Embraminée : ce terme vous dit-il quelque chose ? Mon père l'utilisait, le tenant je ne sais d'où : aurait-il un rapport avec le bran ou  la brenne (car le sens est voisin de emmouscaillé, enduit de ...) ?

... tavelée, constellée et, en tirant profit de l'enseignement d'un autre fil, rousselée.

Et une faute, une ! Venez goûter aux belles fautes !

la copie est emporquégée ( souillée, salie) et empéguée aussi

Hmmm ! ça sent la mer au Vieux Port ! 

(mais je dis plutôt tout empéguée)

Le sujet m'inspirant , je ne résiste pas au plaisir d'allonger la liste:

Une feuille infestée, envahie, bouffie,  défigurée, submergée, espompie,  étouffée,  incrustée, enquillée, encrassée, souillée, salie, [s]emporpéguée[/s] , emporquégée, empoissée, embarnissée, barbouillée  de fautes

Interrogez les pôvres enseignants, ceux qui ont dû consigner dans des carnets une palanquée de synonymes  ,pour suivre les consignes et donner  une appréciation  personnalisée  par copie. Dans l’hypothèse d’une classe nombreuse, faut développer des trésors d’imagination. 

Copie truffée , farcie, bourrée, criblée, emplie, remplie, engorgée, alourdie, empesée, grevée, gonflée, bondée, lourde, tapissée, couverte, gavée, dégoulinante, maculée, couverte, saturée, imbibée , boursouflée … de fautes.
Le restant des élèves  mérite des qualificatifs  modérés ou laudatifs.

Clafi, qu'on donne pour provençal mais que j'ai entendu bien plus au nord.

j'ai toujours trouvé cet emploi de "combler" très significatif également, et c'est presque devenu une habitude de l'associer "aux fautes"...que dire d'autre en même temps ? "c'est rempli de fautes", "ça déborde de fautes" ??  Je trouve qu'il n'y a rien qui définit plus l'idée que le verbe "combler"... même si j'avoue n'avoir jamais songé à  considérer cet emploi comme poétique...