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7

"Le grand Ronsard je fus, qui te voulait ô belle !" c'est bien, mais je garde ma version car elle me semble plus cohérente avec le reste, le ton moqueur de la réponse d'Hélène  qui le trouve prétentieux et gonflé.
Je rajoute la parodie de deuxième strophe, qui ne m'avait guère inspiré et qu'il m'a fallu relire plusieurs fois pour en comprendre le sens ! Et je corrige "peut-être jusqu'à demain" effectivement bancal. "Cent fois sur le métier..."

Quand vous serez bien vieux

Demain vous serez vieux, éteinte la chandelle,
Assis tout près du feu, tremblotant et bavant,
Direz vos derniers vers tout en vous louangeant :
"Le grand Ronsard je suis, qui voulait une belle !"

Par quelque jour lointain, une servante ancienne,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Au bruit de votre nom ira me rappelant,
Ce prétentieux barbon - une vraie mouche à miel.

Je serai sur la terre, assez jolie encore,
À l'ombre courtisée par un bel homme fort.
Vous serez au-delà, par les années flétri,

Regrettant de l'amour la jeunesse et le teint.
Vivez, si m'en croyez, qui sait, jusqu'à demain...
Gagnez dès aujourd'hui la chaleur d'un abri.

6

Krokodilo a écrit:

@Eponymie, vous avez commis la même distraction que moi : "Le grand Ronsard j'ai été, qui voulait une belle !" n'est pas un alexandrin.

J'ai pas hémistiché effectivement, alors :

"Le grand Ronsard je fus, qui voulait une belle !"

S'il bave et tremblote, et s'il est lucide, il ne dira pas "je suis"

reste à résoudre la seconde hémistiche :

"Le grand Ronsard je fus, qui te voulait ô belle !"

Donc :

Demain vous serez vieux, éteinte la chandelle,
Assis tout près du feu, tremblotant et bavant,
Direz vos derniers vers tout en vous lamentant :
"Le grand Ronsard je fus, qui te voulait ô belle !"

Excusez-moi de me prendre au jeu. Vous faites comme vous voulez bien entendu smile

5

@Eponymie, vous avez commis la même distraction que moi : "Le grand Ronsard j'ai été, qui voulait une belle !" n'est pas un alexandrin.

4

Oups, le deuxième n'était effectivement pas un alexandrin, j'avais relu un peu vite mon devoir, comme déjà à l'école... Bah! L'essentiel, comme disent la plupart des élèves, n'est-il pas d'avoir la moyenne ?
@ Eponymie, j'adopte la moitié :
Assis tout près du feu, tremblotant et bavant,
@Trevor, je suppose que vous parliez du même vers. Pour l'élision entre deux voyelles, il me semble qu'il y a une certaine tolérance en poésie française pour ce qui est du compte des syllabes et de l'élision du "e", du moins pour qui n'est pas Victor Hugo...

3

Krokodilo a écrit:

Quand vous serez bien vieux

Demain vous serez vieux, éteinte la chandelle,
Assis près du feu, tremblant et bavant,
Direz vos derniers vers tout en vous louangeant :
"Le grand Ronsard je suis, qui voulait une belle !"

Je serai sur la terre, assez jolie encore,
À l'ombre courtisée par un bel homme fort.
Vous serez au-delà, par les années flétri,

Regrettant de l'amour la jeunesse et le teint.
Vivez, si m'en croyez, peut-être jusqu'à demain...
Gagnez dès aujourd'hui la chaleur d'un abri.

Bravo ! Pour le problème de la longueur des vers, le quatrain irait mieux ainsi ?

Demain vous serez vieux, éteinte la chandelle,
Assis tout près du feu, tremblant et béguayant,
Direz vos derniers vers tout en vous louangeant :
"Le grand Ronsard j'ai été, qui voulait une belle !"

2

Pas très aimable pour les barbons ! Un dixain pourtant amusant, et bien construit : un quatrain classique suivi d'un sixain sur trois rimes. Mais certains vers sont bancals ou trop courts, et ne tiennent pas compte de l'élision entre deux voyelles.

1

Ma fille a eu comme "écriture d'invention" scolaire à faire une réponse, libre ou versifiée, de la demoiselle Hélène à Ronsard, qui lui a adressé son célèbre poème "Quand vous serez bien vieille." La plupart des filles de sa classe ont rédigé une réponse dans l'esprit "va te faire voir, vieux barbon" - si vous me passez le pléonasme.
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassi … delle.html
Du coup, je me suis amusé à en faire une aussi :

Quand vous serez bien vieux

Demain vous serez vieux, éteinte la chandelle,
Assis près du feu, tremblant et bavant,
Direz vos derniers vers tout en vous louangeant :
"Le grand Ronsard je suis, qui voulait une belle !"

Je serai sur la terre, assez jolie encore,
À l'ombre courtisée par un bel homme fort.
Vous serez au-delà, par les années flétri,

Regrettant de l'amour la jeunesse et le teint.
Vivez, si m'en croyez, peut-être jusqu'à demain...
Gagnez dès aujourd'hui la chaleur d'un abri.