Naturellement, compter les mots, c'est bien. Voir ce qu'on fait avec, c'est mieux !
Comme c'est vrai !
Dans son édition de 2017, le dictionnaire allemand de référence absolue, le Duden, présente 145 000 (cent-quarante-cinq-mille) mots !
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forum abclf » Pratiques linguistiques » Praticité : pour ou contre ? » Répondre
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Naturellement, compter les mots, c'est bien. Voir ce qu'on fait avec, c'est mieux !
Comme c'est vrai !
Dans son édition de 2017, le dictionnaire allemand de référence absolue, le Duden, présente 145 000 (cent-quarante-cinq-mille) mots !
Tout est relatif : Victor Hugo, vocabulaire de 8000 mots.
Shakespeare, 35000 mots.
D'où sortent ces chiffres et que comptent-ils exactement ?
Pour Shakespeare, il paraît qu'on compte en effet dans l'ensemble de son œuvre un peu plus de 30 000 mots, en comptant les mots sous leurs différentes formes grammaticales (par exemple foot et feet comptent pour deux ou go, goes et going pour trois). En enlevant ces formes multiples, il semble que le nombre de mots soit d'environ 20 000, ce qui n'est déjà pas mal.
https://www.englishclub.com/efl/jo/curi … akespeare/
https://www.shakespeare.org.uk/explore- … res-words/
https://kottke.org/10/04/how-many-words … peare-know
Pour Hugo, il semble que le nombre de mots (sous plusieurs formes) de seulement Les Misérables soit de 28 000, ce qui doit faire aussi en enlevant les formes multiples quelque chose de l'ordre de 20 000 aussi.
http://adscriptum.blogspot.com/2010/09/ … ables.html
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01474614/document
Si l'on ajoute les autres œuvres, on doit arriver à un nombre bien plus élevé. Votre nombre de 8000 paraît très sous-évalué.
On prétend souvent que le vocabulaire de Racine est limité à 1000 mots. Il semble que ce soit plutôt 3263 (c'est précis !)
https://www.lemonde.fr/archives/article … 19218.html
Naturellement, compter les mots, c'est bien. Voir ce qu'on fait avec, c'est mieux !
On peut lire ici ou là que la littérature française dans son ensemble est riche de trente mille mots. La littérature anglaise : soixante-dix mille mots, ce qui s'explique, dit-on, par l'origine à la fois germanique et latine du vocabulaire anglais. Alors que le français a laissé tomber le gaulois et s'est acharné, depuis des siècles, depuis l'époque de la Pléiade, à éjecter les mots de provenance non latine.
Nous pouvons le regretter, mais c'est ainsi, nous n'y pouvons rien.
Cordialement.
Bienvenue à vous, Arsinoé.
N'y allez-vous pas un peu fort ? Quand le gaulois était parlé dans ce qui allait devenir la France, le français n'existait pas, notre langue ne peut donc pas avoir « laissé tomber » le gaulois. À l'inverse : le gaulois ayant disparu depuis belle lurette à l'époque de la Pléiade, quels mots de cette langue ont-ils pu alors être « éjectés » ?
"...Connaissant la richesse de notre belle langue..."
Tout est relatif : Victor Hugo, vocabulaire de 8000 mots.
Shakespeare, 35000 mots.
On peut lire ici ou là que la littérature française dans son ensemble est riche de trente mille mots. La littérature anglaise : soixante-dix mille mots, ce qui s'explique, dit-on, par l'origine à la fois germanique et latine du vocabulaire anglais. Alors que le français a laissé tomber le gaulois et s'est acharné, depuis des siècles, depuis l'époque de la Pléiade, à éjecter les mots de provenance non latine.
Nous pouvons le regretter, mais c'est ainsi, nous n'y pouvons rien.
Cordialement.
J’avoue être tombé sur cet "angle mort" de la langue Française si je ne puis dire, lorsque j'ai vu voulu par curiosité, histoire d'enrichir mon vocabulaire, trouver plus de synonyme à ce mot...
Et quel fût mon étonnement quand je vis que sur le site même de larousse.fr, ils ne proposaient que 2 mots à cette alternative.
Connaissant la richesse de notre belle langue je ne pu que m'en étonner effectivement ...
Et le fait est qu'au fond, on peut le prendre sous différents angles, par praticité on entend par le fait qu'une chose est pratique , commode , et du coup, si on veut pousser dans le vice de l’interprétation on va être tenté de dire commode comme commodité, et du coup les commodités ne veulent plus dire la même chose, on peut l'entendre comme une commodité, dans le sens d'un usage qu'il est bon de faire dans un moment donné, face à telle situation envers quelque chose...(il est d'usage...) la frontière est floue avouez le...
En fait la langue Française est riche très riche même suivant le contexte un terme peut avoir plusieurs significations tout simplement, et je pense que le Larousse ou autres Officiels des langues font de telle sorte de ne pas se répéter surement dans certains mots,donc on comprends après que tout simplement il faut pratiquer depuis longtemps le Français pour en comprendre toutes les subtilités , le français n’est pas vraiment une langue domptable au fond, elle est latine et surement pas morte !!
Cordialement
Ça y est : « praticité » a quitté les pages du Robert et s'est extirpé de laToile pour arriver, et par écrit s'il vous plaît, dans la rue !
L'autre jour, achetant mon poisson au rayon frais d'une grande surface, je tombe en arrêt devant l'emballage de mes filets de panga : un truc moderne, argenté, fermé par un côté adhésif ; on est loin du papier journal de mon enfance. Et sur le bidule ... pardon, le paquet, inscrit en lettres de feu : Fraîcheur, Hygiène, Conservation, Praticité !
C'est la rue qui a raison ...
Merci de votre autorisation et félicitations pour votre orthographe toute personnelle. Mais où est le rapport avec le sujet ? («praticité»).
Moi je veux bien que l'on débate de l'utilité d'un mot, de sa pertinence... mais je tiens a rappeler que si la langue anglaise domine a ce point la langue francaise c'est justement car elle vie et que personne ne se soucis de savoir si un mot est correcte ou non. L'anglais pioche dans toutes les langues et ce depuis toujours, et il se modifie en permanence, pour autant les Anglais ou Américains ne sont pas moins intelligent, et leurs livres sont tout aussi bon.
Il a certes été élu, mais pas pour ce boulot-là.
Bookish ! faut-il encore rappeler que ce n'est ni Gougeule ni un nain élyséen qui président aux destinées de notre langue ?
Piotr ! faut-il rappeler que ce «nain élyséen» a été démocratiquement élu Président ? «Les destinées de notre langue» ? Comme tu y vas ! et sur le ton de l'admonestation, qui plus est. Pour sûr qu'une entrée au Petit Robert prime sur les stats d'occurrence de Google. Quoique , si on y réfléchit... les mots français doivent-ils vraiment figurer dans les dictionnaires avant d'investir la langue parlée ?
Demander la permission aux lexicographes peut-être ?
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