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forum abclf » Réflexions linguistiques » Féminins de métiers

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Messages [ 34 ]

1 Dernière modification par Marc (23-09-2006 19:24:48)

Sujet : Féminins de métiers

Sans doute y a-t-il déjà un fil comme le mien, mais je ne l'ai pas vu.

Que pensez-vous des féminis des noms de métiers comme professeure, proviseure, auteure? D'ailleurs, auteur pourrait donner autrice, sur le modèle d'institutrice. Et madame la juge? D'ailleurs, pourquoi pas ma lieutenante? Bon, pour les avocates, on ne va tout de même pas dire maîtresse. Personnellement, je n'aime pas beaucoup cela: cela me rappelle cette habitude toute récente d'écrire en anglais he/she pour ne pas faire de tort aux femmes, mais cela tourne vite au ridicule. Enfin, nous n'en sommes pas encore là, mais qui sait? Au demeurant, y a-t-il des maçonnes et des plombières? Ce serait naturel, puisqu'il y a des poissonnières.

Re : Féminins de métiers

Ce n'est rien de choquant pour moi mais quelques appellations me sont un peu inhabituelles. À l'école, on m'a appris d'écrire une auteur, et j'ai écrit une professeur, une auteur jusqu'aujourd'hui... Je trouve l'ajout d'un e (dans ces exemples) un brin petit peu problématique de façon personnelle, ce sont des pièges orthographiques.

Mais rien ne s'oppose, en principe, à la féminisation des métiers.
Bien sûr, les désinences me posent parfois des problèmes : Faut-il écrire -euse, -eur(e) ou -trice ? Nous sommes en pleine évolution du langage.
Il faut laisser du temps au temps...:)

Ceci devient vraiment insignifiant. - Pas encore assez.

Re : Féminins de métiers

Prenons l'exemple de professeur : dans le cycle primaire, la grande majorité des professeurs sont des femmes. Il serait plus normal que le terme désignant la profession soit féminin.

Mais pour des raisons historiques et culturelles (le machisme notamment), on dit une assistante maternelle mais un professeur.

Re : Féminins de métiers

Cette féminisation imposée à coups de décrets est le dernier bastion du machisme.
C'est très clair : cela signifie qu'aux yeux des décideurs, une femme ne peut pas être professeur, ingénieur, médecin ou avocat. La femme n'est pas professeur à part entière, elle est une professeurE entièrement à part.

Il n'est nullement indispensable que les  termes désignant une fonction alignent leur genre sur le sexe de ceux qui exercent cette fonction. Ou alors, disons un sentinelle, et un vedette.

P.S. La langue, les usagers, ont résolu le problème depuis belle heurette : LA prof de maths est UN amour, mais LE prof de géo est UNE vache.
Je forge à plaisir cet exemple pour démontrer que sexe et genre grammatical sont totalement indépendants l'un de l'autre !

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

Re : Féminins de métiers

Au sujet de cette marque du féminin, Hervé Bazin, dans son Plumons l'oiseau qu'il faut certes prendre comme un "divertissement" comme l'auteur lui-même l'indique en couverture, nous livre quelques réflexions :

La grammaire de L'Académie Française nous l'assure : La marque du féminin est en général un e que l'on ajoute à la forme du masculin : cousin, cousine.
Vous trouverez cette ânerie dans tous les manuels qui se démentent aussitôt en accumulant des exemples aussi faux que le précédent : gris, grise, vert, verte, petit, petite... Pas un ne s'est aperçu que de cousin à cousine, il n'y a qu'une seule vraie différence : l'apparition d'une consonne sonore.........
La règle générale peut s'énoncer ainsi : Le féminin en français est marqué par une ou plusieurs consonnes. L'e muet, qui est muet, donc nul, n'y ajoute strictement rien.

Re : Féminins de métiers

P'tit prof a écrit:

Cette féminisation imposée à coups de décrets est le dernier bastion du machisme.
C'est très clair : cela signifie qu'aux yeux des décideurs, une femme ne peut pas être professeur, ingénieur, médecin ou avocat. La femme n'est pas professeur à part entière, elle est une professeurE entièrement à part.

