Du temps de Victor Hugo, le mot " boeuf" s’employait aussi pour désigner les " bœufs sauvages"..
Plutôt que de s’en tenir à la stricte définition du dictionnaire ( taureau châtré) , pourquoi ne pas voir dans ce refrain, l,image poétique, métaphorique, des dangers encourus par ces innocentes enfants, futures nonnes à protéger, inconscientes de leurs appâts , rouges tabliers à ne pas montrer à ces hordes sauvages qui les menacent
Dans le poème le danger concret, est bien un brigand, laid , un bandit, comparéà une autre bête sauvage, le sanglier..
Pour moi, excusez-ma témérité, il ne s’agit que d’une métaphore poétique qui évoque bien un troupeau de mâles sauvages
Et ça se passe en Espagne au pays des toros.. Toute la finesse d’un VIctor Hugo )