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forum abclf » Écriture et langue française » égalitographie (seul-e un-e étudiant-e-s sur cinq)

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Messages [ 6 ]

Sujet : égalitographie (seul-e un-e étudiant-e-s sur cinq)

Bonjour !
     Relevé sur un tract syndical étudiant : «En 2007, seul-e un-e étudiant-e-s sur cinq bénéficiait d'une bourse, et seulement un tiers des boursier-e-s peuvent être logé-e-s par le Crous.»
     Cette écriture aberrante semble officialisée en Suisse, au nom de la promotion de l'égalité ! Voir notamment page 25 du site :
http://www.jura.ch/acju/Departements/DE … genres.pdf
     Qu'en pensez-vous ?
     Cordialement.

diconoma est typographe, relecteur-correcteur, dictionnairiste

Re : égalitographie (seul-e un-e étudiant-e-s sur cinq)

Après la lutte des classes, la guerre des sexes... Le marxisme et le féminisme sont les deux mamelles de la connerie...

DEFENSE DE CRACHER PAR TERRE ET DE PARLER BRETON. (Le Ministère de l'Éducation Nationale)

Re : égalitographie (seul-e un-e étudiant-e-s sur cinq)

Oui, cette graphie est tout à fait répandue en Suisse romande. Les Français(es) mettent des parenthèses, les Suisse-sse-s des traits d'union.

De même les germanophones d'Allemagne parlent de "Studentinnen und Studenten" (étudiantes et étudiants) pendant que les germanophones de Suisse parlent de "StudentInnen" en unissant toujours les deux noms dans un seul.

Graphie aberrante ? Nullement, juste un régionalisme. Chacun à sa manière !

Ceci devient vraiment insignifiant. - Pas encore assez.

4 Dernière modification par Naïf (25-10-2008 11:19:20)

Re : égalitographie (seul-e un-e étudiant-e-s sur cinq)

D'accord avec Andreas, ces écritures ne sont éventuellement  "aberrantes" que dans la mesure où elles sont nouvelles -- mais toute nouveauté est-elle aberrante?  Elles sont désormais employées massivement, de même que la formule d'adresse française unisexe, sans accent grave:
"Cher(e)s collègues"
On peut souhaiter soi-même se démarquer de cette nouvelle tendance sociale (sans user de grossièreté, d'ailleurs, puisque cela disqualifie le locuteur);  mais on peut difficilement reprocher à ses "adversaires" de s'entendre sur les procédés graphiques qu'ils utilisent de façon si cohérente dans chacun des usages du français. Bref - d'user de la langue.

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Re : égalitographie (seul-e un-e étudiant-e-s sur cinq)

La maçonne, la plombière et la plâtrière sont trois artisanes qui valent bien la carreleuse, femme d'expérience et redoutable contremaîtresse. Il y a dans la marine plus de marins que de marines, plus d'officier que d'officières.
On a pas fini de s'amuser. Vive le mixité et le égalité des sex-e-s !

6 Dernière modification par Naïf (25-10-2008 16:05:47)

Re : égalitographie (seul-e un-e étudiant-e-s sur cinq)

Voici une variante que je reçois à l'instant par courrier électronique (en contexte hexagonal):

J'ai le regret de joindre ici le dernier document du ministère qui me semble extrêmement clair quand au manque de bénéfices qui reviendra aux chercheur.e.s enseignant.e.s et aux doctorant.e.s des universités.

Celle-là me paraît moins lisible que les autres mentionnées dans ce fil. Au reste, toute la phrase est bizarrement construite (le "manque de bénéfices qui reviendra aux" laisse rêveur).

Edit.: Perle des perles, le message était intitulé comme suit:
"de la dés/ré-organisation de la recherche"

Messages [ 6 ]

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