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Le forum d'ABC de la langue française

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Voilà qui me fait penser à saint Paul, pour pouvoir parler de choses ni vues ni entendues, il faut que Dieu s'en mêle. Sinon nous tournons en rond et ne progressons que très, trés laborieusement.

3

D'une manière générale, la pensée et le langage empruntent des filières. Ce que nous pensons et disons a déjà été pensé et dit, bien sûr pas par tel individu identifiable : je n'évoque pas ici le calque, encore moins la citation d'une parole particulière.

2

Bonjour,

hors contexte, je la comprends spontanément ainsi: nos sens (vue, odorat, ouïe) envoient des signaux à notre cerveau qui ne fonctionne pas comme une machine mais interprète à partir de ce qu'il connait déjà.

Les trompe-l'oeils exploitent  cette faille, ceux qui connaissent mal une langue interprètent et transforment ses sons selon ceux, familiers, de leur langue maternelle. Cela va même plus loin : tout raisonnement, toute analyse au quotidien échappe difficilement aux préjugés et aux stéréotypes. Physiologiquement, nous ne pouvons que fonctionner par généralisation.

Nous pouvons tenter d'échapper à cette fatalité, d'en réduire les effets. Jusqu'à un certain point. Nous restons en fin de compte toujours prisonniers de nos neurones. C'est déjà bien de s'en rendre compte : nous devrions être plus humbles et tolérants.

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Que peut bien signifier cette phrase que j'ai entendue il y a quelque temps dans une émission radiophonique de France Culture parlant je crois de neurosciences :
"Nous sommes tous prisonniers de nos neurones." .
Je ne me rappelle plus précisément le contexte, mais même hors contexte cette phrase semble parlante.
Comment la comprendre ?