Sujet : Accord ou non : Les bons souvenirs que j'en ai gardé(s)
Bonjour,
Dans la phrase : Les bons souvenirs que j'en ai gardés, faut-il l'accorder ou non.
Merci
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Bonjour,
Dans la phrase : Les bons souvenirs que j'en ai gardés, faut-il l'accorder ou non.
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Bonjour,
Dans la phrase : Les bons souvenirs que j'en ai gardés, faut-il l'accorder ou non.
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Oui vous accordez avec le nom souvenirs, COD placé avant le participe passé gardés.
Vous avez gardé quoi ? ---> les bons souvenirs
Mais ne s'agit-il pas d'une des nombreuses (et inutiles) exceptions, qui dit qu'avec en le participe reste invariable même si le COD est placé avant ? De toute manière, comme remarque Grevisse, l'invariabilité due à en est « une règle fort précaire ». Mais alors, à quoi s'en tenir ? Moi, j'opterais pour l'accord, et que ce petit en ne nous empoisonne plus la vie !
Mais ne s'agit-il pas d'une des nombreuses (et inutiles) exceptions, qui dit qu'avec en le participe reste invariable même si le COD est placé avant ? De toute manière, comme remarque Grevisse, l'invariabilité due à en est « une règle fort précaire ». Mais alors, à quoi s'en tenir ? Moi, j'opterais pour l'accord, et que ce petit en ne nous empoisonne plus la vie !
Je ne pense pas que la présence d'un COI (en) interdise l'accord du participe passé avec le COD qui l'accompagne.
Les mauvaises imitations que j'en ai faites...
Et pourtant, Grevisse (9e éd., § 795) :
« Selon la plupart des grammairiens, on laisse invariable le participe passé précédé de l'adverbe pronominal en ; on justifie cette invariabilité en disant que en est un neutre partitif signifiant “de cela, une partie de cela” et qu'il est, non pas objet direct du participe, mais complément déterminatif du nom partie (ou quantité) sous-entendu. »
Et après les exemples :
« N. B. — Cette règle est fort précaire. En réalité, l'usage est très indécis et l'accord a souvent lieu, en étant senti, non comme un neutre, mais comme un complément d'objet partitif dont le genre et le nombre sont ceux du nom représenté. »
C'est bien pourquoi les livres scolaires feraient bien d'arrêter de donner des règles rigides concernant le participe passé précédé de en.
« Selon la plupart des grammairiens, on laisse invariable le participe passé précédé de l'adverbe pronominal en ; on justifie cette invariabilité en disant que en est un neutre partitif signifiant “de cela, une partie de cela” et qu'il est, non pas objet direct du participe, mais complément déterminatif du nom partie (ou quantité) sous-entendu. »
Vous ne pensez pas que cet article concerne plutôt l'exemple :
De cette crème, j'en ai pris deux fois., le pronom en représentant la crème que j'ai prise ? (en = de cette crème)
Et non l'exemple de Pascal :
Les bons souvenirs que j'en ai gardés, le pronom en ne représente pas l'objet direct, il représente un objet indirect : Les bons souvenirs que j'ai gardés de mes vacances (en = de mes vacances)
Vous avez raison, Walter. Ce que je voulais dire, c'est que en, quoi qu'il représente, ne devrait jamais empêcher l'accord. L'usage des écrivains est d'ailleurs très variable en la matière, c'est pourquoi je serais en faveur d'une plus grande souplesse dans les règles de l'accord du participe passé.
Marco1971, dans l'exemple qui est donné, EN n'empêche pas l'accord, comme le fait remarquer Walter. Le COD est le pronom relatif que mis pour souvenirs : les souvenirs que j'ai gardés de en. L'invariabilité est de règle quand on dit : des souvenirs, j'en ai gardé beaucoup. Grevisse n'est pas toujours clair dans ses explications, ce qui crée parfois une confusion.
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