Sujet : Expression "tou-fou-la-galette"
Je voudrais savoir d'où provient l'expression familière et moqueuse de " Tout -fou-la-galette " . Merci !:D
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Je voudrais savoir d'où provient l'expression familière et moqueuse de " Tout -fou-la-galette " . Merci !:D
Les seuls indices que j'ai pu trouver :
1) L'expression est inconnue de Google livres.
2) Elle circule actuellement sur Internet, mais sur des sites plutôt décontractés : « Je ne sais pas si c'est breton, mais c'est une expression que j'utilise souvent pour dire tout content ». Pour l'instant, il nous faudra nous en contenter, car c'est le mieux que j'ai trouvé.
Les seuls indices que j'ai pu trouver :
1) L'expression est inconnue de Google livres.
2) Elle circule actuellement sur Internet, mais sur des sites plutôt décontractés : « Je ne sais pas si c'est breton, mais c'est une expression que j'utilise souvent pour dire tout content ». Pour l'instant, il nous faudra nous en contenter, car c'est le mieux que j'ai trouvé.
Merci de votre réponse !
Je dois dire cependant qu'elle ne date pas d'hier et qu'étant lycéens , nous l'utilisions pour désigner quelque ami comme un peu fou-fou ,voire "foldingue" , comme dirait J-P Belmondo , nous disions même à l'époque : un peu "évaporé " , mais ce mot est complètement tombé !
Merci encore.;)
Je dois dire cependant qu'elle ne date pas d'hier et qu'étant lycéens , nous l'utilisions pour désigner quelque ami comme un peu fou-fou ,voire "foldingue" , comme dirait J-P Belmondo , nous disions même à l'époque : un peu "évaporé " , mais ce mot est complètement tombé !
Vous en savez plus que beaucoup d'entre-nous
Un lycée d'enseignement général ? ailleurs ? évaporé/foldingue, peu viril ?
et qu'est-ce qui vous fait choisir cette orthographe ? J'aurais écrit, je crois «tout fou».
On rencontre (mais c'est récent et unique) un «tout fou de la galette» ici.
Serait-ce la galette des rois, et la tradition autour d'elle, qui aurait inspiré cette expression ? Si oui, comment avoir une chance de commencer à l'établir ?
Sur Google livres (clé folie + « galette des rois »), ce résultat intéressant, apparemment ancien :
Jardins de France
books.google.fr Société nationale d'horticulture de France, Société royale d'horticulture de Paris, Société centrale d'horticulture de France - 1962 - Extraits
Quoi qu'il en soit, malgré la déchéance de la vraie Fève, la tradition de la « galette des rois » est restée une occasion ... oinsi qu'on croyait que l'odeur de ses fleurs pouvait déterminer la folie : « Fèves fleuries Temps de folies. ...
Autres éditions
Une autre recherche en partant de « Fèves fleuries Temps de folies » donne beaucoup de résultats.
Il faut bien partir de quelque part.
Ça ne date effectivement pas d'hier, il y a aussi "tout fou la gamelle".
Et si la galette / la gamelle désignait un couvre-chef ?
Tout fou de la galette / de la gamelle pourrait alors être rapproché de travailler du chapeau.
Ladite galette pourrait être béret, casquette, faluche...
Ça c'est une piste. Parce que le chapeau c'est aussi le galurin ou la galure.
Ajout : il y a aussi "foufou la galette/gamelle"
totoll a écrit:Je dois dire cependant qu'elle ne date pas d'hier et qu'étant lycéens , nous l'utilisions pour désigner quelque ami comme un peu fou-fou ,voire "foldingue" , comme dirait J-P Belmondo , nous disions même à l'époque : un peu "évaporé " , mais ce mot est complètement tombé !
Vous en savez plus que beaucoup d'entre-nous
Un lycée d'enseignement général ? ailleurs ? évaporé/foldingue, peu viril ?
et qu'est-ce qui vous fait choisir cette orthographe ? J'aurais écrit, je crois «tout fou».
On rencontre (mais c'est récent et unique) un «tout fou de la galette» ici.
Non-non , l'expression c'est bien " Tout- fou-la -galette " ! , mais on déforme tout actuellement ; exemple : autrefois , UN clop c'était un mégot ! , et non" une sèche", ou encore une "cibiche" ou encore une " tige " (cigarette).
