(rédigé et envoyé sans avoir vu la réponse d’Éponymie)
Vous me comprendrez peut-être mieux si j'appelle les formateurs qui dispensent ce genre de stage des formatants ou des conformeurs.
Ceux qui affirment ici n'avoir jamais entendu l'encadrement ou les formateurs désigner les non cadres sous le nom de bétail en ont parfaitement le droit, ainsi que le droit d'être entendus et crus. Il s'agit d'un sens figuré du mot français bétail, plus ou moins synonyme de pécore, et qui a connu et connaît d'autres sens figurés : nous sommes en plein dans les missions d'ABC.
Pour ma part je réponds de la personne qui m'a confié utiliser avec ses collègues ce mot de bétail dans l'usage que j'ai dit, et que je ne saurais décrire plus précisément : nous sommes toujours dans les missions d'ABC.
Je me suis senti un jour traité, en stage professionnel, comme du bétail, voire comme du poulet de batterie, par la personne qui dispensait le stage, qui nous a assénés à une vitesse hallucinante, qui me faisait même peine pour elle, pendant deux heures, un espèce de catéchisme économique. C'était à un tel point que j'avais estimé que cette personne, si elle se respectait seulement elle-même, ainsi que la discipline enseignée, sans même parler du respect des stagiaires, n'aurait jamais dû accepter de se livrer à un tel exercice, alors qu'elle s'y sentait visiblement très bien.
Si on ne considère pas les stagiaires comme du bétail, on ne se livre pas sur eux à un tel jeu. Nous sommes moins dans les missions d'ABC, il est vrai.
12h25 : Jusqu'ici je n'avais entendu le substantif apprenant(s) (cas intéressant d'une absence de féminin, pourtant dans un mot moderne) que dans l'acception les apprenants du français, peut-être quelquefois sur ABC, et en tout cas sur un forum international de langues et de grammaire, et j'étais parfaitement neutre quant à cette désignation quand Éponymie a ouvert ce sujet.
Fille légère ne peut bêcher.