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forum abclf » Promotion linguistique » Formes féminines des noms de métiers

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Messages [ 24 ]

Sujet : Formes féminines des noms de métiers

Bonjour,

J'ai noté quelques évolutions sur ce sujet (auteuse*, notamment). Sont-elles reconnues par l'Académie Française? Et, quelle que soit la réponse, peut-on espérer une généralisation des formes féminines de noms de métiers? Qu'en pensez-vous?

* douce ironie, mon correcteur automatique surligne ce mot)

stricto sensu et toutes ces sortes de choses...

2 Dernière modification par contrelabienpensance (08-06-2014 09:52:00)

Re : Formes féminines des noms de métiers

La féminisation d'auteur est plutôt auteure avec un e final mais ça se discute, il est vrai que chanteur devient chanteuse.

Ces formes sont de plus en plus imposées sous le poids des lobbies féministes.

On en arrive maintenant à faire côtoyer presque systématiquement un masculin avec un féminin, essentiellement pour complaire à ces groupuscules, sachant que les femmes, elles, n'ont jamais rien demandé, ce qui alourdit les phrases et rend le style presque idiot.


Mais on sait depuis toujours que c'est une minorité active qui milite pour ces causes, il est facile de voir que d'une manière générale ce qu'on appelle fallacieusement démocratie n'est autre que la dictature des minorités.

Bien à vous

Re : Formes féminines des noms de métiers

Je lis cet article qui est assez amusant et pertinent, toutefois je reste fidèle à mon idée qui serait de rendre honneur à une femme qui serait avocate, doctoresse ou encore ministresse (non, là je plaisante). Tout dépend du contexte, bien entendu.

Dans l'ensemble, je rejette ce genre de pratiques consensuelles qui font ressembler les orateurs à des vendeurs de supermarchés, cependant je persiste à penser que la valeur honorifique d'une telle évolution pourrait correspondre à une évolution réelle des mœurs.

Par ailleurs, l'un des arguments développés dans l'article et que cet usage "alourdirait" la langue. Je ne crois pas, cela l'enrichirait plutôt, comme dans tous les cas, il suffirait de ne pas en faire usage lorsque cela ne serait pas nécessaire.

stricto sensu et toutes ces sortes de choses...

4 Dernière modification par Piotr (08-06-2014 10:08:59)

Re : Formes féminines des noms de métiers

Je n'ai pas dit que cela alourdissait la langue mais les phrases ou le phrasé, ça devient insupportable d'entendre “bonjour à toutes et à tous” quand “bonjour à tous” salue également les femmes étant donné que le masculin pluriel vaut aussi pour le féminin, au même titre que quand on dit les hommes en général, on inclut évidemment les femmes.

Les langues sont certes phallocratiques, c'est sans doute regrettable, l'anglais a été plus malin en disant “a” et “the” mais retrouve le même problème avec his et her.

Ce qui est difficile à accepter, c'est que cela provient non pas du peuple mais d'une minorité active qui impose son diktat.

Bien à vous

CLBP, si tu persistes à réintroduire le lien vers ton blog, tu vas te faire virer.

5 Dernière modification par Le Lieutenant (08-06-2014 10:16:52)

Re : Formes féminines des noms de métiers

La langue anglaise finira probablement par être la seule que nous parlerons... Elle simplifie tellement les choses.

J'ignore si cette idée vient du peuple ou d'une minorité active, mais je pense que vous employez un exemple hors de son contexte. Le fait que le masculin l'emporte sur le féminin au pluriel est une chose, le fait qu'une femme puisse avoir droit à un mot adéquat désignant son métier en est une autre. Et je ne parle pas de foules à qui l'on s'adresse, juste de gens qui méritent de la reconnaissance. C'est ainsi que je vois les choses.

Ensuite, dire que les femmes font passer leur travail avant le reste de leur vie et que ce n'était pas le cas autrefois est un autre débat, qui ne m'intéresse pas tellement.

stricto sensu et toutes ces sortes de choses...

