Je ne supprime pas systématiquement les sornettes : en général, j'en laisse plutôt la trace si c'est possible (pas d'insultes, etc.) ; mais je supprime effectivement les réponses qui y sont faites : ma motivation est qu'il n'est pas inintéressant de voir quelles polémiques peuvent susciter telle ou telle locution (on est parfois surpris), ou autre chose, mais qu'il serait pénible d'aller plus loin sur ce chemin.
C'est pourquoi je supprime (ou j'essaye de le faire) les réponses qui sont faites, courtoises ou argumentées : si le point d'origine n'est pas sérieux, il n'y a rien à discuter (àma). N'y voyez pas plus de censure qu'il n'y en a : c'est d'abord une mesure de protection. Et franchement, ceux qui se font effacer sont les mieux lotis.
Pour répondre plus précisément à Régina, mon opinion est que si vous (je, on, n'importe qui) répond à n'importe quoi comme si n'importe quoi méritait d'être défendu alors tout est foutu : pourquoi remettre en jeu ce qui est acquis ? Avez-vous déjà essayé de parler avec le VRP d'une secte sonnant chez vous, parfaitement formé à l'art de vous obliger à discuter avec lui ? C'est bien la dernière chose à faire. Il y a probablement des sujets que vous n'accepteriez pas d'argumenter.
Bref, quand quelqu'un, par exemple, dit que «je voudrais qu'on retire l'expression “tête de turc” du dictionnaire», je trouve qu'il faut le laisser -c'est tout de même intéressant comme idée- mais qu'il ne faut pas aller plus loin que d'enregistrer son existence.
Et à Totoll : comme je l'ai écrit ailleurs, vous postez un sujet pour lequel on peut penser que vous souhaitez, dans la mesure du possible, des éléments de réponse sérieux : est-ce bien la peine alors d'embrayer sur une réponse qui manifestement ne l'est pas ?
Je la laisse comme j'ai laissé je crois les «arguments» anti-français d'un amuseur belge, pour la curiosité, parce qu'ils sont les éléments visibles d'un mécontentement qu'on n'est pas obligé d'ignorer. Mais que ce n'est pas un bon terrain pour discuter.