‹ Trait d'union › s'écrit sans trait d'union.
Les typographes connaissent aussi le ‹ trait de division › qui divise en fin de ligne un mot qui n'a pu rentrer dans la justification ; ils le nomment ‹ une dive ›. Semblable au trait d'union, il a fait l'objet de propositions pour s'en distinguer, telles qu'un double-trait =, afin de ne pas le confondre avec le trait d'union de mots composés.
Le trait d'union partage la touche 6 du rang numérique ; certains le nomment ‹ tiret du 6 ›.
On peut employer ‹ tiret long › |Alt·0151| et ‹ tiret court › |Alt·0150| pour éviter d'employer les mots ‹ cadratin › et ‹ demi-cadratin › qui relèvent plutôt du jargon professionnel. Toujours espacés du texte, on emploie généralement les tirets longs en début de ligne comme tirets d'énumération ou comme tirets de dialogue ; en cours de texte, comme tirets d'énumération ou tirets d'incidente. Leur choix peut dépendre du gris de page.
Le tiret sert parfois de super-trait d'union entre des mots eux-mêmes déjà composés.
Le tiret bas (tiret du 8) souligne une espace pour répondre à diverses situations. Il est à éviter dans les adresses courrielles.