Je ne pensais pas à une féminisation imposée à coup de décrets sur le tard. Je me disais seulement que la norme aurait du être le féminin, dès le départ. Mais ce ne fut pas le cas pour des raisons historiques et culturelles.

Mais pour le cas du primaire, il n'y avait pas de problème au départ ; il y avait les institutrices qui étaient formées dans les écoles normales d'institutrices, et qui faisaient cours aux classes de filles. Depuis, le nom du métier a changé, les instit' sont devenus professeurs. Cela partait d'une bonne intention, la reconnaissance du travail des enseignants du primaire. Mais ce faisant ...

Ne pensez vous pas que, pour une femme, revendiquer le titre de professeur pour être considérée comme tel, c'est déjà un peu accepter le machisme ambiant ?

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Re : Féminins de métiers

P'tit prof a écrit:

Ou alors, disons un sentinelle, et un vedette.

Ou plutôt un sentinel et un vedet. Ces altérations n'ont pas de sens.

Re : Féminins de métiers

Ne pensez vous pas que, pour une femme, revendiquer le titre de professeur pour être considérée comme tel, c'est déjà un peu accepter le machisme ambiant ?

Et accepter ce E qui isole les femmes dans leur gynécée, c'est accepter tout à fait le machisme ambiant !
C'est admettre que la femme n'est pas écrivain ou professeur à part entière, mais constitue une race à part.
Et pourquoi donc George Sand a-t-elle adopté un prénom masculin, si ce n'est pour être mesurée à l'aune commune des artistes ? Son raisonnement est toujours valable aujourd'hui.

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

Re : Féminins de métiers

Oui, sans doute. C'est malheureux quand même.
Mais vous avez raison.

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Re : Féminins de métiers

Règle 3.2.b. de la féminisation:

Lorsqu’il n’existe pas de verbe correspondant au nom (ex. : assesseur) ou que la relation sémantique avec le verbe existant n’est pas (ou n'est plus) évidente (ex. : commander/commandeur), on a le choix entre l’emploi épicène (solution adoptée par les Belges) et l’adjonction d’un -e à la finale (solution préconisée par les Québécois et les Suisses),
     ex. : une assesseur(e), une censeur(e), une commandeur(e), une gouverneur(e), une ingénieur(e), une professeur(e), une proviseur(e)...

*une professeur ou une professeure ?

Au Québec et en Suisse professeure ; en Belgique professeur. Le verbe professer s'entendant aujourd'hui au sens de "enseigner", la forme professeuse est envisageable.

d'après atilf.

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Re : Féminins de métiers

Un chanteur (qui chante) -> une chanteuse;
pourquoi pas un professeur (qui professe) -> une professeuse?

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Re : Féminins de métiers

3.2.b. Lorsqu’il n’existe pas de verbe correspondant au nom (ex. : assesseur) ou que la relation sémantique avec le verbe existant n’est pas (ou n'est plus) évidente (ex. : commander/commandeur), on a le choix entre l’emploi épicène (solution adoptée par les Belges) et l’adjonction d’un -e à la finale (solution préconisée par les Québécois et les Suisses),
     ex. : une assesseur(e), une censeur(e), une commandeur(e), une gouverneur(e), une ingénieur(e), une professeur(e), une proviseur(e)...

http://atilf.atilf.fr/gsouvay/scripts/f … 2.b#R3.2.b

Re : Féminins de métiers

Le texte cité par gb a ceci de grotesque que le fameux -e adjoint à la finale ne peut pas s'entendre à l'oral ! Donc, n'en déplaise aux Québecois et aux Suisses, ces noms restent rigoureusement épicènes.
Il est d'ailleurs symptomatique que l'on prenne à témoin les Québecois et les Suisses, et non les Québecoises et les Suissesses !

