Passer au contenu du forum
forum abclf
Le forum d'ABC de la langue française
Mise à jour du forum (janvier 2019)
Remise en l'état – que j'espère durable – du forum, suite aux modifications faites par l'hébergeur.
Répondre
Répondre
Rédigez et envoyez votre nouvelle réponse
Vous pouvez utiliser : BBCode Images Binettes
Tous le champs doivent être remplis avant d’envoyer ce formulaire, ou alors vous avez utilisé la fonction copier/coller qui n'est pas supportée par l'éditer de texte.
Revue du sujet (plus récents en tête)
Elle est directement et clairement associée à "l'ours", l'insuccès. Difficile de ne pas faire le rapprochement avec les expressions contemporaines "partir/sortir/s'en aller sur le ventre".
Et l'article de 1904 pourrait s'interpréter comme "le gouvernement subira une défaite malgré ses "alliés", cherchera à se mettre à l'abri et finira par se rendre".
Mais effectivement, rien ne le prouve non plus. Il va falloir garder ça sous le coude jusqu'à plus ample informé.
Celle-là, je la comprends moins, encore qu'on puisse penser appliquer métaphoriquement à une pièce de théâtre qui fait un flop le sens de "se tordre de douleur, dans des convulsions".
Abel Boyer a écrit:Dans ce dernier extrait, "se rouler sur le ventre" est l'expression relativement classique utilisée pour décrire des convulsions.
Employée au sens propre ? Et que dire de l'expresssion de 1909 alors ?
Dans ce dernier extrait, "se rouler sur le ventre" est l'expression relativement classique utilisée pour décrire des convulsions.
J'effectue jour après jour un ratissage systématique de la meule de foin de Gallica et, le 6 mai 1904, je trouve ça :
Je ne sais trop comment il faut le comprendre - le gouvernement n'aura aucun succès malgré ses belles "relations" ? - mais je le rapproche de la pièce qui roule sur le ventre de 1909.

(source)
Qu'en dites-vous ?
P'tit prof a écrit:C'est le titre d'une pièce crée en 1895.
C'est un nom qu'on rencontre beaucoup dans la littérature légère, et déjà dans des contes du Cabinet des Fées.
Mais pour s'en tenir à des pièces ayant rencontré un certain succès, il y a eu l'opérette d'Hervé "l'Oeil crevé" (le rôle de Dindonnette étant cité par Zola dans la Curée) et peut-être surtout le Chef de division, de Gondinet, où cette réplique me semble s'appliquer : « Dindonnette ! quel nom heureux! ça n'en désigne aucune, et ça les rappelle toutes. Celle-là était fort jolie. » Un critique décrit Dindonnette comme une cocotte huppée !
Allez, un autre bide datant de 1928 :
Ce fut un deuil populaire lorsque notre champion revint tout bosselé et rentra en France sur le bide, après être sorti du ring sur le dos.
(L'éducation Physique)
Somme toute, la récolte reste assez maigre... Onze citations avec "ventre" et quatorze avec "bide".
Bé non, c'est justement le contraire : elle apparait cette Dindonnette entre 1905 et 1914, dans les premières historiettes de Bécassine, avant les aventures - par la suite publiées en albums - qui paraissent à partir de 1913.
http://www.bd-anciennes.com/blog/becass … e-suzette/
Cette Dindonnette apparait peut-être chez les continuateurs, mais ne figure pas dans les éditons originales : Bécassine n'a qu'un cousine, Marie Quillouch.
En fait, Dindonette me semble un nom emblématique de petite femme, de... blonde, quoi !
Sur un site, on dit nièce, sur l'autre cousine :
Bécassine porte un costume breton que nous reconnaissons tous aujourd’hui : robe vert sombre ouverte sur une guimpe blanche et un corselet rouge, vaste jupe, larges manches bordées de velours noir, tablier, coiffe blanche, avec le baluchon classique du paysan sans fortune, ficelé dans un grand mouchoir à carreaux rouges et blancs. Elle garde le contact avec sa famille bretonne, notamment avec ses jeunes cousins Yann (bien mal élevé) et Dindonnette (une petite sotte illettrée, qui porte le même costume breton que Bécassine et qui trouve une place de bonne d’enfants).
Je ne suis pas spécialiste de Bécassine.