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forum abclf » Pratiques linguistiques » Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

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Messages [ 31 ]

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Sujet : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Bonjour,
Faut-il écrire :
Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa manière, ou Leur détresse, ils la vivaient chacun à leur manière,

Merci d'avance
Gérard

2 Dernière modification par regina (27-05-2009 13:37:40)

Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Leur est employé lorqu'il y a plusieurs possesseurs , or dans votre exemple  :

chacun à ... manière

,  vous parlez de la manière de chacun. Conclusion?  smile

A moins d'imaginer un groupe A , ayant connaissance des références culturelles d'un groupe B, sachant comment les membres dudit groupe B se comportent en cas de malheur ; pris de détresse , les A étrangement vivraient alors , sans exception, leur malheur à la façon des B, si bien que leur détresse , ils la vivraient chacun à leur manière  roll   Au secours !  big_smile

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Chacun étant singulier, on ne saurait dire autre chose que "chacun à sa manière"...

DEFENSE DE CRACHER PAR TERRE ET DE PARLER BRETON. (Le Ministère de l'Éducation Nationale)

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Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Merci pour votre réponse. C'est clair et pécis. Non il n'y a pas de groupe A et B, mais des individus qui vivent leur détresse. Ouf !
A bientôt.
Gérard

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Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Attention, tout de même, à l'accord du nom groupe :


Non, il n'y a pas de groupe A et B...

=> Il s'agit d'un seul et même groupe , nommé A et B.


Non, il n'y a pas de groupes A et B...

=> Il s'agit de deux groupes distincts, le A et le B.

« Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles, la blanche Ophélia flotte comme un grand lis »

Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

regina a écrit:

leur détresse , ils la vivraient chacun à leur manière 

Mais, regina, si on parle d'un groupe, ne faut-il pas continuer à dire également « chacun à sa manière » ?
Et, si on considère les individus de ce groupe, le pluriel n'est-il pas indiqué « chacun à leurs manières » ?

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Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Si chacun de nous jure à la manière des Gaulois , chacun jure à leur manière . Par Toutatis big_smile

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

zycophante a écrit:
regina a écrit:

leur détresse , ils la vivraient chacun à leur manière 

Mais, regina, si on parle d'un groupe, ne faut-il pas continuer à dire également « chacun à sa manière » ?
Et, si on considère les individus de ce groupe, le pluriel n'est-il pas indiqué « chacun à leurs manières » ?

Entre à chacun sa manière et à chacun ses manières, le mot manière a quelque peu changé de sens mais  l'adj. poss.  n'indique toujours qu'un seul possesseur : chacun. Chacun à [leurs] manières] est donc (doublement) erroné roll Oui mais ! C'est admis par l'usage, et l'usage, ce tyran, il n'aurait pas toujours raison ? big_smile

« Jeunesse, folies. Vieillesse, douleurs ». Proverbe rom.

Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

C'est surtout le fait de faire intervenir un groupe pour changer le «sa» en «leur» qui m'avait semblé bizarre.

Imaginons un jugement de valeur porté par un Gaulois sur un Romain :
Pour le Gaulois, ses dieux (au Romain) étaient absurdes ;
Pour le Gaulois, leurs dieux (aux Romains) étaient absurdes ;
Pour le Gaulois, ses dieux (au peuple romain) étaient absurdes.

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Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

C'est surtout le fait de faire intervenir un groupe pour changer le «sa» en «leur» qui m'avait semblé bizarre.

En lisant la phrase attentivement :

A moins d'imaginer un groupe A , ayant connaissance des références culturelles d'un groupe B, sachant comment les membres dudit groupe B se comportent en cas de malheur ; pris de détresse , les A étrangement vivraient alors , sans exception, leur malheur à la façon des B, si bien que leur détresse , ils la vivraient chacun à leur manière

Ne pas confondre le groupe et les membres du groupe smile

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

En fait, la règle est d'application purement mécanique : chacun, singulier, est automatiquement repris par son, sa, ses :

A chacun sa route, à chacun son destin...
Chacun chez soi...
Chacun pour soi et Dieu pour tous.