Le terme épicène est la solution élégante.
Pourquoi féminiser des termes qui ne s'y prêtent pas ? Pourquoi, sinon pour dénoncer : « T'as vu le pilote, c'est une femme, t'as vu le prof, c'est une femme, t'as vu le juge, c'est une femme ! »
Et alors ? et après ? Elle pilote bien, elle enseigne bien, elle juge bien, qu'importe le contenu de sa culotte ! Car c'est à cela que rime la féminisation : elles n'en ont pas, et elles osent tout de même faire notre boulot !

Ce n'est pas une question de terminologie, mais un fait de société.
Au fait, messieurs les poseurs d'étiquettes, comment expliquez-vous la disparition du terme doctoresse ?

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

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Re : Féminins de métiers

3.3.a.Rem.1. : Pour les termes auteur, docteur et pasteur, les formes morphologiquement régulières et attestées en -trice ou en -oresse (autrice, aut(h)oresse, doctrice, pastoresse) ne sont plus acceptées aujourd'hui. On conservera la forme identique au masculin, avec le choix d'ajouter ou non un -e à la finale, comme pour assesseur, censeur, etc. : une auteur(e), une docteur(e), une pasteur(e). Il va de soi que les féminins en -esse encore en usage sont toujours admis : une doctoresse.

http://atilf.atilf.fr/gsouvay/scripts/f … E=3.3#R3.3

Toujours accepté donc, au moins théoriquement, doctoresse. Mais il est vrai que les féminins en -esse sentent leur antiquité et sont parfois péjoratifs (borgne/borgnesse), à telle enseigne que les règles de féminisation belges recommandent de l'éviter :

N.B. : On ne créera pas de nouveaux mots en -esse , le procédé paraissant vieilli. Toutefois, on maintient les emplois consacrés par l'usage, tels que poétesse, prophétesse.

http://www.cfwb.be/franca/publicat/pg006.htm

À propos de «prof», «professeur», l'usage marque le sexe, quand on a connaissance de la personne : «le prof» pour l'homme, «la prof» pour la femme, enfin c'est ce que je disais.

15 Dernière modification par piotr (27-09-2006 09:24:38)

Re : Féminins de métiers

J'aimais bien doctoresse : quand j'étais petit, c'était plus rassurant d'aller voir la doctoresse que le docteur.

    Et pour d'autres mots ?  Imaginons une femme politique (dont le chiffre serait par exemple S. R.) prétendant à la couronne et qui  se pavane au milieu d'un parterre d'autres prétendantes au titre : dira-t-on qu'elle se promène parmi ses pairs, ses paires ou ses pairesses ?
    Cela dépendra, me direz-vous, s'il se trouve là des prétendants à l'investiture ...  wink

elle est pas belle, la vie ?

Re : Féminins de métiers

piotr a écrit:

J'aimais bien doctoresse : quand j'étais petit, c'était plus rassurant d'aller voir la doctoresse que le docteur.

    Et pour d'autres mots ?  Imaginons une femme politique (dont le chiffre serait par exemple S. R.) prétendant à la couronne et qui  se pavane au milieu d'un parterre d'autres prétendantes au titre : dira-t-on qu'elle se promène parmi ses pairs, ses paires ou ses pairesses ?
    Cela dépendra, me direz-vous, s'il se trouve là des prétendants à l'investiture ...  wink

Pas d'impair, Piotr ! wink
Il y a la même différence entre pair et pairesse qu'entre Madame le maire et la mairesse, cette dernière n'étant que la femme du maire comme la pairesse est la femme du pair.
Pour pair ou paire, je ne sais pas, mais au féminin cela prêterait le flanc à de sordides jeux de mots (du genre, elle en a une solide paire):P

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Re : Féminins de métiers

piotr a écrit:

dira-t-on qu'elle se promène parmi ses pairs, ses paires ou ses pairesses ?

Parmi ses compères ? (et je n'ose féminiser la première partie du mot...) wink

"On ne fait jamais d'erreur sans se tromper."  J. Prévert.

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Re : Féminins de métiers

Ma question concernant doctoresse était purement rhétorique...
Elle visait cependant à faire prendre conscience que ces féminisations décidées par des hommes ne sont pas entérinées par l'usage.

Je fais la contre-proposition suivante :
faire suivre du déterminant mâle tout nom de fonction épicène ou pas :
professeur mâle, ingénieur mâle, auteur mâle, pianiste mâle et ainsi de suite.

Ben oui, quoi : pourquoi dénoncer la femme  comme exception particularisante ? Pourquoi ce ne serait pas l'homme, l'exception ? D'ailleurs, dans l'enseignement primaire, c'est bien le cas : les professeurs mâles sont moins nombreux !

19 Dernière modification par Andreas (27-09-2006 18:00:50)

Re : Féminins de métiers

Si l'on est déjà à l'égalisation des chances linguistiques, comment est-ce qu'on désigne un(e) professeur(e) hermaphrodite ?

Ceci devient vraiment insignifiant. - Pas encore assez.

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Re : Féminins de métiers

De toute façon, comme chacun sait, le problème ne se pose pas pour le métier d'ange.

Re : Féminins de métiers

Andreas a écrit:

Si l'on est déjà à l'égalisation des chances linguistiques, comment est-ce qu'on désigne un(e) professeur(e) hermaphrodite ?

Une virago ? wink

22 Dernière modification par patoiglob (27-09-2006 19:24:12)

Re : Féminins de métiers

Pourquoi tant d hésitations ?

Le féminin de MÉTIERS, c´est MÉTIÈRES !:D

DEFENSE DE CRACHER PAR TERRE ET DE PARLER BRETON. (Le Ministère de l'Éducation Nationale)

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Re : Féminins de métiers

Salut,
dans la langage familier on dit couramment "une prof", pourtant on ne peut pas dire "une professeur"...me trompé-je? roll
Alors que dire?
une femme professeur?
madame le professeur?
et en employant un pronom possessif par exemple, que dire si on ne veut pas parler familier?
"ma professeur de français"??

Merci d'avance!

"Ce n'est pas vivre qu'il faut, c'est faire vivre." Fethullah Gülen

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Re : Féminins de métiers

Avez-vous absolument besoin de faire savoir que la personne qui vous enseigne le français est une femme ? Dites  "C'est une femme qui m'enseigne le français." tongue

"La douceur est invincible." Marc Aurèle

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Re : Féminins de métiers

[Note: John, j'ai fusionné ton sujet avec celui-ci]

Ceci devient vraiment insignifiant. - Pas encore assez.

26 Dernière modification par Bookish Prat (02-11-2007 16:22:12)

Re : Féminins de métiers

Perkele a écrit:

Avez-vous absolument besoin de faire savoir que la personne qui vous enseigne le français est une femme ? Dites  "C'est une femme qui m'enseigne le français." tongue

Euh... ne vouliez-vous pas que l'on dise : « Il y a quelqu'un qui m'enseigne le français (et vous n'avez pas besoin de savoir que c'est une femme ou un homme) » ? big_smile

« Jeunesse, folies. Vieillesse, douleurs ». Proverbe rom.

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Re : Féminins de métiers

Bookish Prat a écrit:
Perkele a écrit:

Avez-vous absolument besoin de faire savoir que la personne qui vous enseigne le français est une femme ? Dites  "C'est une femme qui m'enseigne le français." tongue

Euh... ne vouliez-vous pas que l'on dise : « Il y a quelqu'un qui m'enseigne le français (et vous n'avez pas besoin de savoir que c'est une femme ou un homme) » ? big_smile

C'était pour le cas où John aurait absolument voulu apporter cette précision. wink

"La douceur est invincible." Marc Aurèle

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Re : Féminins de métiers

Le plus simple serait d'oublier tout le fatras de règles incompréhensibles dont personne n'avait besoin puisque l'usage est le maître des langues et de continuer à utiliser le masculin, ou le féminin, à votre guise.
Vous pourriez dire, en voyant arriver la femme qui est votre prof de français : «Voici mon professeur de français». C'est banal, mais tout le monde comprend ; alors que les règles de la féminisation, c'est bien simple, personne ne les connaît. Si vous préférez «Voici ma professeur de français», ne vous privez pas, c'est tout aussi bon (pour moi).