Re : Formes féminines des noms de métiers

Je ne vois pas en quoi il est interdit de renvoyer un lien vers mes sujets.

Et gardez votre tutoiement ordurier pour vous, on n'a pas élevé les cochons ensemble.

Je n'ai jamais su que c'était interdit, je l'apprends par votre message.

Virez-moi, je venais aider les internautes sans arrière pensées.

Bien à vous

7 Dernière modification par regina (08-06-2014 11:53:38)

Re : Formes féminines des noms de métiers

Les minorités actives, particulièrement en ce qui concerne les femmes, ont bien souvent joué un rôle d'avant-garde. Réjouissons-nous qu'il y eut des femmes telle Olympe de Gouges ou les dites suffragettes qui ont permis à leurs  semblables d'obtenir le droit de vote par exemple et bien d'autres droits jusque là réservés aux seuls hommes.

Ceci nous éloigne du sujet linguistique mais l'argument précédent ne tient pas.
Le fait que la féminisation des noms de métier soit soutenue par certains groupes ne permet en soi ni de justifier ni d'infirmer le besoin linguistique.

Pour d'autres langues comme l'allemand, c'est une évidence : Ingenieur, Ingenieurin, Artz ( médecin) ,  Ärztin ,etc.
Les féministes n'y sont pas plus actives ( en Allemagne ou dans les autres pays germanophones) et les hommes ni plus ni moins machos qu'ailleurs. 
Reste que la langue française a du mal à fixer un usage dans ce domaine, qu'on voit se développer diverses habitudes langagières selon l'âge, le niveau social ou le milieu professionnel et qu'il n'y a effectivement pas d'unanimité.

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

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Re : Formes féminines des noms de métiers

Et moi je dis que ma facteuse aurait fait une jolie danseure.

Fille légère ne peut bêcher.

Re : Formes féminines des noms de métiers

Intéressant aperçu ici :
http://www.druide.com/enquetes/feminin- … nes-en-eur

L'escrivaillerie semble estre quelque symptome d'un siecle desbordé

10 Dernière modification par P'tit prof (08-06-2014 22:48:54)

Re : Formes féminines des noms de métiers

le fait qu'une femme puisse avoir droit à un mot adéquat désignant son métier en est une autre


Cela existe déjà : nourrice !
Le métier de nourrice (de nourrice proprement dit, pas de nourrice sèche qui eut être exercé par un homme...) est le seul métier exclusivement féminin, comme  donneur de sperme est une  fonction exclusivement masculine.
Pour le reste, un auteur, un professeur, un pilote... est auteur, professeur, pilote...  indépendamment de son sexe.

Tiens, au fait, dites-vous que Léopold Sédar-Senghor est un grand poète d'expression française, ou un grand poète noir  ?
Ne sentez-vous pas que préciser    noir est péjoratif, comme   s'il existait une catégorie annexe des poètes noirs inférieure en  dignité   à celle des poètes tout court ?

L'épouse de Paul Auster, Siri Hustvedt refuse d'être traitée de femme auteur, attendu que l'on ne parle pas d'homme auteur.

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

11 Dernière modification par Verbum (08-06-2014 15:06:37)

Re : Formes féminines des noms de métiers

Salut, Lieutenant,

La féminisation des titres est devenue normale au Québec et, je crois, en Belgique.  L'Académie la rejette au nom de la « tradition ». Comme s'il y avait eu de femmes-plombiers au 17e siècle. La féminisation des titres prend acte du progrès des femmes. Je vous encourage à le faire vous-même.

L'Université du Québec à Montréal (UQAM) a publié un guide de féminisation :

http://www.instances.uqam.ca/Guides/Pag … ation.aspx

In principio erat Verbum

12 Dernière modification par P'tit prof (08-06-2014 15:38:06)

Re : Formes féminines des noms de métiers

L'Académie la rejette au nom de la « tradition »

La tradition, ce n'est pas un argument.
Mon argument, c'est que cette terminologie constitue une stigmatisation, une mise à l'index et qu'elle est contraire à l'égalité : « T'as vu le pilote, c'est une femme ! », autrement dit, c'est pas un vrai pilote, auteur, professeur... c'est une fâââme !
Exactement la même   démarche que celle  de ces patients hospitalisés qui refusent d'être soignés par un médecin noir, et réclament un vrai médecin...