Quand l'usage dit : chacun leur destin, il procède à une syllepse.

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

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Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Les exemples proposés par Regina me paraissent clairs et le # 7, en particulier, devrait sembler évident à tout le monde. Inutile de rendre la chose plus compliquée en invoquant un usage ou une syllepse. Chacun à leur manière est ici parfaitement grammatical.

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Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Dans l'exemple de Régina.

Mais la loi générale impose l'emploi du singulier, comme Patoiglob l'a dit avant moi.

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Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Dans mes exemples précédents, le possessif leur ne renvoyait pas à chacun, possesseur singulier. Selon moi, pas de syllepse.

Ce soir, en revanche, j'ai entendu la voix dépitée du bouvier Ourrias, amoureux éconduit , qui au moment de se séparer de ses compagnons leur chantait : « Suivons chacun notre chemin!»

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Il se dit aussi, plaisamment ou non, « Chacun chez eux, et tout le monde sera content », pour « Que chacun reste chez soi...», une autre façon d'affirmer que le linge sale doive se laver en famille.

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Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

zycophante a écrit:

doive

???

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Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

http://pan3.fotovista.com/dev/3/0/02334403/l_02334403.jpg


Dove se laver en famille, voulait-il dire big_smile

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Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Je ne sais pas si j'aimerais me laver avec ce savon-là. Sur l'image, on dirait que la blanche colombe lâche un gros caca dans l'eau. sad

Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Comment, comment, vous ne connaissez pas l'effet tonique de la crotte de pigeon sur le cuir chevelu ? smile
Qu'est-ce qu'il a mon «doive» ?

20 Dernière modification par regina (31-05-2009 10:54:59)

Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Qu'est-ce qu'il a mon «doive» ?

J'affirme qu'il soit un intrus sad

Je n'affirme pas qu'il soit un intrus smile

J'affirme qu'il serait un intrus ( s'il s'invitait à demeure dans ta phrase.) smile

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

regina a écrit:

Qu'est-ce qu'il a mon «doive» ?

J'affirme qu'il soit un intrus sad

Je n'affirme pas qu'il soit un intrus smile

J'affirme qu'il serait un intrus ( s'il s'invitait à demeure dans ta phrase.) smile

Il est donc autant intrus que chacun mis à la place de tous les autres.

Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Quand un abécien nous consulte sur la grammaticalité d'une tournure, s'ouvre un débat où toutes opinions sont reçues, ou rejetées sur des critères objectifs.
Mais nous n'avons pas à corriger les énoncés des autres, ce qui est tout aussi discourtois que de les traiter de vieux polichinelles attachés aux gloires du passé.

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

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Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

P'tit prof a écrit:

nous n'avons pas à corriger les énoncés des autres

Je serais assez d'accord quand il s'agit de futilités typographiques, comme la forme des guillemets ou l'accentuation des majuscules ; ou encore quand c'est une coquille ou une faute de frappe évidente qui est en cause (il serait presque abusif de parler dans ce cas d'énoncés).

Mais si que j'écrirais, sans que je le voulisse, une phrase qui fusse critiquable, est-ce que ça ne mériterait pas une remarque ?

C'est une toute nouvelle doctrine que vous proclamez, cher P'tit prof. Il me semble bien avoir lu sur ce forum, il n'y a pas si longtemps encore, des "il vaudrait mieux écrire", des "cette phrase n'est pas correcte", des "l'accord doit se faire", parfois même, si je ne me trompe, sous votre propre nom.

A moins que - cette idée me survient à l'instant - vous n'ayez voulu désigner par les autres les abéciens confirmés de longue date, membres à jour de leurs cotisations, par opposition aux ignorants qui sollicitent humblement leurs avis.  Ce serait leur accorder un privilège d'infaillibilité. Mais j'ai sûrement mauvais esprit.

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Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

P'tit prof a écrit:

vieux polichinelles attachés aux gloires du passé.

C'est évidemment là une allusion directe à mon intervention de l'autre jour sur un autre fil ("Proverbe? si une femme a tort"...).

