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Le forum d'ABC de la langue française

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Revue du sujet (plus récents en tête)

1 220

Une chose est sûre, une mise à jour n'a jamais nuit à personne.
Il faut disposer d'une certaine dose de savoir-faire pour faire valoir ses droits quand on passe pour un faire-valoir.
Tout balayer d'un revers de main est la preuve que l'on aspire à pas grand-chose.
Il fallait s'y attendre. Le fort déséquilibre de la balance commerciale d'un pays finit toujours par peser sur son économie. Un vrai fléau.
Le Gin ne Suze que si l'on Sancerre. Jeu de mots à consommer avec modération.
Bouche et gueule sont des mots souvent employés indifféremment. Et pourtant, avoir une tarte dans la bouche est toujours plus agréable qu'une tarte dans la gueule.

Senteurs d’été

Peut-on se sentir bien après avoir perdu l’odorat ? Pour un résident proche d’une tannerie, d’une fromagerie de Munster, d’une raffinerie de carburant ou de disciples de la secte des adorateurs de la sardine grillée, la question a du sens. J’ajouterais même qu’elle est bien sentie. Si ne rien sentir peut être un atout dans ces situations, prévenant tout risque de se sentir mal, un odorat trop sensible peut s’avérer rédhibitoire. Jusqu’à se sentir de trop, rejeté ou visé en permanence, c’est-à-dire très loin de se sentir en odeur de sainteté. A ce stade, certains diront que ça commence sérieusement à sentir le roussi.
Une perte partielle ou transitoire est heureusement plus répandue qu’une perte totale d’odorat. Des individus qui ne peuvent pas se sentir ne se privent pas d’échanger des réparties bien senties loin de respirer à plein nez la cordialité. Vous noterez au passage qu’avoir quelqu’un dans le nez et ne pas pouvoir le sentir est soit un pied de nez à la logique, soit à vue de nez symptomatique d’une perte manifeste de l’odorat. Mais vous faites comme vous le sentez, je ne me sens pas de vous imposer quoi que ce soit. Une certitude nez en moins, pardon, néanmoins, la vie ne sentant pas la rose tous les jours, mieux vaut pour vous que l’envie d’être au parfum de tout ce qui peut se passer ne se fasse pas trop sentir.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 219

Un fleuriste dont l'affaire est florissante n'a vraiment pas de quoi se vanter.
Quand on est propriétaire d’une demeure de bonne facture, la quitter peut nous coûter.
L'émulsifiant E1000, l'acide cholique, n'est pas utilisé de manière courante dans l'industrie alimentaire. C'est une chance.
Un individu de bonne constitution peut tout-à-fait s'avérer être un hors-la-loi, montrant ainsi les limites de la législation.
Pour l'harmonie des relations diplomatiques, mieux vaut accorder nos violons que violer nos accords.
Il faut être pourvu d'une certaine dose d'optimisme pour tomber à bras raccourcis sur des types qui ont le bras long.

Œil pour œil

A première vue et à y regarder de plus près, il est clair que la vue est un sens essentiel. Que l’absence de vue déprécie grandement la présence des points de vue et des capes d’invisibilité est une vision des choses largement partagée, notamment chez les malvoyants. Sans la vue, le nombre déjà notable d’individus qui ne peuvent pas se voir exploserait, tout comme celui des personnes peu regardantes à la dépense, c’est tout vu. Sans parler des ophtalmos et des opticiens qui verraient leurs avoirs péricliter et qui n’auraient plus que leurs yeux pour pleurer.
La vue est primordiale pour évoluer dans le monde qui nous entoure mais à condition de bien l’utiliser. J’ai connu un pupille de la nation à Vitré qui était mal vu sous prétexte qu’il avait fait les yeux doux à Iris, la femme du maire. Le maire tenait à l’œil le lascar après avoir appris qu’il était fiché pour vols à l’étalage après s’être fait prendre à chaparder deux paquets de lentilles à Bonneuil et une paire de lunettes de soleil à Meyzieu. Autant dire qu’il n’avait pas froid aux yeux et que la garde-à-vue commençait à poindre à l’horizon.
Une vision claire, c’est bien, mais il ne faut pas la multiplier. Voir double est déjà mauvais signe, avoir des visions éloigne de la réalité, et à partir de dix visions, la rupture est à craindre.
Une certitude pour conclure, par les temps qui courent, mieux vaut ouvrir l’œil, l’œil de Moscou n’étant jamais loin.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 218

Je prononce le t.
L'Académie, à propos de ce nom de mois : aoû se prononce ou plutôt que aou ; t se fait parfois entendre.

1 217

Alco a écrit:
P'tit prof a écrit:

, sans aucun d'août possible
????
Pour qu'il y ait calembour, il faudrait faire sonner le t de août.

Beaucoup le font. C'est certainement le cas de notre humoriste hebdomadaire.

