Marchande d'ail

Le titre primitif de ce volume [...] était : Les Marchandes d’ail, parce que, populairement, ceux qui ne mâchent pas les mots et ont l’habitude d’appeler un chat un chat [...], n’auraient certainement pas compris l’euphémisme adoucissant l’expression brutale de Gousse et de Gougnotte, pas davantage ils n’eussent compris ces mots : Lesbienne et Tribade, et encore moins celui-ci fin de siècle : les Inséparables [...], j’ai donc été dans l’obligation de prendre celui-ci : Mesdemoiselles Saturne, afin de ne choquer les oreilles de personne. — (Charles Virmaître, Mlles Saturnes, pages 5-6, 1898)