Je voudrais insister sur l'idée déjà mentionnée par Zycophante: l'affaire de gradation est un effet secondaire. Fin de longue journée, pardon pour les fautes de frappes éventuelles!
Comme vous le dites, il faut regarder les combinaisons. Sans me référer aux dictionnaires où aux bases de données:
On fait régner la terreur, mais guère l'horreur ni a fortiori l'épouvante.
Un cri d'épouvante glace le sang de ceux qui l'entendent; un cri de terreur évoque le sentiment de peur extrême de celui qui le profère; un cri d'horreur est aussi du côté du crieur, mais il ne s'agit plus de peur, mais de dégoût
La terreur des bacs à sables est une expressions plaisante évoquant les enfants qui font régner leur loi au square voisin, mais s'appliquant ironiquement - souvent par blague - à quiconque croit indûment pouvoir dicter sa loi par l'intimidation. L' horreur des bacs à sables n'est pas exclue, une fois réintegrée dans la série : l'horreur de la guerre (pluralisé, renvoie: les horreurs de la guerre, l'horeur des embouteillages. Toutre autre sens.
Il y a les films d'horreur qui promettent un moindre frisson que les films d'épouvante, alors qu'on ne parle pas de" films de terreurs".
etc.