Annonce amicale : 30 jours pour jacter comme mézigue, de Sylvain Vanderesse, est paru.
Mots croisés et autres jeux à gogo.
Aux éditions de l'Opportun.
motte
motte
Caisse noire illégale des policiers chargés de la protection des hautes personnalités, alimentée par les largesses (argent liquide, cadeaux, etc.) des bénéficiaires de la protection
Entre eux, ils l’appellent la motte… Une caisse noire alimentée par les très généreux pourboires lâchés par les personnalités étrangères aux policiers chargés de les protéger lors de leur passage en France. Révélations sur ce secret bien gardé… totalement hors la loi. Son étymologie se perd dans les méandres de l'histoire de la sous-direction de la protection des personnes, plus connue sous son ex-appellation de SPHP (service de protection des hautes personnalités). La preuve que son existence est indissociable de celle de ce prestigieux service regroupant les « gardes du corps » de la police nationale. La « motte » fait penser au beurre et à l'argent qu'il génère. C'est exactement ça : rituellement, à la fin des missions de protection de certaines délégations étrangères en visite en France, les policiers du SPHP se voient remettre enveloppes de cash ou cadeaux en nature, répartis entre tous les agents en fonction de leur grade ou de leur « cote » auprès de la hiérarchie. Selon nos sources, la « motte » existe au moins depuis 1995. […] Seuls sont concernés les hommes de la DMT, la division des missions temporaires : 70 fonctionnaires répartis en quatre groupes de 15, chapeautés par une dizaine d'officiers. « Chaque mois, indépendamment de son salaire, un agent de base touche environ 400 € en liquide dans la plus grande discrétion, relève l'un d'eux. C'est une moyenne. Ça peut être 200 un mois, et 600 le suivant. Et à ma connaissance, il n'y a pas de registre... » Cette somme, estimée donc à plus de 300 000 € par an au total, est issue d'une forme de tradition qui veut que les personnalités en visite en France gratifient leurs escortes en fin de séjour. « Tout cela est très codifié, décrypte un fonctionnaire longtemps au coeur du système. Il y a quelques années, celui qui récupérait l'enveloppe empochait 20 % et reversait le reste. Ça a généré tellement de tensions que, désormais, tout est partagé. » (Source :http://www.leparisien.fr)
Notice postée par Gb – le 2016-10-17 01:11.