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anonyme. La fille d'amour (chanson)

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Titre : La fille d'amour
Auteur : anonyme
Date : 1840
NbEditions :
EnLigne : sd (GL)
NbMots :
Mots clés : source
Type : chanson
Contributeurs : gb
Discussion

anonyme : La fille d'amour

Commentaire général

(La source utilisée pour les dames de maison et les filles d'amour est la version en ligne sur Google Livres ; la source utilisée pour la version de Mylord l'Arsouille est l'ebook des éditions editinter).

Texte

  1. Cette chanson se rencontre dans l'ouvrage anonyme Les dames de maison et les filles d'amour (sd, probablement entre 1830 et 1840) et dans l'ouvrage anonyme Mylord Arsouille, ou les Bamboches d'un gentleman (A Bordelopolis, chez Pinard, rue de la Motte, 1789 [entre 1830 et 1840]). En noir, la première version ; en vert la seconde version (pour ce qui diffère de façon notable). (gb)

Voyons. Elle prit [le papier tombé à terre], l'ouvrit, et dit : C'est une chanson : LA FILLE D'AMOUR. Air : V'là c'que c'est qu'd'avoir un coeur.
Connaissez-vous cet air-là ? –Oui. –Eh bien ! chantez là. Je pris le papier ; elle dit à la servante, laisse-nous et retourne à ton poste. Elle sortit et je chantai :

Afin de faire naître de nouveaux désirs, on changea de fouteurs et de fouteuses, et il fut résolu qu'on ne se quitterait point que chacun n'eût tâté du vit et du con de la douzaine. Cet avis fut généralement approuvé, et pour varier les amusements pendant l'entracte, une dame chanta une chanson ayant pour titre : LA FILLE D'AMOUR.
Air : V'là c'que c'est d'avoir un coeur.

J'n'avais d'au' plaisir dans l'hameau,
Que d'danser l'dimanche sous l'ormeau ;
Je m'mirais dans un clair ruisseau.
Je gardais mon puc'lage,
Lucas sous l'ombrage, Pierrot sous l'ombrage
Me prit ce bijou, certain jour, m'enlevit c'bijou certain jour
Et son vit m'fit connaît' l'amour. Et sa pin' m'fit connaît' l'amour

Je d'vins grosse, on j'ta les hauts cris,
Il fallut quitter mon pays
Pour chercher fortune à Paris. Je m'décidé de v'nir à Paris
Après c'tte bamboche
J'm'embarqu' dans l'coche,
Je vais loger ru' Montdétour, En arrivant dans c'beau séjour
Un' maquerel' m'prend pour fill' d'amour.

Je m'installe dans un bordel,
Et comme un prêt' qui vit d'l'autel.
Je foutais n'import' avec l'quel,
Bourgeois et canaille,
Noblesse, val'taille,
Me bourraient l'con la nuit, le jour,
V'la ce que c'est qu'un' fille d'amour.

J'branlais les pin' et j'les suçais, J'branlais les vits et j'les suçais,
J'avalais l'foutr' comme un oeuf frais.
À tous les goûts je me prêtais,
Et pour camarade
J'avais un' tribade,
J'nous gamahuchions tour-à-tour,
V'la c'que c'est qu'un' fill' d'amour.

Elle avait la langu' dans mon con,
/////////rien//////// Et j'lui donnais le postillon,
Et j'lui chatouillais l'trou fignon, Ç'la chatouillait son troufignon
Ça lui faisait remuer l'croupion. /////////rien////////
Parfois la maqu'relle,
Fourrait une chandelle.
J'vous fait cet aveu sans détour,
J'suis franch' comme un' fill' d'amour.

À force d'avoir tant foutu,
Mon con n'fait qu'un avec mon cu :
Il est plus larg' qu'un vieux bahu.
L'timon d'un' charette
N's'rait qu'une allumette,
Et l'mitron l'prendrait pour son four,
Vila l'destin d'un fill' d'amour.

La chanson nous fit rire, mais il s'en suivit de tristes réflexions (etc.)
La chanson, comme on doit le penser, amusa tout le monde et ne trouva point de critique.

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