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Revue du sujet (plus récents en tête)

22

être après + verbe à l'infinitif est une forme progressive qu'on rencontre aussi dans le sud est.
Mais il diffère totalement de après boire.

21

Dans l'ouest, si quelqu'un est après boire, c'est qu'il est en train de boire...

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yd a écrit:

Ils disent « après boire » comme nous disons « après diner », mais le TLFi (I, A, 2, c) n'y voit qu'une locution sans chercher davantage d'explications :

− Vieilli
♦ Après boire.
Après avoir bu.
Remarque. Encore attesté au XXe siècle par DG, Ac. 1932 et Rob.

Pour moi "après boire" n'est pas vieilli bien que je ne l'utilise pas tous les jours. Et que dire de "après manger" qui me semble bien vivant aussi ?

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Merci 'éponymie'. Dans les deux cas, il s'agit d'un meurtre manqué, et il y a un certain abus à parler de meurtrier, en tout cas en droit français.

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Ils disent « après boire » comme nous disons « après diner », mais le TLFi (I, A, 2, c) n'y voit qu'une locution sans chercher davantage d'explications :

− Vieilli
♦ Après boire.
Après avoir bu.
Remarque. Encore attesté au XXe siècle par DG, Ac. 1932 et Rob.

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éponymie a écrit:
Abel Boyer a écrit:

Probablement parce que cet emploi n'est pas considéré comme légitime. Il faudrait voir si cet emploi se retrouve sous de nombreuses plumes ou n'est qu'un particularisme d'un journaliste.

Je retomberai peut-être sur l'autre article (qui pourrait être du même journaliste). On verra.

En voici un autre (Le Petit Journal, 8 aout 1877)

http://img15.hostingpics.net/pics/79222518770808LePetitJournalmeurtrier.jpg

16

Légalement, le point de vue diffère selon que l’on se trouve en France ou aux USA.
En France, le délit d’intention n’existe pas ; d’ailleurs les cinéastes ont souvent basé les scénarii des films policiers (d’action) sur le fait que pour obtenir la condamnation des malfaiteurs, il fallait attendre qu’ils passent à l’action.
Aux USA, la loi est différente ; on se souvient que la seule personne se trouvant sur le sol américain qui fut condamnée pour sa participation aux attentats du 11 septembre, se trouvait en prison au moment des faits.
Cela dit, en France, la création du délit d’association de malfaiteurs a obligé les cinéastes à se remettre en question.
Concernant les condamnations pour meurtre, Il n’en reste pas moins que c’est seulement lorsque l’agression physique d’une personne conduit celle-ci à la mort qu’il en est question.
Les juges font la distinction entre ceux qui ont frappé avec intention de tuer et ceux qui ont frappé sans intention de tuer. Par contre j’ignore ce qui est prévu lorsque le décès survenant longtemps après l’agression est tout ou partie imputable aux conséquences de celle-ci.
Quant à ceux qui ont frappé sans parvenir à tuer alors qu’ils en avaient l’intention, sont-ils ou non des meurtriers ?

Depuis l’abolition de la peine de mort, il est difficile d’avoir un avis tranché. hmm

15

yd a écrit:

J
Je voudrais dire encore qu'en ce qui me concerne je fais évidemment une très nette différence entre celui qui, ayant pensé sérieusement à me tuer, s'abstient à temps de passer à l'acte, et celui qui n'hésite pas à passer à l'acte, excusez-moi. Les conséquences ne sont pas du tout les mêmes, et bien évidemment le degré de la faute non plus.

D'accord avec vous s'il s'abstient à temps de passer à l'acte. Mais si je ne dois la vie qu'à une cause extérieure, un événement ou une personne, j'estime que mon agresseur est un meurtrier. Et qui d'ailleurs peut tenter à nouveau sa chance une autre fois.

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Je distingue le cas de Garçon (le message 1 d'Éponymie), qui en frappant au bras avec un couteau montre son intention de blesser et commet l'acte dans l'intention de blesser, en même temps qu'il prouve, en frappant au bras, n'avoir pas voulu tuer, du cas d'Alibaud (le message 12 d'Éponymie) qui a l'intention de tuer, commet l'acte en vue de tuer, sans y réussir bien malgré lui - tel que les faits sont rapportés.

Dans le cas d'Alibaud, je n'hésite pas moi non plus à parler de meurtrier au sens plein actuel.
Dans le cas de Garçon je m'abstiens de parler de meurtrier, sans quoi je risque qu'à cause de moi - au moins en partie - la prochaine fois il ne fasse pas la différence entre frapper au bras et frapper mortellement.

Je voudrais dire encore qu'en ce qui me concerne je fais évidemment une très nette différence entre celui qui, ayant pensé sérieusement à me tuer, s'abstient à temps de passer à l'acte, et celui qui n'hésite pas à passer à l'acte, excusez-moi. Les conséquences ne sont pas du tout les mêmes, et bien évidemment le degré de la faute non plus.

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On peut être un meurtrier dans l'âme, un meurtrier virtuel, un meurtrier plausible, un futur meurtrier, une graine de meurtrier, un meurtrier raté, malchanceux et maladroit ...

Ici, un extrait d'una analyse du droit congolais  ( vous fermerez les yeux sur l'orthographe fantaisiste...) :

 l y a délit manquée [b]si dans le cas d'un meurtrier maladroit qui manque sa victime [/b]ou lorsque quoique mortellement blessée, la victime est sauvé par la médecine.

Il ne sera puni pour empoissonnement si après avoir administré du poison à sa victime, il lui fait un contre poison qui la sauve. L'hypothèse de l'error personnae ne constitue pas un délit manqué. Cette hypothèse de l'aberatio ictus se réalise lorsque le mal que l'on avait l'intention de faire à une personne déterminée est tombé sur une autre personne que l'agent n'avait par en vue  

http://www.memoireonline.com/05/12/5833 … tee10.html