Krokodilo, Regina, Lilooet, je vous remercie d'avoir pris le temps de me lire et de m'aider à améliorer la traduction.
Pour répondre à la question de Lilooet (que je tiens à remercier également pour ses compliments), cette chanson date fin des années 50 (l'auteur est bien un homme). Si vous voulez écouter la chanson (en vietnamien bien sûr), vous pouvez cliquer sur ce titre : Long me
Cette version est interprétée par une femme, mais cela ne m'empêche de confirmer ce qu'a senti Regina :
Il me semblait que l'auteur transmet l'image féminine que représente la mère pour lui, figure empreinte de douceur, de tendresse, d'abnégation, de dévouement , figure protectrice, rassurante, guide avisé sur le chemin de la vie. A dire vrai, je ne vois pas dans le poème de sensibilité proprement féminine . Plutôt la représentation idéalisée de la mère telle qu'on la trouve en général chez les messieurs.
Après réflexion, j'abandonne la forme litanique (merci Zycophante). Au niveau vocabulaire, je retiens pâlir de Krocodilo, se mêler de Regina.
Concernant le vers : Les sentiments s’envolent et saisissent la lune éloignée, j'avoue avoir trahi quelque peu l'original qui, littéralement, pourrait se traduire ainsi : Tes sentiments s'envolent jusqu'à la lune éloignée et font de sorte que celle-ci ne bouge plus pour les écouter. Personnellement, j'ai ressenti quelque chose d'intensité là-dedans et que toucher ne serait pas assez fort pour transmettre l'idée. Toujours est-il que le mot cadrerait mieux avec le reste de la chanson. Que me conseilleriez-vous ?
Cœur de mère
Ton cœur est immense comme l’océan pacifique,
Tes sentiments s'épanchent comme un suave ruisseau mélodique,
Ta voix est douce comme la rizière qui murmure le soir.
La lune qui s’en va dessine sur la terrasse l’ombre de toi.
Ton amour pour nous est comme la pleine lune d’automne,
Tes sentiments sont, comme un vent qui effleure l’eau, frais et tendres,
Et tes berceuses semblables à la mélodie flottante d’un cerf-volant,
Du matin au soir se mêlent aux chants de petits enfants.
Inquiète pour nous, tant de nuits tu veilles, maman,
Comme tu es heureuse de nous voir dormir tranquillement !
Inquiète pour nous, tu travailles du petit jour à la nuit noire,
Pour faire de nous des hommes tu peines mois après mois.
Ton corps maigre, tu l’exposes volontiers au soleil et à la pluie,
Tes cheveux, sans souci tu les laisses blanchir par givre et chaleur.
Nos joies et les tiennes ne font qu’une car tu es avec nous jour et nuit,
Tu restes avec nous jour et nuit, fais que nos joies et les tiennes se lient - Votre avis ?
Mois et années qui coulent accompagnent nos pas de tes airs berceurs.
De ton cœur l’amour déborde et parfume hameaux et villages,
Les sentiments s’envolent et touchent la lune éloignée.
Tes chants berceurs émeuvent ruisseaux, arbres et montagnes,
Les vagues côtières du Pacifique se taisent à entendre ta voix chanter.
Tu nous dorlottes, tu nous prodigues des soins dévoués
Et un amour tendre comme de la musique et de la poésie.
Jour comme nuit, tu nous guides par tant de conseils éclairés,
Qui restent gravés dans nos cœurs le long du chemin de la vie.
Inquiète pour nous, tu chantes de belles mélodies,
Pour bercer nos cœurs, des nuit blanches tu ne te soucies.
Tes larmes, comme l’eau de source qui ruisselle tant d’années,
Coulent dans nos cœurs, seuls tes cheveux se voient givrés.
Où que nous partions, où que nous nous égarions dans la vie,
Que sur le chemin, nous connaissions orages ou pluies,
Le soleil pourra pâlir mais jamais notre amour pour toi ne saura faner
A tout moment nous souhaitons un retour sous ton ombre, maman adorée.