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gb a écrit:
J Moriarty a écrit:

Dans une discussion sur un forum

C'est un forum camerounais n'est-ce pas ? Donc, avec un français qui diffère plus ou moins du français de France, avec des locuteurs plus ou moins à l'aise avec une rhétorique tribunitienne artificiellement élaborée.
... joute poltronne : qui parlent mais n'agissent pas ?
... l'indulgence de la masse consciente : l'indulgence des mieux nantis intellectuellement, des plus intelligents que lui ?

Et la dernière phrase devrait être revue. Peut-être (mais c'est encore insuffisant) : Mais, même la bêtise, qui a une limite, est une vertu qui ne saurait se remettre de l'abondance dont son auteur fait preuve.

Oui, il s'agit bien d'un forum camerounais...mais ouvert à tous.

je crois qu'il faudrait que je lui pose toutes ces questions.

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J Moriarty a écrit:

Dans une discussion sur un forum

C'est un forum camerounais n'est-ce pas ? Donc, avec un français qui diffère plus ou moins du français de France, avec des locuteurs plus ou moins à l'aise avec une rhétorique tribunitienne artificiellement élaborée.
... joute poltronne : qui parlent mais n'agissent pas ?
... l'indulgence de la masse consciente : l'indulgence des mieux nantis intellectuellement, des plus intelligents que lui ?

Et la dernière phrase devrait être revue. Peut-être (mais c'est encore insuffisant) : Mais, même la bêtise, qui a une limite, est une vertu qui ne saurait se remettre de l'abondance dont son auteur fait preuve.

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Il y eut les Précieuses ridicules, voici venu le temps du forumeur ridicule. Plutôt que de vous torturer l'esprit pour découvrir ce que cette dernière phrase fumeuse peut bien vouloir dire, suggérez donc à cet amateur de charabia d'appeler un chat un chat wink

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Bonjour et bienvenue sur le forum.



Pour ma part, voici ce que je crois comprendre, mais sans être certaine de bien saisir la pensée de l'auteur, d'autant plus que le contexte de la conversation m'est inconnu
(ma tentative d'explication est donc sous toute réserve) :



Après ceux qui s'égosillent et s'émancipent dans l'art de manier la joute poltronne, voici venu le concert des handicapés neuronaux.


=>  Après ceux qui se défoulent en exprimant leur opinion sans risque, voici ceux qui sont idiots.



A leur décharge, la bipolarité dont ils sont victimes peut leur procurer l'indulgence de la masse consciente.


=>  La bipolarité dont ils souffrent peut leur valoir l'indulgence de ceux qui sont capables de mieux raisonner qu'eux.



Mais, même la bêtise, qui a une limite, est une vertu qui ne saurait s'en remettre d'une profusion constante et quotidienne dont fait preuve son auteur.


=>  La bêtise, qui peut être considérée comme une espèce de vertu à petite dose, devient quelque chose d'insupportable lorsqu'elle est permanente.

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J Moriarty a écrit:

Après ceux qui s'égosillent et s'émancipent dans l'art de manier la joute poltronne, voici venu le concert des handicapés neuronaux.

A leur décharge, la bipolarité dont ils sont victimes peut leur procurer l'indulgence de la masse consciente.

Mais, même la bêtise, qui a une limite, est une vertu qui ne saurait s'en remettre d'une profusion constante et quotidienne dont fait preuve son auteur.

J'arrive pas a saisir le sens profond du message.
Les expressions telles que: "La joute poltronne", "indulgence de la masse consciente" ne me sont pas assez claires.
et enfin, la dernière phrase me pareil totalement vide de sens.

La joute poltronne, ce serait un peu comme les sportifs en chambre : le combat ne comporte pas de risque et on le sait.

J'ai eu du mal à comprendre la deuxième phrase : "les gens normaux ont de l'indulgence pour les simples d'esprit qui ont un vision du monde en noir et blanc" ?

Et du coup la troisième phrase signifierait : "A trop en rajouter, le simple d'esprit n'en finira pas moins par épuiser l'indulgence des normaux.". La bêtise serait une vertu tant qu'elle aurait droit au regard bienveillant des autres ?

Moins sage qu'yd j'avais émis deux jugements sur l'auteur. Effacés. J'en profite pour signaler un dictionnaire panfrancophone qui est parfois utile :

http://www.bdlp.org/

il ne m'a pas servi pour trouver un éventuel "s'en remettre" qui aurait eu une construction particulière.

6

J'allais compléter mon message. Par le portail du CNRTL, je ne trouve que se remettre (tout court) (d'une maladie).

En partic.
♦ [Sans compl.] Retrouver ses esprits, le calme, l'équilibre, la santé. Une affreuse palpitation me saisit, mes yeux s'obscurcirent, le battement de mon cœur m'ôta un instant la faculté d'écouter encore; enfin je me remis assez pour entendre la suite de cette conversation (Duras, Ourika, 1824, p. 47). Bracquemond est venu aujourd'hui me voir; il ne se remet pas, a toujours des douleurs d'entrailles et du dérangement, est bien changé, bien vieilli (Goncourt, Journal, 1894, p. 590).
Rare. [Avec un compl. interne] S'il [Buffon] veut se remettre en santé, c'est à l'air de Bourgogne qu'il demande de le rétablir (Estaunié, Rom. et prov., 1942, p. 111).

Sans rapport : je ne trouve pas non plus l'expression devenue usuelle remettre le couvert.

5

yd a écrit:

Le TLFi ne donne pas se remettre (d'une maladie, d'une crise, d'une mauvaise passe, d'une tribulation, d'un échec, d'un coup du sort, etc.), .

Si, si :

Après une longue convalescence, le voilà tout à fait remis. Il a eu bien de la peine à se remettre de sa maladie. Il a été longtemps sans pouvoir se remettre.

4

Le TLFi ne donne pas se remettre (d'une maladie, d'une crise, d'une mauvaise passe, d'une tribulation, d'un échec, d'un coup du sort, etc.), ni s'en remettre (tout court), dans le même sens. et à partir de là je ne sais si le problème porte sur se remettre de, dans ce sens, ou s'en remettre de. De fait, s'en remettre de est peut-être fautif, mais ne m'avait pas choqué, tant les deux usages, se remettre de (ceci ou cela) ou s'en remettre (tout court) me paraissent habituels.

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yd a écrit:

    Mais même la bêtise, qui a une limite, est une vertu qui ne saurait s'en remettre de la profusion constante et quotidienne dont ferait preuve son auteur.

Même après votre correction, je ne comprends ni la syntaxe ni le sens ici de "s'en remettre de".

2

Bonjour J Moriarty et bienvenue.

Si vous demandez, pour en user, l'avis du forum, bien évidemment je me tais.

L'exercice auquel j'accepte de me livrer ne saurait donc recevoir d'autre valeur que celle d'un pur exercice, à titre personnel.

J'aurais mieux compris la formulation qui suit, en recherchant le minimum de modifications :

Après ceux qui s'égosillent et s'émancipent dans l'art de manier la joute poltronne, voici l'heure des handicapés neuronaux.

    A leur décharge, la bipolarité dont ils sont victimes peut leur procurer l'indulgence de la masse consciente.

    Mais même la bêtise, qui a une limite, est une vertu qui ne saurait s'en remettre de la profusion constante et quotidienne dont ferait preuve son auteur.