de chercher à connaître l'origine de ces choix, féminin ou masculin. Je m'y atelle.

22

Le Lieutenant a écrit:

J'ai noté quelques évolutions sur ce sujet (auteuse*, notamment). Sont-elles reconnues par l'Académie Française? Et, quelle que soit la réponse, peut-on espérer une généralisation des formes féminines de noms de métiers? Qu'en pensez-vous?

L'Académie française n'a pas d'autorité sur notre langue.

Ceux des féministes qui s'imaginent déjà calife à la place du calife — sur le périmétricule de la prétendue "féminisation" lexicale — n'en ont pas davantage.

À quoi sert-il de féminiser — masculiniser — la forme des neutres sémantiques ?
Les vocables sentinelle ministre victime professeur fripouille témoin personne assassin tortue ont un genre grammatical non neutre qui s'accorde très bien avec l'indistinction sexuelle prescrite à leurs signifiés respectifs.

Si des gens ont envie de dire auteuse autrice autoresse autorine auteure autorelle autoreuse au lieu d'employer auteur pour un animé de sexe féminin, grand bien leur fasse.

L'ennui, c'est que beaucoup de ces personnes souhaitent en outre imposer leurs choix particuliers à l'ensemble des locuteurs. Et ne reculeront devant rien pour stigmatiser ce qui est pourtant le fonctionnement d'une langue comme le français.

21

P'tit prof a écrit:

La féminisation des titres est devenue normale au Québec

Si je ne me trompe, il est aussi normal, au Québec, de parquer les Indiens dans des réserves...
Réserves physiques pour Indiens, réserves linguistiques pour femmes, c'est exactement la même démarche.

Cher P'tit prof, comment vous, d'ordinaire bien informé, pouvez-vous écrire de telles... contre-vérités ? Les rectifications orthographiques de mille-neuf-cent-quatre-vingt-dix ainsi que les propositions de féminisation des noms de métiers sont désormais d'usage courant (et non obligatoire) dans les pays francophones. Les féministes québecquoises les ont adoptées d'emblée  et vous vous  faites une idée totalement fausse de la politique du Québec envers ses populations amérindiennes.

20

toutefois je reste fidèle à mon idée qui serait de rendre honneur à une femme qui serait avocate, doctoresse ou encore ministresse (non, là je plaisante).

Quelle condescendance, et, finalement, quel mépris des femmes !
En quoi être avocat fait-il particulièrement honneur ? Si cela ne fait pas honneur à un homme, pourquoi cela ferait-il honneur à une femme ? Parce que l'on ne s'y attend pas, de la part de cet animal à cheveux longs et idées courtes ?


La féminisation des titres est devenue normale au Québec

Si je ne me trompe, il est aussi normal, au Québec, de parquer les Indiens dans des réserves...
Réserves physiques pour Indiens, réserves linguistiques pour femmes, c'est exactement la même démarche.

En fait, point n'est besoin de torturer la langue : Madame le... Proviseur, Ministre, Juge, procureur... fait largement l'affaire.

19

- L. Sedar-Senghor était noir ?
- C'est possible, mais ç'aurait pu être pire, s'il avait été, en plus, homosexuel et gaucher...
- Et Toulouse-Lautrec : peintre ou infirme ?
- Albigeois...
- Et Aimé Césaire, il est comment ?
- Aimé Césaire, il t'emmerde !

18

Spécifier de ce cher Léopold qu'il est noir, outre que son nom ne le laisse pas entendre, est intéressant dans la mesure ou les poètes noirs sont relativement méconnus et que l'adjectif fait donc sens (c'est à dire qu'il n'alourdit pas inutilement la proposition).

Vous avez saisi l'analogie, mais vous la prenez  tout  à fait à contre-pied : quel  intérêt de signaler qu'un poète est noir, vert, ou bleu ? Francophone, oui, cela distingue Byron de Baudelaire , et au fait, Baudelaire était-il blond ou brun ? Vous le savez pas, et cela n'a aucune importance, hé bien cela n'a aucune importance que Léopold Sedar-Senghor ait été mélanoderme.
D'ailleurs, je précisais déjà, et je bisse pour  bien me faire comprendre :


Ne sentez-vous pas que préciser    noir est péjoratif, comme   s'il existait une catégorie annexe des poètes noirs inférieure en  dignité   à celle des poètes tout court ?

Ce n'est pas ce que je voulais dire, vous l'aviez compris, j'espère? Une docteure ou doctoresse peut vouloir mettre son sexe à l'honneur quand elle mentionne son occupation.

C'est avec son sexe que le médecin exerce ?
Blague à part, votre réflexion est très révélatrice : pour vous, qu'une femme soit médecin n'est  pas la chose au monde  la plus naturelle et la moins extraordinaire, elle mérite d'être montée en épingle.
Mettez votre  pendule à l'heure : nous sommes au XXIe siècle !

On m'a patiemment expliqué une fois qu'il fallait dire « Madame le Préfet » pour celle qui remplissait cette fonction, mais « Madame la Préfète » pour l'épouse du préfet...

La présidente de Tourvel ne préside rien, elle est l'épouse d'un Président, la générale de  Gaulle est l'épouse du général de Gaulle tandis que Valérie André est général, dans cette logique, l'auteure est l'épouse d'un auteur...
Au Moyen-Age,  on nommait reine  l'épouse du roi (exemple, la reine Maxima des Pays-Bas) et roigne la souveraine en titre (exemple, la ci-devant reine Beatrix des Pays-Bas). Comme quoi, ce n'est pas une affaire de sexe, mais  de fonction.

17

On m'a patiemment expliqué une fois qu'il fallait dire « Madame le Préfet » pour celle qui remplissait cette fonction, mais « Madame la Préfète » pour l'épouse du préfet...

16

Merci pour toutes vos réponses. Je reviens sur une en particulier.

P'tit prof a écrit:

le fait qu'une femme puisse avoir droit à un mot adéquat désignant son métier en est une autre


Cela existe déjà : nourrice !

Ce n'est pas ce que je voulais dire, vous l'aviez compris, j'espère? Une docteure ou doctoresse peut vouloir mettre son sexe à l'honneur quand elle mentionne son occupation.

P'tit prof a écrit:

Tiens, au fait, dites-vous que Léopold Sédar-Senghor est un grand poète d'expression française, ou un grand poète noir  ?
Ne sentez-vous pas que préciser noir est péjoratif, comme s'il existait une catégorie annexe des poètes noirs inférieure en dignité à celle des poètes tout court ?

Les deux conviennent, tout dépend du contexte, a-t-il fait des déclarations à ce sujet?
Spécifier de ce cher Léopold qu'il est noir, outre que son nom ne le laisse pas entendre, est intéressant dans la mesure ou les poètes noirs sont relativement méconnus et que l'adjectif fait donc sens (c'est à dire qu'il n'alourdit pas inutilement la proposition). Par extension, préciser "de langue française" (voire de "culture française") fait également sens et nous donne en une phrase les principales informations utiles le concernant. À l'inverse, préciser seulement "d'expression française" dans un contexte franco-français serait peu pertinent selon moi.

Je me cultive grâce à vous en apprenant, entre autres, qu'une mairesse est la femme d'un maire et non pas une femme qui serait aussi maire. On s'y perd!

15

Une petit fille qui avait vu des  filles   servir la messe aspirait à devenir enfantdequeuse...