Bonjour,
En remerciement des premières infos ("Plangon"), voici ce que j'ai pu compléter via Internet :
(Résumé) 'Plangon la Milésienne, surnommée Pasiphile, d'une beauté semblable à celle d'Hélène aimée de Pâris, une des femmes les plus à la mode d'Athènes, était une esclave affranchie exerçant le métier d'hétaïre (...) Les Grecs, émerveillés de la conduite de Plangon, joignirent à son nom celui de Pasiphilie. Voilà l'histoire de Plangon la Milésienne, comme on la contait dans les petits soupers d'Athènes au temps de Périclès".
Théophile GAUTIER (1811-1872), La chaîne d'or, Nouvelles I, La Bibliothèque électronique du Québec, Collection A tous les vents, vol.16, version 3.01 : p.89 et suiv.
Source : http://www.scribd.com/doc/5117110/Theop … ouvelles-I
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(Texte d'origine) "S'il te faut, passant qui t'arrêtes, des élancées et des reins nerveux, une gorge dure, des genoux qui étreignent, va chez Plangon (...)"
Pierre LOUYS, Les chansons de Bilitis, Indications, Épigrammes dans l'île de Chypre, Traduit du grec, Edition Ornée, Eugène Fasquelle Editeur, Paris, Typ. Charaerot et Renouard, 38291 : 312
Source : http://www.archive.org/stream/leschanso … g_djvu.txt
- Ce petit livre d'amour antique est dédié respectueusement aux jeunes filles de la société future.
- Il a été tiré de cet ouvrage trente exemplaires sur papier du Japon.
- Edition ornée de 300 gravures.
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Les deipnosophistes de l'amour [Livre XIII, Bacchis et Plangon]
"Plangon de Milet, fut aussi une courtisane célèbre. Dotée d'une beauté radieuse, elle fut aimée par un jeune homme natif de Colophon, qui avait déjà une maîtresse répondant au nom de Bacchis de Samos. Le jeune homme parlait souvent de la beauté de Bacchis, au point que Plangon essaya de le détourner d'elle. Ses efforts étant voués à l'échec, elle exigea de lui, comme prix d’un rendez-vous, une chose impossible à réaliser, à savoir le don du collier de Bacchis. Ce collier est demeuré fameux. Comme il était profondément amoureux de Plangon, il supplia Bacchis de ne pas le laisser mourir de chagrin. Bacchis, visiblement émue par sa passion, lui donna finalement le collier. Mais Plangon, sensible à la générosité de sa rivale, lui renvoya l'objet, et coucha malgré tout avec le garçon. Et depuis lors, les deux femmes, devenues amies, se partagèrent librement leur amant."
http://remacle.org/bloodwolf/textes/courtisane8.htm
Je n'ai pas pu trouver le lien avec la cire. Peut-être en a-t-on fabriqué des sujets en cire et aux formes féminines "idéales et parfaites" ?
Ceci fait le tour du sujet "plangonophile".
Cordialement.