S'il faut se farcir les rapports pondus depuis dix ans sur la féminisation des noms de métier pour savoir comment on doit parler de son professeur de français qui-est-une-femme, déterminer si c'est la règle 3.4.2 alinéa 4 remarque 5 qui s'applique ou la règle 2.2.2 dernière notule, c'est vraiment avoir du temps à perdre.
Imaginez maintenant, qu'à cette série de noeuds vous ajoutiez  un participe passé bien méchant et d'autres petites choses du même goût («mon/ma professeur de français s'est vu(e) tir(er?) la jupe par le/la proviseur(e) tout(e) excitée»), et vous en avez pour quinze jours d'assommantes réflexions.

Règle de sérénité : éviter les problèmes quand c'est possible.

Re : Féminins de métiers

Vergara a écrit:

Vergara a écrit.
Un doute quant au genre des noms: féminin ou masculin.
Peintre. Quel genre?.
Peut-on dire tout simplement "un peintre" quand il s´agit d´une femme ou bien une peintre.
Ex: Frida Khalo est "un peintre mexicain" ou une "peintre mexicaine".
Lequel des deux choisir à l´oral?.
Il en serait de même avec médecin: une médecin ou un médecin?.

Vous avez le choix entre un peintre, une peintre, une femme peintre, une peintresse... selon votre sensibilité.
Voir aussi les fils
http://www.languefrancaise.net/forum/vi … hp?id=6880
http://www.languefrancaise.net/forum/vi … p?id=11566

30 Dernière modification par Chover (20-02-2023 12:16:30)

Re : Féminins de métiers

« Peintre » est traditionnellement épicène, mais dans un seul des deux sens de cet adjectif :
1 - Certes, comme les noms « écureuil », « souris », « personne », « sentinelle », « alter ego »…, il évoque aussi bien un être masculin qu'un être féminin. Mais pour ces cinq substantifs, on n'a pas le choix du genre.
2 - Or, comme les noms « enfant », « élève »…, « peintre » (toutefois depuis moins longtemps) est attesté, sous une seule orthographe, aussi bien au féminin qu'au masculin.

Par conséquent, je ne vois pas ce que l'on pourrait reprocher à « la peintre ». Pourquoi aller chercher autre chose que « une peintre mexicaine » ?

L'affaire se complique un peu avec « médecin », épicène masculin traditionnel. Encore que le mot soit tout simplement en train de passer de la catégorie 1 à la 2 : « une médecin » devient courant. Tout de même, en contradiction avec « une cousine », « une gamine », « une lapine »… Mais faut-il expliquer pourquoi « médecin » ne peut suivre ces modèles au féminin ?

Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement… (Nicolas BOILEAU). Si possible !

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Re : Féminins de métiers

Chover a écrit:

L'affaire se complique un peu avec « médecin », épicène masculin traditionnel. Encore que le mot soit tout simplement en train de passer de la catégorie 1 à la 2 : « une médecin » devient courant. Tout de même, en contradiction avec « une cousine », « une gamine », « une lapine »… Mais faut-il expliquer pourquoi « médecin » ne peut suivre ces modèles au féminin ?

Bien sûr, la médecine qui fait de la médecine sonne bizarrement. Je m'en sors en parlant de ma généraliste.

Caesarem legato alacrem, ille portavit assumpti Brutus.

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Re : Féminins de métiers

Alco a écrit:

Je m'en sors en parlant de ma généraliste.

Moi aussi !

Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement… (Nicolas BOILEAU). Si possible !

Re : Féminins de métiers

Mais ces mots en -iste semblent décontenancer certains écrivaillons. Je lis ce titre :
"Paris Match" diffuse des photos de Pierre Palmade quittant le tribunal de Melun vendredi soir : une "journaliste surpris" par un détail physique !
https://www.msn.com/fr-fr/divertissemen … r-AA17Gtc0
https://i.ibb.co/CKFcYPg/Capture-d-cran-2023-02-20-112107.jpg

Re : Féminins de métiers

Simple coquille du claviste... Peut-être était il sous cocaïne, lui aussi.

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

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