diconoma a écrit:J'ai rencontré ce texte indigeste :
Sous prétexte de nous aider à trouver le bonheur, on nous somme de nous plier à de nombreux diktats :
– sois beau / belle, jeune, mince et ‹ à la mode de chez nous › ;
– sois intelligent(e), spirituel(le) et cultivé(e) ;
– sois bon(ne) dans ton travail et gagne beaucoup d’argent ;
– sois l’heureux(se) propriétaire d’une belle maison et d’une voiture sportive, pars en vacances ;
– sois un(e) père / mère parfait(e) qui n’oublie pas de faire des gâteaux pour la kermesse de l’école, et gère les devoirs sans s’énerver.Comment nommer ce genre de rédaction ? féminismographie ? féminismanie ?
Rassure-toi, ya pire : mettre la marque féminine en capitale.
Exemples fréquents dans une certaine littérature gauchiste :
les salariés → les salariéEs
les militants → les miltantEs
étant entendu qu'il ne s'agit nullement, dans l'esprit du scripteur, d'un féminin pluriel mais du masculin ET du féminin, les deux simultanément au pluriel.Outre l'ignorance insondable de la grammaire française, on peut noter chez ce scripteur l'oubli complet de ses propres bases idéologiques : la promotion d'une moitié du genre humain contre la seconde, au détriment de la lutte des classes. Un oppresseur de sexe féminin (Thatcher, Merkel, Clinton...) ressemble autant à une femme seule avec trois enfants, enchaînant les CDD à temps partiel non choisi pour un gagner sous-SMIC, qu'un squale à une malheureuse sardine.
Ce genre de rédaction ne mérite qu'un nom : tartufferie.
Pas de politique !