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

Re : Formes féminines des noms de métiers

Le Lieutenant a écrit:

J'ai noté quelques évolutions sur ce sujet (auteuse*, notamment).

Ce n'est pas le plus fréquent. On rencontre généralement auteure ou autrice. Sur ce dernier et bon mot, voir le bel article :
http://www.siefar.org/docsiefar/file/Hi … 0Evain.pdf
Le sujet de la féminisation des noms de métiers a déjà été longuement abordé ici :
http://www.languefrancaise.net/forum/vi … php?id=874
http://www.languefrancaise.net/forum/vi … hp?id=3452
http://www.languefrancaise.net/forum/vi … hp?id=6880
http://www.languefrancaise.net/forum/vi … hp?id=9427
http://www.languefrancaise.net/forum/vi … hp?id=9781

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Re : Formes féminines des noms de métiers

Sur Ngram, à partir de Google Livres, on ne voit strictement aucun recul de auteur entre 1800 et 2000, et les résultats pour auteure et autrice avoisinent le zéro absolu : c'est seulement dans la presse qui se veut branchée et sur Internet que ces deux dernières formes sont utilisées.

Fille légère ne peut bêcher.

Re : Formes féminines des noms de métiers

Une petit fille qui avait vu des  filles   servir la messe aspirait à devenir enfantdequeuse...

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

16 Dernière modification par Le Lieutenant (08-06-2014 18:40:15)

Re : Formes féminines des noms de métiers

Merci pour toutes vos réponses. Je reviens sur une en particulier.

P'tit prof a écrit:

le fait qu'une femme puisse avoir droit à un mot adéquat désignant son métier en est une autre


Cela existe déjà : nourrice !

Ce n'est pas ce que je voulais dire, vous l'aviez compris, j'espère? Une docteure ou doctoresse peut vouloir mettre son sexe à l'honneur quand elle mentionne son occupation.

P'tit prof a écrit:

Tiens, au fait, dites-vous que Léopold Sédar-Senghor est un grand poète d'expression française, ou un grand poète noir  ?
Ne sentez-vous pas que préciser noir est péjoratif, comme s'il existait une catégorie annexe des poètes noirs inférieure en dignité à celle des poètes tout court ?

Les deux conviennent, tout dépend du contexte, a-t-il fait des déclarations à ce sujet?
Spécifier de ce cher Léopold qu'il est noir, outre que son nom ne le laisse pas entendre, est intéressant dans la mesure ou les poètes noirs sont relativement méconnus et que l'adjectif fait donc sens (c'est à dire qu'il n'alourdit pas inutilement la proposition). Par extension, préciser "de langue française" (voire de "culture française") fait également sens et nous donne en une phrase les principales informations utiles le concernant. À l'inverse, préciser seulement "d'expression française" dans un contexte franco-français serait peu pertinent selon moi.

Je me cultive grâce à vous en apprenant, entre autres, qu'une mairesse est la femme d'un maire et non pas une femme qui serait aussi maire. On s'y perd!

stricto sensu et toutes ces sortes de choses...

Re : Formes féminines des noms de métiers

On m'a patiemment expliqué une fois qu'il fallait dire « Madame le Préfet » pour celle qui remplissait cette fonction, mais « Madame la Préfète » pour l'épouse du préfet...

L'escrivaillerie semble estre quelque symptome d'un siecle desbordé

18 Dernière modification par P'tit prof (08-06-2014 22:51:10)

Re : Formes féminines des noms de métiers

Spécifier de ce cher Léopold qu'il est noir, outre que son nom ne le laisse pas entendre, est intéressant dans la mesure ou les poètes noirs sont relativement méconnus et que l'adjectif fait donc sens (c'est à dire qu'il n'alourdit pas inutilement la proposition).