Pour qn. d'un peu "dérangé du cerveau " on disait " travailler du caberlan ", "yoyoter de la touffe , "avoir l'araignée au plafond " ...mais actuellement , ce serait mal vu d'ironiser sur des travers physiques !....alors forcément, le langage argotique se perd petit à petit ....:(
Tout fou la galette, je crois ne l'avoir jamais entendu, et en tout cas je ne m'en souviens pas. Si elle fut pratiquée dans des lycées - c'est important, je crois que c'est pour ça que Gb vous dit que vous en savez plus que beaucoup d'entre nous -, si on la retrouve encore sur Internet chez des personnes qui disent l'utiliser souvent, c'est que cette expression fait indéniablement partie de la langue française - car elle est on ne peut plus français* (français est-il adverbe, ici, car je ne peux l'accorder avec expression ?). Et pourtant au départ je pensais à la goulette, que je crois du nord de l'Afrique.
Connaître la région de ce lycée pourrait être important, on l'a vu par exemple à propos d'une autre discussion sur gentil n'a qu'un œil.
Il pourrait aussi être question d'un langage urbain ou non urbain, ça compte beaucoup en langue : à Bordeaux même, je ne l'avais jamais entendue pendant ma scolarité, ça ne prouve pas du tout qu'à trente kilomètres l'expression fût inconnue. Le milieu social peut encore compter, peu importe le nôtre, ou nous allons tous mourir idiots.
26 oct. 21h50 : * il fallait dire française, voir le message de Bookish Prat qui suit.
[…] cette expression fait indéniablement partie de la langue française - car elle est on ne peut plus français (français est-il adverbe, ici, car je ne peux l'accorder avec expression ?).
Que nenni ! cher Yd, puisqu'on ne peut pas remplacer français par un adverbe : « … car elle est on ne peut plus [précisément ? correctement ? Etc.]». Par contre, dans « parler français», français est bien un adverbe que l'on peut remplacer par un autre adverbe : « parler clairement, longuement, etc. ».
Vous aurez remarqué, j'en suis sûr, que j'ai mis en italique les mots français et expression que vous utilisez en les citant et non dans leur sens propre. C'est la règle et cela évite les ambigüités.
yd a écrit:[…] cette expression fait indéniablement partie de la langue française - car elle est on ne peut plus français (français est-il adverbe, ici, car je ne peux l'accorder avec expression ?).
Que nenni ! cher Yd, puisqu'on ne peut pas remplacer français par un adverbe : « … car elle est on ne peut plus [précisément ? correctement ? Etc.]». Par contre, dans « parler français», français est bien un adverbe que l'on peut remplacer par un autre adverbe : « parler clairement, longuement, etc. ».
Vous aurez remarqué, j'en suis sûr, que j'ai mis en italique les mots français et expression que vous utilisez en les citant et non dans leur sens propre. C'est la règle et cela évite les ambigüités.
Je vais vous taquiner un peu en précisant que pour ambiguïté , le tréma est sur le I
Hi-Hi-Hi !!
Que nenni ! cher Yd, puisqu'on ne peut pas remplacer français par un adverbe : « … car elle est on ne peut plus [précisément ? correctement ? Etc.]». Par contre, dans « parler français», français est bien un adverbe que l'on peut remplacer par un autre adverbe : « parler clairement, longuement, etc. ».
Vous aurez remarqué, j'en suis sûr, que j'ai mis en italique les mots français et expression que vous utilisez en les citant et non dans leur sens propre. C'est la règle et cela évite les ambigüités.
1) Démonstration magistrale quant à l'impossibilité que dans ma phrase français soit adverbe : j'étais probablement entre deux chaises, ne pouvant ou ne voulant choisir entre elle est on ne peut plus française et c'est on ne peut plus français. On ne pourrait pas dire davantage d'une expression qu'elle est très latin, anglais, allemand, etc., mais pour français, je ne le voyais pas si clairement.
Par curiosité, il faudra que j'essaie un jour, sans crier gare cette fois, le même «non accord» d'un adjectif se rapportant à un nom féminin, car je ne suis pas si sûr d'attirer les oreilles ou de me faire tirer les miennes.
2) Je crains d'abuser quelquefois des italiques, mais en effet dans ma parenthèse j'aurais dû les utiliser pour français et pour expression. Je comprends tout à fait que ce soit une règle dans un tel cas, mais cher Bookish, c'est vous qui me l'apprenez.
