"Manon", son maman e son papa remersi vu tus de tut cor pur vo felisit xaloroz!
Cet exemple (gran/grande) n'est pas éloquent. "gran" est une apocope de "grande", donc rien à voir avec notre problème de dérivation. C'est comme si je disais "auto" pour "automobile"... l'apocope revient à une abréviation dont les Espagnols sont très friands : el cine, la poli, la mili... De plus, c'est un "fenómeno" qui ne concerne qu`'un tout petit groupe de mots : gran(de), recien(te), buen(o)..)
Si vous écrivez "tout simplement" ce que vous écrivez, vous aller compliquer la tâche aux apprenants, lesquels devront mémoriser toutes les dérivations en classant les mots par catégorie (comme en chinois), par exemple : les mots dont les dérivés sont en "t" comme intelijen/(an?)> intelijent/(ant?), abri > abriter (c'est déjà le cas), horizon > horizontal (c'est déjá le cas), clou > clouter (c'est déjá le cas), habit > habiter (là, ça n'est pas le cas)...
Et du côté de la conjugaison : je pran, nou prenon, il prandron, vouz alé, alé-vou, aléz-i... ?
Merci bien, je préfère le système actuel!...
Lorsque je lis du français en transcription API ou encore avec le système présenté sur les liens indiqués par Colline, ou celui de Guga, j'y vois une surcharge inutile qui rend le texte énigmatique et la lecture pénible... C'est-à-dire l'inverse de l'effet recherché...
Mais je vois bien où est le problème :
Vous vous en tenez à la langue autochtone, l'idiome hexagonal ou romand ou belge ou canadien... Si ces locuteurs préfèrent une transcription phonétique sans lettres muettes marquant dérivations et liaisons, pourquoi pas! mais cela est loin d'être évident...
Pour les autres, apprenants de LFE et pour le français comme outil de communication mondiale, un tel système de transcription phonétique, rendrait l'apprentissage encore plus difficile...
Or ce qui m'intéresse le plus (pas vous, je sais...), c'est la possibilté de faire du français un outil universel de communication, assimilable et praticable par tous...
C'est pour cela qu'en fransem il n'y a que cinq voyelles, qui sont, selon les spécialistes, les voyelles souhaitable pour une langue destinée á être universelle...
Je n'en fini pas de voir des élèves qui au bout de quatre ou cinq ans d'etude du français, sont toujours incapables de distinguer le son ''e'' du son ''eu'', ''u'' de ''ou'', "dessus" de "dessous", "pour" de "pur", et, plus grave, "le" de "les"...
Quant à la grammaire et la conjugaison, elles sont réputées difficiles et très irrégulières, alors que pour la plus grande part cela est totalement faux, c'est l'arbre de l'exception cachant la forêt de la règle...
Il faudra que Guga (excusez la familiarité, mais c'est pour simplifier...) m'explique pourquoi dans son système, on a des "é" et des "è", alors que l'ouverture et la fermeture des "o" et des "eu" n'est pas marquée par un accent...
Si l'on se passe d'un accent pour les sons "o" et "eu", pourquoi ne pourrait-on pas le faire avec le son "é/è" ?
Je devine déjà la réponse : à cause de la confusion possible avec le "e" muet ou pas...
Mais une langue universelle peut-elle raisonnablement s'encombrer de telles chinoiseries ?
Bien sûr que non... et c'est la raison pour laquelle, en 'fransem', les "e" muet sont inexistants, et les autres sont assimilés au son "é/è"... l'alfabet complet suivant la règle d'une lettre, un son comme suit :
Le voaiel : A, E (=é/è), I, O et U(ou).
Le conson: B, C (=k), D, F, G (dur), J, L, M, N, Ñ (=gn)P, R, S, T, V, X (=ch) et Z.
Moa et a votr dispoz pur repondr a tut vo cestion...
DEFENSE DE CRACHER PAR TERRE ET DE PARLER BRETON. (Le Ministère de l'Éducation Nationale)