Pourquoi ne pas le nommer, comme je l'ai déjà vu dans certains ouvrages, (malheureusement, je ne peux donner mes références, oubliées depuis l'époque de mes études...!) H disjoint?
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Pourquoi ne pas le nommer, comme je l'ai déjà vu dans certains ouvrages, (malheureusement, je ne peux donner mes références, oubliées depuis l'époque de mes études...!) H disjoint?
cela signifie surtout qu'il implique une liaison! c'est juste un abus de langage puisqu'il n'est pas prononcé du tout.
Si on souhaitait vraiment chipoter, l'accent pourrait être mis sur le fait que prononcer, rendre sensible un élément de lecture (par des moyens auxquels la liaison et l'élision appartiennent), n'est pas énoncer, exprimer en termes nets.
C’est tout de même un phénomène bien curieux que ce h dit «aspiré». Dans un mot isolé, il ne s’entend absolument pas, ne devenant perceptible qu’en contexte, lorsque le mot qui le contient est précédé d’un autre dont une lettre est susceptible d’être élidée ou d’un mot avec lequel une liaison est possible; c’est alors qu’il joue son rôle d’empêcheur d’élision et de liaison. Le h aspiré lui-même ne se prononce jamais, il n’a qu’une existence en quelque sorte virtuelle. Pourtant, il a bien un rôle phonologique, puisqu’il permet de différencier des mots tout à fait identiques par ailleurs: être et hêtre, heurt et heure, etc. Mais peut-on parler d’élément phonologique dans le cas du h aspiré? Sans doute non, puisqu’il est toujours muet de toute façon, qu’il n’a aucune réalisation phonétique en soi. Mais il a le pouvoir d’influencer la réalisation phonétique des mots que le précèdent: il est donc présent sans être présent, sans se montrer. C’est un phénomène assez insaisissable, et qui, à ma connaissance, n’existe qu’en français.
Par ailleurs, ce h aspiré, qui, a une existence au minimum virtuelle, et devrait donc, à ce titre, avoir une représentation distincte à part entière dans la graphie, est en fait mal noté en français, en ce sens d’abord qu’il est représenté de la même manière que le h dit non aspiré (qui, lui, n’a aucune existence ni virtuelle, ni phonétique, ni autre, et dont la présence dans le seul code écrit n’est qu’un reliquat orthographique reflétant une situation très ancienne), et dans le sens aussi qu’il lui advient même parfois, quoique très rarement, de n’être point noté, comme p.ex. dans uhlan ou dans ululement (ce mot pouvant, il est vrai, s’écrire aussi, et plus logiquement, hululement), mais aussi dans le numéral onze («les onze mille francs»: pas de liaison). Tout cela est assez rude pour les non francophones qui apprennent notre langue: à la curiosité du phénomène en soi s’ajoute une confusion due aux inconséquences de l’orthographe. Pour être logique, on ne devrait pas noter le h dit muet ou non aspiré, et noter par un h le h aspiré partout où il se trouve, soit: huhlan, hululement, honze.
J’ai dit que le h aspiré n’était jamais prononcé, mais ce n’est pas tout à fait exact, puisqu’on continue à le prononcer dans certaines régions, notoirement dans la bonne ville de Liège («je m’en vais hhhumer l’air»), où vous passez même pour un prétentieux si vous ne le prononcez pas. Il a été prononcé, si mes informations sont exactes, jusqu’aux alentours de 1800 à Paris, tandis que le h dit muet avait disparu déjà depuis un certain temps. On peut se demander pourquoi ces h, ces sons fricatifs glottaux, n’ont pas tous disparu d’un seul coup en français, au lieu de disparaître en deux étapes, d’abord (à quelle époque?) ceux qui sont aujourd’hui nos h muets, puis ensuite (vers 1800) ceux que nous appelons aujourd’hui les h aspirés.
Zycophante:
Oui, mais non. Le « aspiré » de « h aspiré » n'est pas à rapprocher d'une extraction d'air. Une aspiration n'est pas une inspiration, et il ne s'agit pas d'un h inspiré.
