Re : L'écrivain caché
Je ne pensais pas à elle, et pourtant j'ai adoré le roman !
Ne cherchez pas si loin : outre-Quiévrain mais rédigé en France.
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Je ne pensais pas à elle, et pourtant j'ai adoré le roman !
Ne cherchez pas si loin : outre-Quiévrain mais rédigé en France.
La Finnoise Arto Paasilinna avec sa "Douce empoisonneuse" ?
Paasilinna ei ollut näistä !!! / Paasilinna n'était pas une femme !!!
Je ne le savais pas.
P'tit Prof : Agatha ?
P'tit prof : pour votre dernier auteur "à la hache" : Pascal Kolber ?
Pascal qui ? Jamais entendu parler...
Mes auteurs travaillent à l'arsenic et dans l'hexagone.
Je reconnais très humblement tout ignorer de Pascal Treffainguy Kolber dont vous me révélez le nom.
Je ne fais deviner que des écrivains connus de moi... et dont j'ai lu les livres !
merci p'tit prof ... C'est la réponse que je pressentais.
Quant à la hache, c'était pour mon auteur...
J'allais le dire !
Un autre indice ? Mais je ne pense pas avoir lu le roman (? ) de l'auteur à chercher.
Moi non plus je n'ai pas lu le roman, je n'ai fait que voir le film (excellent) qui en a été tiré. Film diffusé sur la TNT voici un ou deux mois. Ce qui m'a sauté aux yeux, c'est qu'il s'agit d'une réécriture de Thérèse Desqueyroux, plus noire encore si c'est possible.
Donc, pas de rapport avec l'affaire des poisons ?
Ben si : même metteur en scène, même actrice principale. Je dirais que vous brûlez.
Indice supplémentaire : le monsieur et la dame ont été mariés et ils travaillaient donc ensemble depuis leur divorce. On peut s'interroger sur cette propension à en faire systématiquement une empoisonneuse...
Henri Decoin, mais pourquoi "outre-Quiévrain" ?
Parce que l'auteur du roman est né outre-Quiévrain. Je proposais un tiercé d'écrivains : Flaubert, Mauriac et ? et ?
Georges Simenon ?
OUIIIIIIIIIIIIIIIII ! La vérité sur Bébé Donge.
J'avais pensé assez tôt à Simenon, mais je voyais de rapport ni avec TD, ni avec l'affaire des poisons. En fait, le lien, par Henri Decoin, réalisateur des deux films auxquels vous faisiez allusion, était assez indirect. Mais comme "quête", ce n'était finalement pas si mal.
J'ai l'intégrale des Simenon, mais je ne l'ai jamais terminée ; je lirai ce roman pour me faire une idée plus approfondie.
Le rapport avec Thérèse Desqueyroux est on ne peut plus direct : deux jeunes filles de la bourgeoisie provinciale font des mariages d'affaire et n'y trouvent pas le bonheur. Comme chez ces gens-là, monsieur, on ne divorce pas, elles mettent de l'arsenic dans le verre du conjoint.
Thérèse cède à l'exaspération, Bébé qui croyait à l'amour cède au désespoir. Le mari de Thérèse déclare au juge d'instruction que c'est lui qui s'est trompé dans ses gouttes, et Thérèse bénéficie d'un non-lieu, la face est sauvée ! Dans le roman (si j'en crois le résumé de wikipédia...) François Donge ne meurt pas mais sa femme est condamnée par les Assises à cinq ans. Tout repentant, il voudrait reprendre la vie commune, mais elle le repousse (et ici, c'est la scène finale d'Autant en emporte le vent que Simenon réécrit...) ; dans le film, François Donge meurt et Bébé marche vers son destin la tête haute.
Bilan : trois provinciales, trois mal mariées, une solution unique : l'arsenic.
Emma se ruine en frivolités et dans le film Bébé est habillée par Balmain, voilà pour les dentelles.
