Sujet : Pourquoi "septante" et "nonante" dans MARIUS de Marcel Pagnol ?
Merci à qui pourra me faire savoir pourquoi, au début de I.vii de Marius de Marcel Pagnol, la courageuse possonnière Honorine, qui "fait ses comptes avec application" selon la didascalie, dit (en comptant à voix haute) les chiffres "septante-sept" et "nonante et un" (Ed. Fallois, p. 48) ? Substrat provençal ? Influence des pasteurs-missionnaires protestants en Provence qui sont le plus souvent venus (avant les cinquante dernières années, s'entend) de Suisse ?
C'est une question littéraire, me dira-t-on, ou encore un sujet à soulever sous "pratiques régionales", mais je n'ai pas réussi à entrer dans WebLettres (que cela ne décourage personne d'autre d'essayer à son tour), ni à poster un message dans le forum de languefrancaise.net "Pratiques régionales" (titre approximatif). Soit dit en passant, je prônerais volontiers la conversion pan-francophone en faveur de septante, huitante et nonante. Plus pratique, plus concis -- et le français a besoin de se doter de plus de concision tant orthographique que morpho-syntaxique et grammaticale. Bises de Noël à toutes les jolies abonnées, ce qui veut sûrement dire : à toutes les abonnées de languefrancaise.net.