Et c'est là que le mort ressuscita.
M'enfin gb, franchement !:/
...ressucita en soupirant "Une douce mort m'habite", non ?
Non connecté Se connecter S'inscrire
Tous le champs doivent être remplis avant d’envoyer ce formulaire, ou alors vous avez utilisé la fonction copier/coller qui n'est pas supportée par l'éditer de texte.
Et c'est là que le mort ressuscita.
M'enfin gb, franchement !:/
...ressucita en soupirant "Une douce mort m'habite", non ?
Rendre hommage à cette dame, qui finit baronne en Angleterre, me semblait dans le sujet.
Exact P'tit prof, ça méritait un paragraphe. Merci pour ma culture.
Et sur l'epectase de Mgr Danielou, tu as quelque chose (je sais, je suis gourmand) ?
C'est une allusion historique à la mort du président Félix Faure.
Elle le surprit, la camarde, en fort galante compagnie...
D'où un torrent de jeux de mots.
Clemenceau eut cette oraison funèbre de fin lettré : « Il se voulait César et a fini Pompée. »
On prétendait qu'au prêtre appelé pour administrer le pauvre homme, et qui demandait s'il avait encore sa connaissance, l'huissier avait répondu : « Non, elle est partie par l'escalier de service... »
Et la connaissance en question, Mme Steinheil, née Japy, y gagna le surnom de Pompe funèbre...
Rendre hommage à cette dame, qui finit baronne en Angleterre, me semblait dans le sujet.
Là j'ai pas pigé
Elle se nommait Marguerite Japy, épouse Steinheil.
Il faut une dernière précision (ce qui est bien normal étant donné la situation du principal intéressé) : l'histoire se déroulait très précisément à Saint-Claude, dans le Jura.
La jeune femme en question était chargée précédemment, dans un atelier spécialisé, de tailler les pipes avec un couteau spécial, puisque c'est ainsi que, dans la haute époque de l'artisanat, on gravait les têtes qui ornaient le fourneau des choses en question !
Et c'est là que le mort ressuscita.
M'enfin gb, franchement !:/
Etymologies amusantes piquées ailleurs :
Dans les temps anciens, pour s'assurer que quelqu'un
était bien décédé,
l'usage voulait qu'une personne en charge de cette
vérification
morde violemment un des doigts de pied de la victime
(généralement le gros orteil). Si rien ne se passait,
la personne
était déclarée morte. C'est donc de là que vient
l'appellation de
croque-mort.
Cette fonction de croque-mort, qui était en fait comme
une vraie
charge (comme les bourreaux), se transmettait de père
en fils depuis la nuit
des temps.
Or, un jour, il arriva une catastrophe : le dernier
croque-mort,
bien qu'ayant eu de nombreux enfants, n'avait aucun
garçon.
Sa fille aînée reprit donc sa charge. Mais voilà que
la première victime
qu'elle eut à traiter était un homme qui avait eu une
grave maladie.
La gangrène l'avait en partie gagné et on lui avait
coupé les deux jambes
jusqu'à la hauteur des cuisses. La jeune fille examina
la situation
et mordit donc, avec tendresse et précaution, le
premier membre inférieur
qu'elle put trouver.
Ce fut à cette époque, et très précisément dans ces
circonstances,
que l'on passa de l'expression de croque-mort à celle
de pompe funèbre
Propulsé par PanBB, soutenu par PunBB Info.