Oui, oui, table mare, plume mare et livre mare, sont plus que douteux. La source n'est pas claire non plus, et invérifiable.
Je renommerai la page (titre et nom d'url) prochainement, le temps de voir comment on renomme.
Tranchemar ajouté.
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forum abclf » Pratiques argotiques et familières » Suffixe argotique -mar (épicemar, etc.) » Répondre
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Oui, oui, table mare, plume mare et livre mare, sont plus que douteux. La source n'est pas claire non plus, et invérifiable.
Je renommerai la page (titre et nom d'url) prochainement, le temps de voir comment on renomme.
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Connaît-on la référence (donnée 1833) utilisée par Esnault pour épicemar et artis'mar : je suppose qu'il s'agit d'un romantique, et je n'ai rien pu trouver chez Gautier ni chez Nerval ni ailleurs avec les bibliothèques en ligne.
A mon avis, Esnault se réfère au Nouveau tableau de Paris daté de 1834, mais il a dû remarquer dans l'article de Félix Pyat la mention d'un bal masqué ayant eu lieu "cet hiver" et la date de 1833 (p. 17).
Quant à la graphie des mots, on sait qu'Esnault les normalise souvent à sa manière.
tous les substantifs concernés sont masculins.
Pan sur le bec ! Je trouve à l'instant tranchemar "tranchée" (Déchelette, L'Argot des poilus, site Archive).
@ gb : Vous écrivez "suffixe -mar" ici, mais "-mare" sur votre page. Il me semble que c'est -mar qui s'impose, avec peut-être les variantes (-mard, -mare). A part plume et table, qui sont un peu douteux, tous les substantifs concernés sont masculins.
Adjugé !
On le retrouve antérieurement, avec -d, chez Delvau 1866, mais c'est bon jusqu'à preuve du contraire.
Gossemar a existé. Répertorié en 1896 dans un dictionnaire d'argot français-anglais, donné comme synonyme de loupiot .
Je vais l'ajouter dans le tableau des non pris en compte (non définitif), parce qu'en effet -mar est aussi l'abréviation de maritime (ou de marchand/e) : marmar (marin de la marine marchande), Prémar (préfet maritime), lus dans L'Abeille d'Ouessant, Hamont 2000 [1999].
Pour faire pencher la balance, il faudrait demander à des utilisateurs de ce mot comment ils le comprennent et l'expliquent : si tout le monde comprend « flic martime, police maritime » ou non.
Bien sûr, il peut également y avoir deux mots : le flic maritime, et le flic tout court suffixé, le policemar. Cf. l'attestion, sans extrait (peut-être que le mot reconnu n'est pas « flicmar »), dans GL : Rezvani, La voie de l'Amérique, p.178 : si quelqu'un a le livre, il serait intéressant de voir ?).
En tout état de cause, c'est un (ou deux) dérivé de plus à « flic ». C'est assez récent non ? On le rencontre sur internet, dans le milieu gendarmesque notamment.
Flicmar désigne les gendarmes maritimes en Bretagne et peut-être ailleurs. C'est une abréviation de flic mar[itime]... Mais ce n'est peut-être pas un hasard si l'argotique flic a été préféré à gendarme.
Cela dit, la première attestation est du sud de la région parisienne, et les suivantes paraissent très urbaines, dans des milieux qui n'ont pas grand-chose de populaire.
En ce qui concerne cette collecte, je ne les mettrais pas au même niveau que épicemar par exemple. Je crois d'instinct que le suffixe -mar relève de sa propre logique et de sa propre histoire. Mais au moment de le démontrer, il faudrait effectivement le distinguer de ce qu'on a gardé sous le coude.
Naïf a écrit:JAQUEMART, JACQUEMART, subst. masc.
En 1920 (Le Langage parisien p. 494, sur Gallica), Sainéan voulait déjà que ce suffixe soit "abstrait des noms propres Hadamard, Jacquemard".
Oui. Je ne sais pas si c'est pertinent dans ce cas précis, mais c'est un phénomène bien connu en morphologie historique, et actuellement intégré aux modèles de morphologie synchronique.
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