Sujet : jeu ponctuel
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prouver par une analogie linguistique que les joueurs de pétanque resteront toujours de grands enfants.
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objet:
prouver par une analogie linguistique que les joueurs de pétanque resteront toujours de grands enfants.
Entendez-vous par là qu'ils restent de grands enfants parce qu'ils font des cochonneries sur la place du village ?...
Non, l'analogie ne concerne pas le cochonnet
Ils jouent avec leurs boules ?
Linguistiquement, pétanque = pieds joints : faut-il chercher en ce sens ?
Le terrain de pétanque est en principe très propre. Les joueurs n'y laissent pas la moindre " cochonnerie", ni le moindre bout de papier. Vous imaginez, si cela faisait dévier le cochonnet ou la boule?
Les règles y sont d'ailleurs très strictes ( pas de coup de boule), c'est un sport :
380 000 licenciés.
objet: analogie linguistique, oui, Piotr. A partir du mot pétanque.
Vous imaginez, si cela faisait dévier le cochonnet ou la boule ?
Hola, Regina, un terrain de pétanque n'est pas un terrain de "longue" (la lyonnaise) lisse comme un billard et où les règles sont complètement différentes de la pétanque ou du jeu provençal.
On ne peut pas imaginer un terrain de pétanque sans le putain de graton ou le con de caillou, les feuilles, les trous, etc....
[...] c'est un sport [...]
Eh, oui, c'est un sport : tout d'abord, jeter 2 kilos de fer (3 boules de 700 g), pendant 15 à 20 fois en moyenne et au cours d'une partie en trois manche, cela revient à envoyer plus d'un quintal à une distance comprise entre 6 et 10 mètres : les physiciens calculeront le travail que cela représente ...
Ensuite, s'accroupir et se relever 50 fois par partie demande de bonnes jambes. Au total, la pétanque est un exercice très physique ! Et je ne parle pas de l'aspect technique : vision, respiration, concentration et synchronisation des gestes.
Pour ce qui est de l'aspect linguistique de la question, serait-ce en rapport avec le fait que mettre sa boule au contact du cochonnet s'appelle non seulement embouchonner, mais aussi faire un têtard, téter, biberonner ... ?
Mouais...
Je reste, Piotr, un peu sceptique sur ta vision sportive de la pétanque...
Quand je vois la moyenne d'âge des joueurs de pétanque de mon village (très nombreux, donc cette moyenne est significative), je me dis que c'est un sport facile à pratiquer.
La comparaison du quintal balancé à quelques mètres , donnant ainsi l'impression que, s'il le voulait, le joueur serait capable de le faire, n'est pas recevable, car elle met sur le même plan le travail et la puissance. Or il y a dans la puissance la notion de durée d'exécution, qui n'est pas prise en compte dans le travail. Peut-on comparer un cycliste qui va de Carcassonne à Castelnaudary en vingt minutes à un autre qui, parti de cette même ville, rallie Toulouse en trois mois ?
Cela dit (et bien sûr sans aucune acrimonie, la pétanque et les pétanqueurs m'étant bien sympathiques, même si je ne partage pas leur passion) point n'est besoin de chercher des relations linguistiques pour considérer certains joueurs comme de grands enfants, quand les gagnants trouvent toujours amusant de faire embrasser Fanny aux perdants.
La pétanque a effectivement été inventée par hasard, par un groupe d'amis qui voulaient permettre à un copain, ancien champion du jeu provençal à la longue ( proche du jeu " à la lyonnaise"), de continuer à jouer et à s'amuser alors qu'il était devenu handicapé.
On a simplement adapté le jeu sportif ( jeu provençal) et changé les règles pour le rendre accessible à des gens moins mobiles, ou à des retraités.
Mes remarques ne se prennent pas au sérieux, vu le titre du fil et l'endroit ( jeux de mots...).
Il n'empêche que les membres des clubs boulistes se prennent, eux, bien au sérieux: le moindre gratton ou ou le " con de caillou', s'il est repéré à temps, est aussitôt enlevé: c'est d'ailleurs parfois une tactique psychologique de diversion pour déconcentrer l'adversaire qui s'apprêtait à jouer
Embrasser Fanny fait aussi partie du folklore.
Mais , pour l'analogie linguistique, je vous ai mis sur la piste: partir du mot " pétanque". ( cela ne veut pas dire exactement pieds joints)
partir du mot " pétanque". ( cela ne veut pas dire exactement pieds joints)
Beinsûrbiensûr, j'avais dit pieds joints pour simplifier à l'égard des non occitans, en fait, pé tanco = pied fixé, immobile dans le rond (par opposition au jeu provençal) ; il n'est que de voir, en territoire d'oc, les boutiques andorrannes afficher "tancat" à leur porte fermée.
Mais je ne vois pas le rapport avec l'enfance ...
Quant à Fanny, apportons une précision sur les circonstances qui amènent une équipe à lui baiser (déposer un baiser sur) le cul : contrairement à ce qu'on pense généralement, ce n'est pas le 13 - 0 qui emporte la "punition", c'est le fait d'encaisser 13 points d'affilée.
Ainsi, une équipe qui mène 10 à o, et qui perd 13 -10 baisera Fanny (ou devrait le faire, car la coutume se perd).
Enfin, et pour répondre à Zyco, je dirai ques sans comparer un tournoi de pétanque à un triathlon ou à un Paris-Camembert, participer à un tournoi de pétanque durant toute une après-midi reste physiquement exigeant, et je constate que nos papets qui s'y livrent font preuve, avouons-le, d'une belle santé.
Allez, je vous aide...
A Toulouse, lorsque j'étais enfant, je jouais dans la cour de l'école ou en bas de chez moi, avec les autres à chat perché, aux quatre coins, au gendarme et aux voleurs ou..... au pé-ranqué.
J'ai appris bien plus tard le nom français de ce jeu d'enfant, qui , par ailleurs, n'a rien de spécialement méridional.
Donc, pé-ranqué . De l'occitan languedocien à l'occitan provençal, il n'y a pas loin , un saut de puce, ou saut de consonne.
Les garçons jouaient peu à ce jeu, jugé trop calme, mais tout le monde le connaissait et... nos inventeurs de pétanque facétieux, aussi...
Trouvez , au moins, quel était le jeu d'enfant.
Pé-ranqué, qu'es acò ? Connais pas ...
pè-ranquet nom m. marelle nom f.
Sur le dictionnaire occitan-français en ligne :
http://dobloc.free.fr/dobloc/Frances/index.htm
Il n'empêche qu'ils ont tout cochonné l'agora immaculée !
Et ce pé-ranqué, rapport avec le ranc, le rocher, ou y a-t-il une allusion avec la façon de jouer, à cloche-pied ?
A la marelle, le départ du jeu était à l'intérieur d'une ligne courbe, pieds plantés à terre , sans élan.
Pé-ranquet: pied fiché en terre ( au moins un)
Dans la région de Marseille, les enfants appelaient aussi la marelle: pé-tanquet ( ou tanqué).
A la pétanque , par opposition au jeu provençal ( appelé également à la longue ou aussi 3 pas, car il faut prendre un élan de 3 pas avant de lancer), on lance , immobile, les deux pied fichés dans le sol et à l'intérieur d'une ligne, donc sans élan: pé-tanqué
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