Je suis désolé de constater qu'une plaisanterie ait pu susciter autant de ressentiment, ici et ailleurs. Bookish Prat a réagi avec violence, et ceci est la deuxième fois que P'tit prof, qui n'était pourtant pas visé, veut me faire la leçon. Si cela peut servir à quelque chose, je déclare ici hautement avoir souhaité faire rire les abéciens, et non pas les irriter. 

Est-il peut-être utile aussi d'indiquer que j'ai (je étant la personne de chair et d'os qui emploie le pseudonyme Zimon) soixante-dix ans largement sonnés, et qu'il n'y avait donc aucun mépris exprimé envers "les anciens" en tant que groupe d'âge ? J'avais simplement été amusé de voir, dans un forum et sur un fil où cela n'était pas vraiment le sujet, cinq messieurs déclarer leur flamme à une actrice qui, si elle n'était pas morte, aurait aujourd'hui soixante-dix-sept ans : voilà tout. Je l'ai dit sous une forme un peu piquante, mais(faut-il vraiment le préciser?) je n'avais nullement l'intention d'insulter quiconque.

S'il y en a qui se sentent encore vexés, je ne vois pas ce que je pourrais dire d'autre pour les contenter.  Sachez, d'ailleurs, que tant que je contribuerai à ce forum je continuerai à exprimer librement mon jugement et mes opinions.

Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Mais si que j'écrirais, sans que je le voulisse, une phrase qui fusse critiquable, est-ce que ça ne mériterait pas une remarque ?

C'est une toute nouvelle doctrine que vous proclamez, cher P'tit prof. Il me semble bien avoir lu sur ce forum, il n'y a pas si longtemps encore, des "il vaudrait mieux écrire", des "cette phrase n'est pas correcte", des "l'accord doit se faire", parfois même, si je ne me trompe, sous votre propre nom.

Je suis intervenu en ma qualité de modérateur pour mettre un terme à certaines dérives.
Je me cite :

Quand un abécien nous consulte sur la grammaticalité d'une tournure, s'ouvre un débat où toutes opinions sont reçues, ou rejetées sur des critères objectifs.

C'est dans ce cadre, de réponse à une question précise, ou de cueillette de perle en d'autres lieux  que ce forum, que j'ai pu émettre les jugements que vous rappelez. Encore que je préfère éviter « ce n'est pas correct » et parler de grammaticalité et d'acceptabilité.
Cela n'a rien à voir avec le fait de relever d'un écart commis par un abécien qui ne nous consulte pas sur son énoncé.

Sachez, d'ailleurs, que tant que je contribuerai à ce forum je continuerai à exprimer librement mon jugement et mes opinions.

Certes, mais il y a jugement et jugement : vous n'avez pas à critiquer les préférences et attitudes des autres, tant qu'ils ne constituent pas un trouble de l'ordre public. De même pour vos opinions : en matière linguistique, tant que vous voudrez , mais pas sur les goûts et préférences des autres.

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

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Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

http://www.buddhachannel.tv/portail/local/cache-vignettes/L360xH287/picasso-la-colombe-0a55c.jpg

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Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

P'tit prof a écrit:

Je suis intervenu en ma qualité de modérateur pour mettre un terme à certaines dérives

Que la paix soit avec vous !
Mais c'est bien une nouvelle doctrine que vous proclamez, cher P'tit prof, puisque ces "dérives" sont monnaie courante sur ce forum.

En examinant [s]ce seul fil[/s], en l'espace de quatre petites journées, on trouve :

le 28 mai, Ysaur qui reprend Gérard pour sa réponse (et non pour sa question) ;

le 29 mai, Zycophante qui questionne une phrase de Regina, et
Bookish Prat pour qui un accord de Zycophante est "doublement erroné" ;

le 30 mai, Zimon qui questionne un mot employé par Zycophante, et

le 31 mai, Regina qui propose une rectification.

Aucune de ces interventions ne porte sur la question initiale, à laquelle Regina avait répondu dès le # 2.
On pourrait faire le même type de constatation à propos de bien d'autres fils, depuis des années : la discourtoisie serait-elle donc une caractéristique de presque tous les abéciens ? Je préfère croire que votre remarque me visait personnellement, moi seul, comme le suggère votre remarque sur les "vieux polichinelles". Mais je vous pardonne volontiers cette manifestation de dépit.