Enfin, je n'avais pas en tête l'affaire des poisons, c'est vous qui l'avez mentionnée.
Nouvel auteur à trouver :
LE GESTE FOU D'UN JEUNE NORMAND
Il escalade une "côte" d'une seule traite en portant sa fiancée entre ses bras,
refuse de faire des pauses et s'effondre en arrivant au sommet.
Son amie ne lui a pas survécu.
Détail navrant : la jeune fille avait fait une cure d'amaigrissement les jours précédents et avait proposé un produit dopant à son ami, en vain.
Faaastoche : Marie de France, lai des deux Amants.
Qui est-ce ?
Un grand oiseau blanc (ou presque), des fleurs immenses, un bourdon et une orchidée... un nom de lieu de deux syllabes signifiant respectivement "vallée" et "ruisseau", et pourtant, rien de bucolique dans ses écrits...
Bravo P'tit prof !
Un lai dans lequel il est intéressant d'étudier le rôle du "merveilleux" (l'élixir, à première vue inutile).
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Ylou : Baudelaire ?
Non Lévine. Pas Baudelaire.
Ylou, vous créez une atmosphère japonaise ou chinoise qui échappe à ma culture...
Ce n'est qu'illusion, P'tit Prof.
Vous ne connaissez que lui!
Balbec ? Les cattleyas ?
Mais bravo!
L'oiseau blanc (presque) : Swann.
Les fleurs sont si grandes qu'on peut se mettre sous leur ombre.
Et Balbec!!
On peut ajouter les cattleyas!
Adoncques : Marcel Proust.
P'tit Prof, votre remarque
vous créez une atmosphère japonaise ou chinoise
m'a mis la puce à l'oreille...
Ce n'est pas moi qui crée autour de Proust cette ambiance japonaise; elle habite son œuvre. Si je lis et relis, et si je savoure Proust depuis un certain temps, je ne suis pas une spécialiste de cet écrivain.
Alors... Qwant : je tombe sur les titres "Proust et le japonisme" de Luc Fraisse (aux Presses Universitaires de Strasbourg) et "Le japonisme dans la vie et l'oeuvre de Marcel Proust" de Susuki
Merci P'tit Prof pour cette ouverture! pour moi, c'est une belle piste.
C'est d'ailleurs ma remarque qui m'a mis sur la piste, à peine l'eus-je formulée !
Quant à moi je n'avais jamais pensé au -ni détecté de- japonisme dans l’œuvre de Proust... et maintenant cela me paraît évident!
Je ne vous dirai pas, je n'ai pu lire qu'une trentaine de pages de cet auteur.
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule, film français réalisé par Jacques Besnard, sorti en 1975.
La preuve.
Bis
J'ai trouvé : Victor Hugo !
NOUVELLE ENIGME :
ENIGME RESOLUE ICI : http://www.languefrancaise.net/forum/vi … 68#p175868
Ah, si les parents savaient les grivoiseries qu'il a écrites !
Est-ce un auteur du XXème siècle ?
Non.
Ses écrits libertins ne l'ont pas empéché de joindre les immortels.
XVIIème ?
Je penche plutôt pour Bussy-Rabutin.
vh, vous dites bien libertin, pas seulement grivois ?
Je n'invente rien, je cite les épithètes qu'on attribue à ces écrits :
libertins,
coquins,
lestes,
érotiques,
gaillards,
licencieux,
grivois.
Les contes de La Fontaine ? Vous avez parlé en effet des parents.
Ah mais c'est Jean! Jean de Lafontaine ! Il a écrit un certain nombre de contes grivois; mais vous pouvez toujours chercher dans le Lagarde et Michard...
Ah j'arrive trop tard.
Mais je conteste le terme de libertin. Ces contes sont en fait l'avatar de certains fabliaux du MA, grivois, licencieux, tout ce qu'on veut, sauf subversifs par "excès d'humanisme", comme le sont les libertins au XVIIème.
De plus, entre nous, ils ne cassent pas des briques !
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