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32

Aubert a écrit:

Je voudrais, quant à moi, revenir sur le "viol".
Au-delà de la conotation sexuelle, il y a une notion d'intégrité, de propriété.
On peut violer une personne physiquement, c'est à dire lui imposer une relation sexuelle, mais on peut également violer les droits d'une personne à la présomption d'innocence, et de se comporter comme si elle était coupable avant même d'avoir été jugée.
Enfin, ou peut violer une propriété privée en y pénétrant par effraction, et éventuellement avec violence.

Par ailleurs, viol et violence ont bien la même étymologie

(viol) Étymol. et Hist. 1. 1647 « violences faites à une femme » (VAUG., p. 413: viol, qui se dit dans la Cour et dans les armees pour violement, est tres-mauvais); 2. 1648 fig. viol de la foi publique (SCARRON, Virgile Travesti, l. VI, éd. V. Fournel, p. 201b); 1875 les viols des lois (SULLY PRUDH., Vaines tendr., Le Rire, p. 237); 3. 1868 viol de son palais (GONCOURT, Journal, p. 449); 1898 viol de leurs sépulcres (COPPÉE, loc. cit.). Déverbal de violer*. Fréq. abs. littér.: 180.
Source: TLFI

Je lis dans un livre de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, plus connue pour la Belle et la Bête que pour le livre en question, ceci : « Pompée fut nomme consul contre toutes les regles, car il n'avoit pas l'âge requis, & n'avoit exercé aucune des charges qui devoient précéder le consulat; mais son mérite justifioit ce violement des loix.  »

Ce violement a quitté le dictionnaire de l'Académie à la 8e édition. Il signifiait à la fois violation et viol.

■  Infraction, contravention à ce qu’on doit a certaines choses. Le violement des traitez, des loix, &c.

Il signifie aussi, La violence qu’on fait à une femme qu’on prend par force. Les loix punissent de mort, le rapt, le violement. Et en ce sens on dit plus ordinairement. Viol. On deffendit le viol & l’incendie.

https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1V0103-04

31

si ce site a recours aussi bien aux yeux qu'aux oreilles :
quel pied, cher gb.
violenter :
lorsqu'on empêche quelqu'un de parler (ou d'écrire) pensez-vous que c'est - en quelque sorte - le "violenter" ?
sans aucune violence, à vous ...

30

carmen a écrit:

je ne dirais pas : que l'on le site
car à l'oreille ça fait trop de lon-la-la-lère
il vaut mieux dire : qu'on le site

je ne n'écrirais pas : que l'on le site
car à l'œil ça fait trop de lon-la-la-lère
il vaut mieux écrire : qu'on le cite.

29

Je voudrais, quant à moi, revenir sur le "viol".
Au-delà de la conotation sexuelle, il y a une notion d'intégrité, de propriété.
On peut violer une personne physiquement, c'est à dire lui imposer une relation sexuelle, mais on peut également violer les droits d'une personne à la présomption d'innocence, et de se comporter comme si elle était coupable avant même d'avoir été jugée.
Enfin, ou peut violer une propriété privée en y pénétrant par effraction, et éventuellement avec violence.

Par ailleurs, viol et violence ont bien la même étymologie

(viol) Étymol. et Hist. 1. 1647 « violences faites à une femme » (VAUG., p. 413: viol, qui se dit dans la Cour et dans les armees pour violement, est tres-mauvais); 2. 1648 fig. viol de la foi publique (SCARRON, Virgile Travesti, l. VI, éd. V. Fournel, p. 201b); 1875 les viols des lois (SULLY PRUDH., Vaines tendr., Le Rire, p. 237); 3. 1868 viol de son palais (GONCOURT, Journal, p. 449); 1898 viol de leurs sépulcres (COPPÉE, loc. cit.). Déverbal de violer*. Fréq. abs. littér.: 180.
Source: TLFI

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chère Orientale, chère Modératrice
je ne dirais pas : que l'on le site   car à l'oreille ça fait trop de lon-la-la-lère
il vaut mieux dire : qu'on le site
bien que cette consonnance ne soit guère jolie
ah j'ai touché votre dada, quelle chance !
bonne balade : attention aux branches,

27

Non, ama, Carmen venant de toucher le dada de ma chère Orientale. lol

26

de le voir cité = de voir qu'il est cité
de le voir citer = de voir que l'on le cite

Ai-je tort Carmen ?

25

bon jour p'tit Prof, ah je n'avais pas vraiment suivi le cours des mains
sous la couverture : merci de m'avoir instruite
faudrait-il écrire "je rigole de le voir cité ???"
bonne journée

24

carmenaa a écrit:

c'est curieux, Petit Prof, car le dictionnaire Français lui,
indique : "toujours dormir avec les mains sous la couverture"
je ne vois pas bien la nuance si nuance il y a

Le docteur Tissot était un adversaire forcené de la masturbation, cause selon lui de toutes les maladies possibles et imaginables.
Les mains sous la couverture le rendaient fou !
Il a rédigé un manuel de conseil aux parents qui fut un gros succès de vente. Il a aussi inventé une sorte de camisole de force qui empêchait le patient d'atteindre ses parties intimes.

Ce qui explique pourquoi je rigole de le voir citer à propos de l'expression en-dessus !

23

Je reviens sur "en dessus". On me communique une page du Glossaire des patois de la Suisse romande (tome V, p. 503), lequel ne concerne pas seulement les patois, mais aussi le français régional. J'y trouve, avec des exemples datant souvent des années 1970 :

En dessus, adv. "au-dessus, en haut"

En dessus de, loc. prép. "au-dessus de". Aussi pour la température : "Un degré en dessus de zéro".

Cela confirme bien qu'il s'agit d'un emploi helvétique - qui a peut-être tendance à se diffuser ailleurs aussi, puisque Papy l'a trouvé dans un dictionnaire.