Passer au contenu du forum
forum abclf
Le forum d'ABC de la langue française
Mise à jour du forum (janvier 2019)
Remise en l'état – que j'espère durable – du forum, suite aux modifications faites par l'hébergeur.
Répondre
Répondre
Rédigez et envoyez votre nouvelle réponse
Vous pouvez utiliser : BBCode Images Binettes
Tous le champs doivent être remplis avant d’envoyer ce formulaire, ou alors vous avez utilisé la fonction copier/coller qui n'est pas supportée par l'éditer de texte.
Revue du sujet (plus récents en tête)
Merci beaucoup Gb pour la réponse prompte. En plus, j'ai trouvé la réponse qui me semblait bien claire. La voici:
Plaisir n'est plus suivi de la préposition de que s'il est précédé d'un article défini ou indéfini ou employé avec c'est: Faites-moi le plaisir de m'écouter. Je me ferai un plaisir d'y aller. C'est (un) plaisir de l'entendre. Au plaisir de vous revoir. Les plaisirs de la table, de la conversation, le plaisir d'une rencontre.
Dans tous les autres cas, on emploie aujourd'hui à: Prendre plaisir à qqch. Trouver du plaisir à faire qqch. Avoir plaisir à voir qqch. N'avoir de plaisir à rien. Cela fait plaisir à voir.
En rade ou en plan(t) ?
je réponds ; on corrigera si je me trompe.
- En espérant que vous en sorterez avec un grand plaisir que nous avons eu à confectionner ce produit. (avoir le plaisir à faire qqch)
- J'ai le plaisir de faire ce travail. (avoir le plaisir de faire qqch)
Quelle est la différence de ces deux structures?
Les expressions entre parenthèses sont bien citées, mais mal employées (En espérant que vous en sorterez avec un grand plaisir que nous avons eu à confectionner ce produit ne se dit pas).
avoir le plaisir à faire qqch (plutôt : avoir du plaisir à faire qqchose) : prendre du plaisir quand on fait quelque chose, au moment où on le fait (quand je dessine, je peux dire que j'ai du plaisir à dessiner, parce que j'aime dessiner).
avoir le plaisir de faire qqch : pas loin d'une formule de politesse, de courtoisie, protocolaire pour dire que ce qui fait plaisir, c'est de devoir faire quelque chose. En fait, c'est comme si on disait : c'est un honneur pour moi de faire ceci, je vous remercie de votre confiance.
Dans le premier cas : plaisir de faire, plaisir pris à faire ; dans le second cas : plaisir de devoir faire.
Et la question de plasir, ne la laissez pas en rade s'il vous plaît !
Exact ! Merci d'avoir corrigé.
(la prochaine fois, je tenterai le : «c'était pour voir si vous suiviez»).
Voilà les réponses que j'ai attendues ! Merci encore.
Grevisse (13e édition, p. 355) donne un exemple de Jean Dutourd :
"J'ai dû l'entendre prononcé pour la première fois par mon père vers 1928, moi ayant huit ans".
Mais il n'évoque pas cette forme p. 972, "cas où les formes disjointes s'emploient comme sujets".
Avec "moi" ou "lui" (au lieu de "je" ou "il"), de telles constructions seraient donc plus admissibles. Mais elles sont quand même très inusitées, amha.
Ah, Pierre Enckell a été plus vite que moi !
Mais non Gb, je ne vous suivrai pas, vos suggestions me semblant agrammaticales !
- ayant réussi le concours national, ma mère ...
- étant trop négligé, je ne peux pas te confier ce travail
En effet, si vous souhaitiez commencer directement par le participe présent, vous devriez tourner un peu le reste :
- ayant réussi le concours national, je...
- étant trop négligé, tu...
Ah, cher gb, vous donnez dans l'anacoluthe ! Ce n'est pas ma mère qui a réussi le concours, dans l'exemple. Il faut "comme j'ai", ou "puisque/parce que j'ai"...
Comme dans les exemples que tu cites au début, on ne mettrait pas de pronom sujet, et on commencerait directement par le participe présent :
- ayant réussi le concours national, ma mère ...
- étant trop négligé, je ne peux pas te confier ce travail