Non, non, non. Ce n'est pas le message d'un programme borné, mais bien la page créée par les maîtres d'œuvre du projet. Avec le logo d'un sous-Séguéla qui change à chaque rafraîchissement. Il suffisait de traduire le message et de jouer fièrement le coup de la diversité linguistique. Avec les millions que ça coûte, si on ne peut pas traduire 10 lignes...
Il suffisait aussi d'ouvrir l'accès aux différents pays, un à une, pour ne pas planter lamentablement le serveur. La grenouille, le bœuf.
Le site officiellement tout en anglais, c'est dev/europeana ; l'autre, le vrai, auquel j'ai eu accès 10 minutes, le temps de voir quelques éléments culturels rapidement censurés dit-on, a une page « politique des langues » assez faux-cul pour le dire en français : en gros, les pages principales dans toutes les langues, les autres selon les possibilités et les messages d'erreur en anglais.
Toutes les url (portal, myeuropeana, etc.) en anglais, œuf corse.
Puisque le Monde nous informe fièrement que la France s'est fortement impliquée dans le projet, et alors qu'on entend encore au très loin les trompettes chiraquiennes, on pouvait s'attendre que, étant donné ses investissements et le domaine (culture), le français y soit présent jusque dans les url.