Voilà qui me fait penser à saint Paul, pour pouvoir parler de choses ni vues ni entendues, il faut que Dieu s'en mêle. Sinon nous tournons en rond et ne progressons que très, trés laborieusement.
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forum abclf » Écriture et langue française » "prisonniers de nos neurones" » Répondre
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Voilà qui me fait penser à saint Paul, pour pouvoir parler de choses ni vues ni entendues, il faut que Dieu s'en mêle. Sinon nous tournons en rond et ne progressons que très, trés laborieusement.
D'une manière générale, la pensée et le langage empruntent des filières. Ce que nous pensons et disons a déjà été pensé et dit, bien sûr pas par tel individu identifiable : je n'évoque pas ici le calque, encore moins la citation d'une parole particulière.
Bonjour,
hors contexte, je la comprends spontanément ainsi: nos sens (vue, odorat, ouïe) envoient des signaux à notre cerveau qui ne fonctionne pas comme une machine mais interprète à partir de ce qu'il connait déjà.
Les trompe-l'oeils exploitent cette faille, ceux qui connaissent mal une langue interprètent et transforment ses sons selon ceux, familiers, de leur langue maternelle. Cela va même plus loin : tout raisonnement, toute analyse au quotidien échappe difficilement aux préjugés et aux stéréotypes. Physiologiquement, nous ne pouvons que fonctionner par généralisation.
Nous pouvons tenter d'échapper à cette fatalité, d'en réduire les effets. Jusqu'à un certain point. Nous restons en fin de compte toujours prisonniers de nos neurones. C'est déjà bien de s'en rendre compte : nous devrions être plus humbles et tolérants.
Que peut bien signifier cette phrase que j'ai entendue il y a quelque temps dans une émission radiophonique de France Culture parlant je crois de neurosciences :
"Nous sommes tous prisonniers de nos neurones." .
Je ne me rappelle plus précisément le contexte, mais même hors contexte cette phrase semble parlante.
Comment la comprendre ?
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