Sat prata biberunt, comme je disais ailleurs.
Cependant, je dois avouer ma déception de lire ceci :
J'arrête. La polémique m'a amusé, mais elle tourne au ressassement. Et même au non-sens : dans une intervention (n° 44), P'tit prof dit que "poubelle est bien un éponyme" ; un peu plus tard (n° 48), voilà qu'il redit que "le grand public l'emploie [éponyme] de travers". Je ne comprends plus.
De la part de Pierre Enckell !
Cela ne mériterait pas d'être relevé, si la citation était exacte. Elle ne l'est pas. J'ai écrit, au numéro 48 :
Eponyme est un emprunt littéral, un terme technique. Si le grand public l'emploie de travers, on peut rectifier, comme Sido rectifiait l'erreur de sa petite Gaby.
Si : au cas où... Au cas où une erreur se produit, on peut la rectifier. Je ne me prononce nullement sur le fait qu'il y ait ou non erreur. Je pose un principe, je dirais même que j'exerce mon métier qui consiste justement à rectifier ce type d'erreur !
Et après, au fait ? Seuls les imbéciles ne changent pas d'avis, disait Baudelaire...
J'ai compris que l'emploi d'éponyme que je jugeais fautif ne l'était pas, cela ne m'empêche pas de tenir à la propriété des termes, à infarctus et denture, par exemple.
Pour nous résumer,
mon chien n'a pas pu vous mordre, il est toujours attaché : j'ai bien le droit de changer d'avis ;
et d'ailleurs, je n'ai pas de chien : je n'ai pas changé d'avis.
Sat prat biberunt.
... ne supra crepidam sutor iudicaret. Pline l'Ancien