En tant qu'ex-Alsacien, je prononcerais aussi le -t, mais Pierre Perret ne semble pas d'accord :

"C'est au mois d'août qu'on met les bouts
Qu'on fait les fous les gros matous les sapajous
C'est l'été les vacances le soleil doux, doux, doux, doux"

1 216

P'tit prof a écrit:

, sans aucun d'août possible
????
Pour qu'il y ait calembour, il faudrait faire sonner le t de août.

Beaucoup le font. C'est certainement le cas de notre humoriste hebdomadaire.

1 215

Pierre de Jade a écrit:

A votre sans t !

P'tit prof a écrit:

, sans aucun d'août possible
????
Pour qu'il y ait calembour, il faudrait faire sonner le t de août. C'est tiré par les cheveux...


Joli !   smile

1 214

A votre sans t !

P'tit prof a écrit:

, sans aucun d'août possible
????
Pour qu'il y ait calembour, il faudrait faire sonner le t de août. C'est tiré par les cheveux...

1 213

, sans aucun d'août possible
????
Pour qu'il y ait calembour, il faudrait faire sonner le t de août. C'est tiré par les cheveux...

1 212

Cette semaine nous avons passé le dernier jour de juillet, sans aucun d'août possible.
Les individus qui rechignent à couper la poire en deux ont tendance à couper les cheveux en quatre.
Une chute sans gravité est contraire aux lois de la physique.
Par temps froid, même un écorché vif peut se peler. C'est vraiment pas de peau.
Ne pas hésiter à remettre en place l'auteur d'une remarque déplacée est dans l'ordre des choses.
C'est en brûlant d'impatience que l'on finit par griller la politesse.

Coup de bar

Le café, le bar, le bistrot, l’estaminet, la taverne, quels que soient son nom et son époque, a toujours été le lieu de rencontre préféré du Français qui n’a pas attendu l’avènement de la société de consommation pour consommer. Un lieu où tout est possible. On peut tout aussi bien prendre un café à la terrasse d’un bar que manger du bar à la terrasse d’un café. Un lieu on ne peut plus cosmopolite, où les blancs secs croisent les petits noirs et les jaunes le gros rouge.
Historiquement, les lieux de cuite sont toujours très proches des lieux de culte, peut-être la conséquence d’une croyance ancestrale que le vin de messe préserve de la crise de foi. Mais force est de reconnaître que les premiers ont beaucoup mieux résisté à l’usure du temps que les seconds.
Beaucoup n’échangeraient leur troquet contre rien au monde, certains n’hésitant pas à prendre le car pour boire un demi avec leur moitié.
On y parle de tout et de rien. Et lorsque plus rien ne s’y fait entendre, c’est la fin de tout. Quand les cafés ferment, les habitants n’ont plus beaucoup de grain à moudre. De ne plus pouvoir se réunir pour boire un coup, beaucoup accusent le coup qui du coup n’est en rien responsable.
Le fermeture du dernier café de village est trop souvent ressenti localement comme une mise en bière avec un arrière-goût d’amertume.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 211

A refuser de voir nos travers en face, on finit par être regardés de travers.
Il est difficile de se confondre en excuses lorsque s'excuser ne nous ressemble pas.
Souffrir mille morts c'est s'exposer à des frais d'obsèques exorbitants, augmentant d'autant la douloureuse.
Souffrir d'un sommeil fragile, c'est accroître sensiblement la probabilité de se réveiller cassé.
Se faire assommer par un coup de bol, c’est vraiment pas de chance.
S'épargner des ennuis n'est jamais sans intérêt.

Une sale histoire

La vie est le théâtre d’un combat sans fin entre la propreté et la saleté. La saleté n’est peut-être pas le propre de l’Homme mais il faut reconnaître qu’il salit beaucoup. Il lui arrive même de salir la mémoire de ses congénères, c’est dire s’il y met du sien. A sa décharge, la frontière entre saleté et propreté n’est pas toujours très nette. Entre pas très sale et relativement propre, il n’y a parfois que l’épaisseur d’un chiffon. Surtout lorsque certains instillent le doute en déclarant « c’est du propre ! » après avoir constaté un déficit flagrant de nettoyage. Ou lorsque d’autres se font laver de tout soupçon après avoir blanchi de l’argent sale. Et ne parlons pas des coups du sort dont sont victimes des individus à l’hygiène de vie parfaite, nettoyés par un coup de torchon sournois d’une saleté de maladie. On en arrive à hésiter à passer l’éponge après un sale coup, une question d’amour-propre, sans doute.
C’est en mettant l’accent sur l’élimination des taches que l’Homme a inventé les tâches ménagères. La propreté a un coût mais le niveau social n’est pas un critère décisif dans cette lutte éternelle contre la saleté. On peut être des gueux et être propres tout comme on peut être à l’aise et se retrouver dans de sales draps.
Quoi qu’il en soit, le combat est au bout du compte inégal. Le plus grand maniaque de la non concession à l’immaculé finira inéluctablement en poussières. Son dernier passage d’aspirateur avant de rendre son dernier souffle ne le préservant pas du coup de balai final.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink