Marco1971 a écrit:si ceux qui ont le « pouvoir » de diffuser la langue à grande échelle (télévision, radio) ne suivent pas un cours de diction, il est inévitable que la prononciation se dégrade...
Il est fort probable qu'elle évolue (ou se dégrade) plus vite en l'absence de modèle de référence : la langue française est, avec la langue anglaise, je crois, une langue particulièrement difficile au regard de la prononciation : on ne peut pas toujours savoir comment un mot que l'on voit orthographié doit se prononcer. Et quand il arrive qu'il faille le prononcer, on n'a pas toujours un dictionnaire à portée de main pour s'informer de sa prononciation. J'ajoute encore que, parfois, on n'en connaît pas l'orthographe.
Enfin, le mot succion, s'il vient suction, a donné sucer, et l'évolution est apparemment favorable à sussion (cf. Le Robert que vous citiez, qui ne fait que son devoir : enregistrer), ce qui est finalement logique, si l'on se évalue les rapports de force, étant donné qu'il est le seul de la série (sucer, suçoter, suçon, suceur, suçoir, sucette, etc.) à posséder une telle articulation.
Lardenais a écrit:et tout un chacun devrait savoir que le double C ne peut pas se dire comme le double S.
Oui, mais si tout un chacun l'écrit avec un seul c, comme La Clinique du Rond-Point des Champs-Elysées (volontaire ?) par exemple : http://www.crpce.com/liposucion.html
C'est un raisonnement qui tourne en rond : il faut savoir qu'il y a deux c pour prononcer cc mais comment le savoir quand on prononce s ?
gb.