Vous avez saisi l'analogie, mais vous la prenez  tout  à fait à contre-pied : quel  intérêt de signaler qu'un poète est noir, vert, ou bleu ? Francophone, oui, cela distingue Byron de Baudelaire , et au fait, Baudelaire était-il blond ou brun ? Vous le savez pas, et cela n'a aucune importance, hé bien cela n'a aucune importance que Léopold Sedar-Senghor ait été mélanoderme.
D'ailleurs, je précisais déjà, et je bisse pour  bien me faire comprendre :


Ne sentez-vous pas que préciser    noir est péjoratif, comme   s'il existait une catégorie annexe des poètes noirs inférieure en  dignité   à celle des poètes tout court ?

Ce n'est pas ce que je voulais dire, vous l'aviez compris, j'espère? Une docteure ou doctoresse peut vouloir mettre son sexe à l'honneur quand elle mentionne son occupation.

C'est avec son sexe que le médecin exerce ?
Blague à part, votre réflexion est très révélatrice : pour vous, qu'une femme soit médecin n'est  pas la chose au monde  la plus naturelle et la moins extraordinaire, elle mérite d'être montée en épingle.
Mettez votre  pendule à l'heure : nous sommes au XXIe siècle !

On m'a patiemment expliqué une fois qu'il fallait dire « Madame le Préfet » pour celle qui remplissait cette fonction, mais « Madame la Préfète » pour l'épouse du préfet...

La présidente de Tourvel ne préside rien, elle est l'épouse d'un Président, la générale de  Gaulle est l'épouse du général de Gaulle tandis que Valérie André est général, dans cette logique, l'auteure est l'épouse d'un auteur...
Au Moyen-Age,  on nommait reine  l'épouse du roi (exemple, la reine Maxima des Pays-Bas) et roigne la souveraine en titre (exemple, la ci-devant reine Beatrix des Pays-Bas). Comme quoi, ce n'est pas une affaire de sexe, mais  de fonction.

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

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Re : Formes féminines des noms de métiers

- L. Sedar-Senghor était noir ?
- C'est possible, mais ç'aurait pu être pire, s'il avait été, en plus, homosexuel et gaucher...
- Et Toulouse-Lautrec : peintre ou infirme ?
- Albigeois...
- Et Aimé Césaire, il est comment ?
- Aimé Césaire, il t'emmerde !

elle est pas belle, la vie ?

Re : Formes féminines des noms de métiers

toutefois je reste fidèle à mon idée qui serait de rendre honneur à une femme qui serait avocate, doctoresse ou encore ministresse (non, là je plaisante).

Quelle condescendance, et, finalement, quel mépris des femmes !
En quoi être avocat fait-il particulièrement honneur ? Si cela ne fait pas honneur à un homme, pourquoi cela ferait-il honneur à une femme ? Parce que l'on ne s'y attend pas, de la part de cet animal à cheveux longs et idées courtes ?


La féminisation des titres est devenue normale au Québec

Si je ne me trompe, il est aussi normal, au Québec, de parquer les Indiens dans des réserves...
Réserves physiques pour Indiens, réserves linguistiques pour femmes, c'est exactement la même démarche.

En fait, point n'est besoin de torturer la langue : Madame le... Proviseur, Ministre, Juge, procureur... fait largement l'affaire.

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

Re : Formes féminines des noms de métiers

P'tit prof a écrit:

La féminisation des titres est devenue normale au Québec

Si je ne me trompe, il est aussi normal, au Québec, de parquer les Indiens dans des réserves...
Réserves physiques pour Indiens, réserves linguistiques pour femmes, c'est exactement la même démarche.

