Pierre Enckell vous disait excellement :
Ce n'est probablement pas un hasard pour miché, qui a été précédé par michaut et michon dans le sens général "naïf".
Je ne connais de Michaud qu'un ancien chant de Noël, très vivant encore aux Antilles :
Michaud veillait (bis)
Dans sa chaumière...
Ce Michaud est donc un paysan qui conduit ses voisins à la crèche pour y adorer l'enfant.
Il n'est pas spécialement naîf, mais c'est un humble, un Jacques Bonhomme.
D'où mon hypothèse qu'à leur arrivée en Allemagne les émigrés français aient catalogué les Allemands comme de braves types sans malice, des Michaud ou Michel.
Mais je le répète, c'est mon délire personnel.
... ne supra crepidam sutor iudicaret. Pline l'Ancien