Je vais vous taquiner un peu en précisant que pour ambiguïté , le tréma est sur le I
Hi-Hi-Hi !!
Ha, ha, ha ! mais c'est que tout change, cher Totoll ! Moi aussi j'ai appris à écrire ambiguïté. Ce fut la seule graphie admise jusqu'aux rectifs de 1990. Depuis, on a le choix entre ambigüité (qui est tellement plus logique puisque c'est sur le « u » que porte la difficulté) et ambiguïté, à l'ancienne, dont la licéité reste incontestée.
Vous en savez plus que beaucoup d'entre-nous
Un lycée d'enseignement général ? ailleurs ? évaporé/foldingue, peu viril ?
et qu'est-ce qui vous fait choisir cette orthographe ? J'aurais écrit, je crois «tout fou».
Et mes questions ?
Ça ne date effectivement pas d'hier, il y a aussi "tout fou la gamelle".
Mais encore ? Effectivement, il y a des variantes, il fallait les relever. Avez-vous trouvé une attestation «qui ne date pas d'hier» ?
" Tout fou la gamelle " : jamais entendu ! Sans doute une "extrapolation " - très locale - de lycéen ...
" Tout fou la gamelle " : jamais entendu ! Sans doute une "extrapolation " - très locale - de lycéen ...
Et pourquoi ce ne serait pas le contraire ? Il pourrait aussi ne pas vraiment y avoir de rapport entre ces deux expressions dont il semble difficile de trouver immédiatement l'origine.
On peut essayer de tourner autour du pot en espérant tomber dedans : quel est le procédé de formation ?
1) prenons cucul la praline (niais, ridicule)
'Cucul' (ou 'cucu') est un simple redoublement enfantin de 'cul', sans qu'on sache vraiment pourquoi il est devenu un adjectif synonyme de niais ou ridicule.
Pour une raison tout aussi incertaine, on lui a accroché un substantif féminin supposé l'intensifier, comme dans "cucul la praline", "cucul la fraise" ou bien "cucul la rainette", par exemple.
l'expression date de la première moitié du XXe siècle.
2) passons à Dédé la sardine
André Guelfi investit ensuite sa fortune dans le développement de la pêche à la sardine et met au point les premiers bateaux-usines, d'où son surnom de « Dédé la Sardine ».
surnom de la deuxième moitié du XXe siècle
Ce procédé permettrait donc de renforcer le sens d'un adjectif, de préciser une caractéristique pour un nom. Et il semble ancien (pensons à Fanfan la Tulipe qui remonte au XVIIIe) et surtout assez commun (ce n'est pas une invention de lettré).
Et ça collerait bien, puisque une des significations de galette dans bob est :
Homme maladroit, nul, sans intelligence, imbécile, niais, [personne faible?] ; mauvais pilote d'aviation
Pour tout fou la galette, il faudrait remonter à l'origine de cette galette-là. Quelqu'un ici a déjà probablement l'info : les citations sont des années 30 (1933 et 1937).
Pour gamelle bob donne entre autres cette acception très connue :
Chute ; tomber à terre, choir ; échouer ; subir un échec, échec
tout fou la gamelle quelqu'un qui se plante parce qu'il se lance sans réfléchir. Bref, un chien dans un jeu de quilles.
A mon sens , l'expression " cul-cul-la praline " ne s'emploie pas pour qualifier quelqu'un , mais pour quelque chose : une idée ou un comportement bizarres , une manière de s'attifer un peu ridicule , une faute de goût , etc...bref , tout ce qui peut susciter la moquerie !
A mon sens , l'expression " cul-cul-la praline " ne s'emploie pas pour qualifier quelqu'un , mais pour quelque chose
pas à mon sens. Je l'ai souvent entendu pour qualifier une personne niaise.
Voici un exemple
Sa femme est un peu cucul la praline, vous verrez, mais il en fait ce qu'il veut et elle ne mouftera pas.
totoll a écrit:A mon sens , l'expression " cul-cul-la praline " ne s'emploie pas pour qualifier quelqu'un , mais pour quelque chose
pas à mon sens. Je l'ai souvent entendu pour qualifier une personne niaise.
C'est aussi mon opinion. Mais retenons-nous de nous éloigner de ce mystérieux "tou-fou-galette", inconnu des dictionnaires.
N'oublions pas que le Duc de Praslin, donna, jadis, son nom à la noix de pralin, dont la forme est évocatrice.
Voir coco-fesses.
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