J'ai fait une mauvaise manipulation, mais je ne peux pas modifier mon message, parce que je reçois la missive suivante (en bon français, of course) :
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Je continue donc :
Si l'espéranto devenait une langue vraiment courante, avec des interlocuteurs de langue maternelle, des interactions avec d'autres langues, il subirait le sort commun.
Elle est déjà la langue maternelle pour quelques milliers de personnes, et se trouve en interaction constante avec d'autres langues, parce que le plus souvent seconde, et jamais unique, mais reste stable.
Si le son est représenté uniquement par ces deux caratères et si ces deux caractères pris ensemble ne sont pas associés à un autre son.
Deux, c'est déjà pas très phonétique. Une lettre = un son est la meilleure formule.
Ma découverte graduelle, au cours de plus de cinquante ans, de la langue française m'a offert des joies sans nombre. En quoi la situation pré-babélique esquissée ci-dessus pourrait-elle être comparable ? C'est justement l'altérité des langues vivantes qui fait tout le bonheur de ceux qui ont tant soit peu de curiosité humaine. J'avoue être plus aristotélicien que platonicien...
Ma découverte graduelle de plusieurs langues a été très intéressante, et nul ne remet en question l'altérité des langues et l'importance de leur grande variété. Mais, ne vous en déplaise, l'apprentissage d'une langue imposée n'est point la joie. Et pourquoi on impose l'anglais à tant d'élèves, sans aucun choix possible ? Le prétexte habituel : parce que tout le monde le parle, et si on veut être compris dans le monde entier, faut apprendre l'anglais. Mais avec tout mon respect pour l'anglais en tant que langue nationale, il n'est pas "outillé" pour être la langue auxiliaire internationale.
Pensez-vous que les exceptions aux règles ne sont pas une dictature ?
C'est est une, en effet.
Pensez-vous vraiment que les accents toniques apportent des nuances aux idées qu'on veut émettre ?
Il faut bien les mettre quelque part, sauf à créer une langue où chaque mot sera monosyllabique. Mais dans ce cas, l'autres accents viendront, comme les tons du chinois...
on ne peut pas obliger les marseillais à parler normalement (à l'école des débuts, on n'apprend pas que pain se prononce paing)
Ça ce n'est pas un accent tonique
Malgranda pezo, sed granda prezo ;-)