Etymologiquement, cela signifie simplement qu'il est prononcé
Effectivement, on peut aspirer de l'eau avec une paille et celle-ci n'ira pas dans les poumons (encore que la paille est pleine d'air en début d'aspiration). Pourtant, il est presque impossible d'aspirer sans inspirer, la dépression n'est pas assez forte, ça ne marchera qu'une fraction de seconde, essayez !
Tout le monde sait que le français n'a pas toujours été aussi codifié qu'il l'est actuellement, d'ailleurs le fil sur "plussoyer" montre bien les forces à l'oeuvre dans la vie d'une langue, aussi bien du fait d'écrivains (inspirés) que par les parlers locaux.
Alors, pourquoi ne pas passer outre et balayer de tels contresens ?
J'aspire à faire expirer le H aspiré !;)
cela signifie surtout qu'il implique une liaison! c'est juste un abus de langage puisqu'il n'est pas prononcé du tout.
les étrangers doivent apprendre par coeur ou par l'usage répété les cas où le "h" est prétendument "aspiré" (traduire = interdisant la liaison).
si je dis "un haricot", c'est comme si je disais, sans liaison, "un aricot" .Du strict point de vue de la phonation il n'y a aucune différence.
Personnellement, j'appelle ce h aspiré français un h expiré, au risque de passer outre les lois sacrées de la République ; j'ai essayé de prononcer quelques mots en aspirant le h, on dirait que j'ai une extinction de voix !
Oui, mais non. Le « aspiré » de « h aspiré » n'est pas à rapprocher d'une extraction d'air. Une aspiration n'est pas une inspiration, et il ne s'agit pas d'un h inspiré.
Etymologiquement, cela signifie simplement qu'il est prononcé.
Vous en faites une [erreur] vous-même, je le crains, en vous adressant à Piotr, qui n'en peut mais. [...] Je suis un partisan de la paix des forums.
Bel exemple de courtoisie forumiste que vous donnez là, cher Pierre Enckell!
Et qu'allais-je reprocher à Piotr la sévérité de gb envers Xon yu, nouvelle recrue abécédienne (pour une fois que le féminin l'emporte dans un sens générique ) ? Confondu en excuses, je suis
auprès de Piotr, c'était bien à gb que s'adressait mon reproche
je complète:
on recense plus de 400 mots du fonds francique où l'on ne fait pas la liaison, dont:
hache,hagard,haie,haillon,halte,hère,hameau,hanche,hangar,harcèlement,haras,héron,havre,hideux.....
bon, j'arrête là...
« on dit des "zommes" car homme est d'origine latine.
mais le h de "hauteur" est un reliquat du fonds francique, donc on dit des hauteurs sans liaison. »Et c'est pourquoi votre fille est muette... pardon, votre h est muet.
Vous pourriez nous dire pourquoi le fait d'appartenir à un reliquat du francique entraîne l'absence de liaison ?
A d'autant plus forte raison que hauteur dérive de haut qui vient du latin altus, si j'en crois le Tilf...
"haut" vient du latin "altus", personne n'en disconvient.
mais, parallèlement, les linguistes expliquent l'apparition du "h" par l'influence germanique.
il s'agit donc d'une sorte d'hybride.
«Etes-vous vraiment enseignant(e) de CM1 en France ?» pas plus que «...et c'est votre ignorance qui m'a étonnée (sic)» ne sont des appels à la paix des forums!
Que voulez-vous, quand on écrit sous pseudonyme on peut dire n'importe quoi sur soi-même. J'avais immédiatement ajouté "J'ai peut-être tort d'en douter", mais j'avais d'abord cru à quelque mystification.
Pour la phrase sur l'ignorance, elle servait à expliquer ma question précédente. Je suis moi-même fort ignorant en toutes sortes de matières.
La forme "étonnée" est évidemment une erreur. Vous en faites une vous-même, je le crains, en vous adressant à Piotr, qui n'en peut mais.
Je suis un partisan de la paix des forums. J'espère qu'il en est de même de Xon Yu, auprès de qui je m'excuse si je l'ai blessé(e).
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