Avec tous mes salamalecs,
Z.

28

Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Zimon a écrit:

[s]ce seul fil[/s]

J'ai voulu souligner ces mots, et non pas les biffer.

29

Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Zimon a écrit :
quand il s'agit de futilités typographiques, comme […] l'accentuation des majuscules

« Futilités » ? Diantre, et puis quoi encore ? Si l'accentuation des capitales est une futilité, alors on se demande bien pourquoi son absence sur les bas-de-casse constituerait une faute…
Comme le note J.-P. Lacroux dans son Orthotypographie,

« Il est dans un [etat] lamentable » choquera le premier lecteur venu, qui relèvera immédiatement une faute d’orthographe. « Les [Etats-Unis] sont dans une situation enviable » ne troublera pas grand monde ; quelques pinailleurs noteront une petite négligence, aujourd’hui bien courante. Or il s’agit de la même faute. Pourquoi une faute inadmissible sur une minuscule deviendrait-elle vénielle, admissible, voire recommandée sur une majuscule ?
www.orthotypographie.fr/volume-I/academ … ation.html

Voici d'ailleurs ce qu'en dit l'Académie — qui ne profère pas que des stupidités :

On ne peut que déplorer que l’usage des accents sur les majuscules soit flottant. On observe dans les textes manuscrits une tendance certaine à l’omission des accents. En typographie, parfois, certains suppriment tous les accents sur les capitales sous prétexte de modernisme, en fait pour réduire les frais de composition.
Il convient cependant d’observer qu’en français, l’accent a pleine valeur orthographique. Son absence ralentit la lecture, fait hésiter sur la prononciation, et peut même induire en erreur. Il en va de même pour le tréma et la cédille.
On veille donc, en bonne typographie, à utiliser systématiquement les capitales accentuées, y compris la préposition À, comme le font bien sûr tous les dictionnaires, à commencer par le Dictionnaire de l’Académie française, ou les grammaires, comme Le Bon Usage de Grevisse, mais aussi l’Imprimerie nationale, la Bibliothèque de la Pléiade, etc. Quant aux textes manuscrits ou dactylographiés, il est évident que leurs auteurs, dans un souci de clarté et de correction, auraient tout intérêt à suivre également cette règle.
www.academie-francaise.fr/langue/questi … centuation

Sur nos ordinateurs d'aujourd'hui (surtout les Mac), il est extrêmement facile d'accentuer les capitales. Alors, de grâce, faisons-le. Cela aussi fait partie de la défense de notre langue.
Cordialement
S

30 Dernière modification par regina (01-06-2009 20:47:04)

Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Je reviens au sujet initial :  leur détresse, ils la vivaient chacun à sa manière ou à leur manière ? 

Après les différentes explications données, et les remarques de Bookish et Zyco sur l'usage qui admet donc un chacun chez eux , par exemple,  j'ai eu envie d'en  vérifier la fréquence googléenne ( ça se dit, ça?)  .

Et je vous livre mes découvertes smile

Au début du 19ème , la question fut discutée par les grammairiens, et je crois comprendre que cette dernière tournure était alors parfaitement admise, y compris par l'Académie . Ci-joint une  ancienne plaidoirie en faveur du chacun chez eux

http://books.google.com/books?id=iHsSAA … #PPA205,M1

Un usage qui serait donc conservateur ? smile

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Re : Leur détresse, ils la vivaient chacun à sa/leur manière

Sylvain B a écrit:

Quant aux textes manuscrits ou dactylographiés, il est évident que leurs auteurs, dans un souci de clarté et de correction, auraient tout intérêt à suivre également cette règle.
[url]www.academie-francaise.fr/langue/questions.html#accentuation

L'Académie se mêle de ce qui ne la regarde pas. Qui lui a donné pour mission de vérifier en regardant par-dessus mon épaule ce que j'écris pour mon propre usage ou celui de mes proches ? Cette manie de vouloir tout régenter est une des raisons pour lesquelles cette institution s'est déconsidérée.

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