Cher P'tit prof, comment vous, d'ordinaire bien informé, pouvez-vous écrire de telles... contre-vérités ? Les rectifications orthographiques de mille-neuf-cent-quatre-vingt-dix ainsi que les propositions de féminisation des noms de métiers sont désormais d'usage courant (et non obligatoire) dans les pays francophones. Les féministes québecquoises les ont adoptées d'emblée  et vous vous  faites une idée totalement fausse de la politique du Québec envers ses populations amérindiennes.

« Jeunesse, folies. Vieillesse, douleurs ». Proverbe rom.

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Re : Formes féminines des noms de métiers

Le Lieutenant a écrit:

J'ai noté quelques évolutions sur ce sujet (auteuse*, notamment). Sont-elles reconnues par l'Académie Française? Et, quelle que soit la réponse, peut-on espérer une généralisation des formes féminines de noms de métiers? Qu'en pensez-vous?

L'Académie française n'a pas d'autorité sur notre langue.

Ceux des féministes qui s'imaginent déjà calife à la place du calife — sur le périmétricule de la prétendue "féminisation" lexicale — n'en ont pas davantage.

À quoi sert-il de féminiser — masculiniser — la forme des neutres sémantiques ?
Les vocables sentinelle ministre victime professeur fripouille témoin personne assassin tortue ont un genre grammatical non neutre qui s'accorde très bien avec l'indistinction sexuelle prescrite à leurs signifiés respectifs.

Si des gens ont envie de dire auteuse autrice autoresse autorine auteure autorelle autoreuse au lieu d'employer auteur pour un animé de sexe féminin, grand bien leur fasse.

L'ennui, c'est que beaucoup de ces personnes souhaitent en outre imposer leurs choix particuliers à l'ensemble des locuteurs. Et ne reculeront devant rien pour stigmatiser ce qui est pourtant le fonctionnement d'une langue comme le français.

Re : Formes féminines des noms de métiers

greg a écrit:
Le Lieutenant a écrit:

J'ai noté quelques évolutions sur ce sujet (auteuse*, notamment). Sont-elles reconnues par l'Académie Française? Et, quelle que soit la réponse, peut-on espérer une généralisation des formes féminines de noms de métiers? Qu'en pensez-vous?

L'Académie française n'a pas d'autorité sur notre langue.

Ceux des féministes qui s'imaginent déjà calife à la place du calife — sur le périmétricule de la prétendue "féminisation" lexicale — n'en ont pas davantage.

À quoi sert-il de féminiser — masculiniser — la forme des neutres sémantiques ?
Les vocables sentinelle ministre victime professeur fripouille témoin personne assassin tortue ont un genre grammatical non neutre qui s'accorde très bien avec l'indistinction sexuelle prescrite à leurs signifiés respectifs.

Si des gens ont envie de dire auteuse autrice autoresse autorine auteure autorelle autoreuse au lieu d'employer auteur pour un animé de sexe féminin, grand bien leur fasse.

L'ennui, c'est que beaucoup de ces personnes souhaitent en outre imposer leurs choix particuliers à l'ensemble des locuteurs. Et ne reculeront devant rien pour stigmatiser ce qui est pourtant le fonctionnement d'une langue comme le français.

Effectivement, on ne peut pas lutter contre l'Histoire, dans un sens ou dans l'autre. Du coup, il serait intéressant de chercher à connaître l'origine de ces choix, féminin ou masculin. Je m'y atelle.

stricto sensu et toutes ces sortes de choses...

Re : Formes féminines des noms de métiers

vous vous  faites une idée totalement fausse de la politique du Québec envers ses populations amérindiennes

Tiens donc ! quel aveu...


À quoi sert-il de féminiser — masculiniser — la forme des neutres sémantiques ?
Les vocables sentinelle ministre victime professeur fripouille témoin personne assassin tortue ont un genre grammatical non neutre qui s'accorde très bien avec l'indistinction sexuelle prescrite à leurs signifiés respectifs.

Si des gens ont envie de dire auteuse autrice autoresse autorine auteure autorelle autoreuse au lieu d'employer auteur pour un animé de sexe féminin, grand bien leur fasse.

Je recopie, et je plussoie.

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

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