Bookish, si tu permets que je t'appelle par ton petit nom, je vais essayer de répondre point par point. Non pour te convaincre, encore moins par esprit polémique, mais simplement parce que je trouve cette discussion intéressante.
BP: pourquoi une starlette française des années 30 pouvait choisir de s'appeler Viviane Romance ? même si la romance, qui devient une relation amoureuse en anglais en 1916, n'a pas encore ce sens en français en 1930, l'aspect sentimental des romances (poésie et musique) donne à ce pseudonyme un cachet "en rapport avec l'amour" valorisant pour une actrice. Et si elle avait vraiment voulu choisir un pseudonyme évoquant une relation amoureuse, pourquoi ne pas choisir Viviane Amourette. 
BP: La cohérence sémantique du texte de Trénet, connu pour être, lui-même, assez anglomane (c'était l' époque swing), fonctionne mieux, à mon sens, à l'évocation stéréotypée de deux amoureux qui se promènent à Paris plutôt que d'une chansonnette portée par le vent printanier Ça, je te le concède volontiers.
BP: le vent printanier (sans rapport avec un kamikaze, dont ce serait le sens premier en japonais disait-on autrefois). Je reste sans voix. Soit tu connais un aspect de l'histoire du mot kamikaze que j'ignore, soit tu confonds avec autre chose. Kamikaze, formé des idéogrammes DIEU et VENT désigne les typhons, qualifiés après ces événements de vent divin, qui ont protégé le Japon des tentatives d'invasions Mongoles. En optant pour le terme kamikaze pendant la campagne du Pacifique, le Japon espérait anéantir les Américains, comme l'avaient été les Mongols.
BP: une chansonnette portée par le vent printanier, chansonnette, certes, mais venant d'où? des chanteurs des rues? entendue à la radio? Oui, pourquoi pas. La musique omniprésente est un thème récurrent dans les chansons consacrées à Paris (Sous le ciel de Paris/S'envole une chanson /Hum Hum)
BP: Moi aussi j'ai quelques doutes, alors j'ai été m'informer auprès de dames de tous âges, très calées sur le sujet, pour qui l'aspect sentimental était et reste le bon. Tu veux dire que tu as interrogé des septuagénaires et des octogénaires et que tu leur as demandé comment elles appelaient leurs histoires d'amour en 1950, et qu'elles t'ont répondu "des romances". Si c'est effectivement ce que tu as demandé, je m'incline.
BP: Quant à l'absence de ce sens au Robert, il faut lire l'intégralité de l'entrée ROMANCE, il y est question de la romance de Chérubin ... Mozart et Beaumarchais... Je parlais du TLFi. Je n'ai pas le Robert ici. Je ne sais pas ce qu'est la romance de Chérubin ... Mozart et Beaumarchais... J'ai trouvé le texte de la romance de Chérubin sur Internet mais je ne vois pas d'où on peut conclure que romance = amourette.
BP: Je crois que tu fais fausse route, sans doute influencé par C'est la romance de Paris. Ce n'est pas impossible, et si j'ai lancé ce sujet, c'est parce que je ne comprends pas ce vers de Trenet, et non parce que j'ai décidé une fois pour toute que romance = musique.
BP: Ce ne serait pas la première fois que le même mot serait utilisé par un auteur dans deux acceptions différentes, Charles Trénet était même du genre à en savourer l'ambiguïté Ça aussi, je te le concède volontiers. N'empèche que je ne comprends pas pourquoi les lexicographes du TLFi n'ont pas pris la peine d'indiquer le nouveau sens de romance s'il est attesté depuis plus d'un demi-siècle.
Merci en tout cas d'avoir pris le temps de me répondre. Et que chacun ait la bonté de m'excuser pour un message aussi indigeste.