P'tit prof a écrit:Si je répète sa remarque de bon cœur, c'est que jamais je n'ai trouvé « mon nom est... » dans un écrit littéraire.
Si vous voulez savoir mon nom
Mon nom est iris bleu !
Paul CLAUDEL, Poésies diverses, 1952
Baptême de la cloche, à Champagne. Son inscription porte: Mon nom est Jeanne-Victoire.
Alfred de VIGNY, Journ. poète, 1850
Sont vains auprès de moi. Tout n'est qu'une surface
Qui sert à me couvrir. Mon nom est Fin. J'efface
La possibilité.
HUGO, Légende, t.2, 1877
Mon nom est Béatrix, le bonheur de Béatrix est mon bonheur, sa vie ma vie, et toute ma fortune est dans son coeur.
BALZAC, Béatrix, 1839
Je laissai tomber le journal. Mon nom est Osprey.
BALZAC, Contes bruns, 1832
Mon nom est Vecellio, et, si on te fait attendre, je vais aller t'ouvrir moi-même.
MUSSET, Le Fils de Titien, 1838
Il y a beaucoup de Mayer en Allemagne. Mon nom est Nanteuil. Je suis d'origine française!
SAND, La comtesse de Rudolstadt, 1843-45
Je ne m'appelle pas Schwartz, et je ne suis pas suisse. Je suis alsacien. Mon nom est Marcel Bruckmann.
Jules VERNE, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, 1879
D'après tout ce que j'ai trouvé, « mon nom est » semble avoir été à la mode au XIXème siècle...
...moi, personnellement, j'emploie le plus souvent "Je suis".
Ceci devient vraiment insignifiant. - Pas encore assez.